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Geneviève Leibrich (Traducteur)
EAN : 9782020669511
446 pages
Seuil (06/05/2005)
4.18/5   44 notes
Résumé :
Luis Bernardo Valença, un brillant mondain lisbonnais, est convoqué par le roi Don Carlos. Ce dernier, sous la pression des Britanniques le charge de mettre fin au travail forcé dans les plantations de cacao de Sao Tomé et Principe. Lourde tâche pour un dandy accoutumé à boire du champagne dans les escarpins des dames!
Dans l' archipel du golfe de Guinée, les colons l' attendent de pied ferme...
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Première lecture de 2015 et déjà un premier coup de coeur pour ce magnifique roman portugais. J'ai tellement aimé ce livre que je sens que cette critique va être difficile a rédiger car les mots me manquent vraiment. Ce roman est juste parfait, je ne vois vraiment aucune remarque négative et mérite amplement un 20/20.

Tout d'abord, l'écriture de Miguel Sousa Tavares est sublime. Très fluide, les 557 pages se dévorent. le style est agréable, recherché sans jamais être pompeux. Il sait être efficace et aller a l'essentiel mais en nous donnant assez de détails pour planter son décor et son intrigue.
Je salue également son travail de recherche car le contexte historique et politique est vraiment très bien décrit. J'ai beaucoup appris sur le Portugal, sur son histoire et son passé mais aussi sur Sao Tomé-et-Principe, ou l'action du roman