AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Hellboy tome 1 sur 18

Frank Reichert (Traducteur)
EAN : 9782840557500
128 pages
Delcourt (07/04/2004)
4.14/5   92 notes
Résumé :
Sous le IIIème Reich, un sorcier invoque une puissance infernale qui lui échappe. De cette puissance naît Hellboy. Élevé par les américains, il sera le plus grand des enquêteurs paranormaux. Sa mission présente le conduit sous un manoir, au fond des abysses, là où le culte du Serpent s'abreuve du sang et des âmes des innocents. Son grand prêtre attend Hellboy : le temps est venu de reprendre le contrôle de sa créature et pour les ténèbres d'engloutir la lumière.
Que lire après Hellboy, tome 1 : Les germes de la destructionVoir plus
Hellboy, tome 1 : Les germes de la destruction par Sinclair

Hellboy

James Sinclair

4.26★ (1207)

18 tomes

B.P.R.D., tome 1 : Au creux de la Terre et autres histoires par Sook

B.P.R.D.

Ryan Sook

3.25★ (225)

11 tomes

The Goon, tome 1 : Rien que de la misère par Powell

The Goon

Eric Powell

4.08★ (616)

13 tomes

100 Bullets, tome 1 : Première salve (Panini) par Azzarello

100 Bullets

Brian Azzarello

3.77★ (677)

15 tomes

Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
4,14

sur 92 notes
5
7 avis
4
4 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
1 avis
N'ayant encore jamais commencé cette série (honte à moi !), j'ai profité de la promotion émise par Delcourt pour acquérir ce volume ainsi que le tome 1 de B.P.R.D. pour le premier d'un seul, et ainsi découvrir les origines de l'univers construit du personnage d'Hellboy, les origines du « Mignola-verse ».

Avec Les Germes de la destruction, Mike Mignola emmène son lecteur sur les traces d'Hellboy, personnage qu'il a créé pour l'occasion. Mi-homme mi-diable, avec une main droite en pierre et un caractère très humain mais aussi bien trempé, Hellboy porte parfaitement ce premier tome à lui tout seul. le premier épisode pose le contexte de son arrivée sur Terre : le 23 décembre 1944, au fin fond de l'Angleterre, un groupuscule nazi guidé par un mage mystique et charismatique (dont l'identité est dévoilée plus tard) organise une cérémonie infernale et déclenche l'apparition sur notre plan d'une créature démoniaque qui sera recueillie par le contre-espionnage des Alliés. Bien des années plus tard, cet Hellboy a grandi dans une société occidentale et a désormais rejoint le Bureau de Recherche et de Défense sur le Paranormal (B.P.R.D. en anglais), lui donnant l'occasion de mettre à profit ses capacités surhumaines dans des contextes surnaturels.
Pour ceux qui connaîtraient davantage les adaptations cinématographiques, ce premier tome a, à peu près, été adapté dans le premier opus dû à Guillermo del Toro. Visuellement, il ne faut pas forcément s'attendre au même genre d'univers, puisque Mike Mignola a une patte assez particulière si on ne s'y est pas préparé auparavant. En effet, dès le départ, l'influence d'un Frank Miller se fait un peu ressentir et on ne peut s'éviter de faire un parallèle avec Sin City (publiée dans ces mêmes années, à partir de 1994, coïncidence ?) : Hellboy peut facilement se comparer à un Marv dans « le Grand Carnage » où, héros solitaire, il remonte le fil de ses pensées et de ses combats pour déceler la vérité. Ici, de même, Hellboy mène l'enquête pour trouver l'origine des mystérieuses créatures reptiliennes qui commencent à pulluler. Même si Mike Mignola ne cherche pas du tout à transcrire les émotions des personnages au vu de son utilisation des visages, il utilise en revanche énormément les contrastes de couleur et de lumière, mettant en valeur les sauts, les envolées et les mouvements du personnage principal.
De plus, la série Hellboy débute par un premier tome ouvrant sur un monde gigantesque de possibilités et très dense en matière de personnages à découvrir. Que ce soit Trevor Bruttenholm, le père adoptif, ou Elizabeth Sherman, ou le fameux et attachant Abe Sapiens, un homme-poisson, tous les personnages secondaires mériteraient de s'attarder sur leur histoire. de fait, Mike Mignola a depuis 1994 largement étendu son univers autour de Hellboy avec quantité de séries dérivées de cette première série (Hellboy Aventures, Hellboy en enfer, B.P.R.D., etc.).

Un bon premier tome donc, déroutant par son aspect visuel particulièrement sombre, alors même que la couleur est tout aussi présente : l'ensemble est solide et pose parfaitement un univers entier à faire vivre.
Commenter  J’apprécie          290
Hellboy est un mélange entre ambiance noire et humour.

J'ai mis du temps à aimer Hellboy. Parce que c'est un héros de comics dont il faut du temps et de la maturité à apprécier. En effet, il est bourré de contradiction. Tout d'abord, et on le voit dans ce premier tome, il est âgé - plus de la soixantaine - mais il apparaît à peine être la trentaine, ce qui signifie qu'il ne vieillit pas du tout à la même vitesse que nous. Je me dis que dans la psychologie du personnage, cela explique son côté un peu bourru. Il ne doit pas vouloir s'attacher à qui que ce soit, puisque tous sont appelés à mourir avant lui. Hellboy est ainsi entouré de très peu de personnes, il est assez solitaire et n'est entouré que d'un noyau de relations très restreint : son père adoptif mais qui vient de décéder, Abe qui possède les mêmes caractéristiques de vieillissement que lui et Liz qui provoque du feu et qui se rapproche le plus de lui en matière de comportement.

C'est dans un monde très sombre avec des rituels magiques et des monstres plutôt costaud qu'Hellboy évolue. On peut dire que ce garçon de l'Enfer nage en plein milieu d'horreurs. Et pourtant, il garde le moral et se permet de nous lancer une petite vanne pour alléger cette ambiance limite malsaine. Et je dois dire que c'est cette particularité qui fait qu'on apprécie vraiment le héros. Même s'il est perdu, même s'il ne sait pas comment s'en sortir, il va prendre les commandes et tout faire pour résoudre le problème, souvent de façon bourrine d'ailleurs, et nous alléger la sauce avec une blague parfois bien grasse.


Hellboy, c'est aussi un mélange d'action et de références.

Et oui, lorsqu'on prend en main le comics, on voit un monstre tout rouge qui castagne des monstres pire que lui. On se dit que chouette. On pose le cerveau à côté et on vit les castagnes. Mais ce n'est absolument pas cela. Au milieu de ces scènes de bataille extrêmement musclées, on voit déjà toutes les références à Lovecraft en matière de bestiaire monstrueux (et croyez moi, les dessins sont extrêmement bien réalisés, je peux me relire tout le mythe de Cthulu en visualisant le tout maintenant), mais aussi les références historiques du III° Reich, de la Seconde Guerre Mondiale et de la Russie.

Ajoutez à ceci toutes les références religieuses et mystiques puisque Hellboy est sensé tout de même être une incarnation de l'Enfer. Et bien, sous couvert d'action et de bastonnage, nous avons là un premier tome extrêmement dense qui regroupe des thèmes plus compliqués qu'il n'y paraît et d'une richesse sans pareil. Comme vous pouvez vous en douter, je sens que je vais poursuivre gentiment cette saga :)
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
Commenter  J’apprécie          90
Il était enfin temps de découvrir cette incomparable référence du comics fantastique et indé !
Bien évidemment, Hellboy est sans doute une icône très appréciée par les amateurs de comics. Crée au début des années 90, cette pièce maîtresse de l'oeuvre du génial Mike Mignola comprend 16 tomes, juste pour la série principale, sans parler de l'univers étendu du Hellboy à travers d'autres séries comm B.P.R.D. ou Abe Sapiens. le démon s'est depuis imposé comme l'icône badass d'un univers fantastico- horrifique fortement inspiré par l'aura lovecraftienne (oh yeah ! ).
Bien évidemment, je pense qu'Hellboy a également eu sa relance de succès avec les fameuses adaptations de Guillermo del Toro. Autant le dire, c'est cette première adaptation qui m'a donné envie de découvrir le comics de Mignola avec le premier tome Les Germes de la destruction !

Aucun regret, quel plaisir de découvrir cette oeuvre qui mêle habilement polar hard-boiled et horreur cosmique lovecraftienne. Mike Mignola a montré son attirance pour les univers de l'imaginaire avec un penchant plus ou moins ténébreux avec des titres comme le cycle des épées ou encore Corum, des titres adaptés de la fantasy pur jus.
Mignola s'impose dans Hellboy en créant d'abord son propre imaginaire avec tout de même un véritable hommage à Lovecraft. Jouant énormément avec les contrastes, le clair-obscur, un trait taillé à la serpe, des silhouettes longilignes, Mignola ne signe pas un graphisme riche en détails et poussé au réalisme brut, il signe avant tout une atmosphère , une déclaration d'amour à un fantastique à la fois brut et délicat, digne héritier graphique de Cthulhu, des films de la Hammer... J'ai tout simplement adoré mais le génialissme auteur-dessinateur ne se limite pas à cela puisqu'il nous propose un antihéros digne de ce nom. Hellboy est un démon, tout droit débarqué sur notre Terre à la suite d'un rituel nazi mené par un sorcier terrifiant. Mais Hellboy fut élevé par un savant humain plutôt généreux. de ce fait, le petit démon rouge est devenu un inspecteur badass , un peu cynique et blasé sur les bords . La série est portée par une efficace voix-off assortie à une mise en case tout aussi efficace.
Que ce soit au niveau de la narration ou de son ambiance si stylée, Mignola délivre un premier tome réussi qui n'aura pas démérité son Eisner award.
Hellboy volume 1 Les germes de la destruction pose ici les germes d'un univers étendu que tout amateur de comics fantastiques se doit de découvrir .
Commenter  J’apprécie          20
Je n'aurais jamais lu cette BD si elle ne faisait pas partie d'un projet professionnel. Je dois admettre que ce n'est pas mon truc, les Comics, et ce genre d'histoire non plus.

Bon, le pitch a été plusieurs fois décrit. Une espèce de mi-homme mi-monstre, nommé Hellboy, doit empêcher les méchants de détruire la planète. Grosso modo, c'est ça. Donc rien de bien recherché, sauf que L Histoire et la période nazie sont mêlées à ça. Bon. Ça a le mérite de nous faire dire "Tiens, un peu d'originalité".
Pour le reste, on a des méchants très méchants mais qui perdent à la fin, des gentils qui sont plus forts que ce que l'on croit, des gentils qui trahissent et deviennent méchants quand on s'en prend à leurs sentiments, etc. le tout dans un cocktail très coloré, pas si violent que ça. Et on se dépatouille avec tout ça, avec l'impression que l'histoire n'a pas vraiment avancé à la fin du Tome 1. J'ai beau être curieuse, je n'irai cependant pas chercher le Tome 2.

J'ai laissé une étoile pour le remarquable travail de dessin et de couleurs surtout. Très comics, très assumé, plutôt bien abouti.
Commenter  J’apprécie          70
Hellboy est un autre super héros d'un genre différent de ce que l'on a l'habitude de rencontrer dans le monde des comics. C'est un monstre d'apparence mais un vrai coeur d'humain à l'intérieur. Il a une désinvolture et un franc-parler qui peuvent surprendre. le registre est celui du paranormal dans un ensemble très coloré.

J'ai eu beaucoup de mal à me faire à ce dessin assez carré et au graphisme un peu cartoonesque. le petit format n'est peut-être pas également le plus approprié pour ces histoires de démon enquêteur. L'ambiance est résolument gothique alors que le ton est humoristique.

Ce mélange de genre peut plaire ou pas. Pour moi, c'est tout juste passable. On ne s'ennuie pas avec ce folklore de monstres dans une ambiance un peu sombre et décalée et c'est déjà un bon point.
Commenter  J’apprécie          80


critiques presse (1)
BullesEtOnomatopees
16 avril 2013
Mike Mignola, co-auteur de Hellboy avec John Byrne (autre légende), dessine superbement, avec un style unique. Des planches encrées très sombres, volontairement, où quelques éléments sont mis en couleur pour mieux offrir un contraste.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Ils sont la crue torrentueuse qui recouvre la Terre. Sept dieux du pouvoir. Sept démons d’oppression. Sept au firmament et sept sur la Terre.
D’une force colossale, d’un mépris souverain, ils piétineront la Terre comme on foule le grain.
Sans pitié pour l’humanité, sans colère non plus contre elle, ils verseront le sang comme la pluie se répand, et dévoreront la chair.
Que les sept remontent à présent de l’abysse. Que les chaînes se rompent. La liberté leur appartient. Comme la puissance.
Commenter  J’apprécie          250
Je serais le premier à reconnaître que ce ne sont pas les défauts qui me manquent... Mais si je devais en souligner un, celui d'entre eux qui m'a, au fil des ans, embringué dans les pires ennuis... ce serait mon tempérament parfois un peu soupe au lait. Et quand la moutarde me monte au nez, je fais parfois des bêtises. Comme de charger tête baissée dans une pièce noire comme l'encre. Je suis plus coriace, plus fort que n'importe quel être humain... mais je ne vois pas mieux dans le noir. Dommage.
Commenter  J’apprécie          130
Je serais le premier à reconnaître que ce ne sont pas les défauts qui me manquent... Mais si je devais en souligner un, celui d'entre eux qui m'a, au fil des ans, embringué dans les pires ennuis... ce serait mon tempérament parfois un peu soupe au lait.
Commenter  J’apprécie          100
Mon cerveau recommence à fonctionner, au delà du pur instinct de base. Pendant un instant, j'aurais voulu que tout s'arrête... car avec les sensations, revenait la conscience. Et ça, c'était moins drôle.
Commenter  J’apprécie          60
- Va... au... diable...
- Nul besoin, créature. L'enfer vient à moi !!
Commenter  J’apprécie          130

Lire un extrait
Videos de Mike Mignola (25) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mike Mignola
Bêtes de somme - La Bande-annonce
autres livres classés : comicsVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (240) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5220 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}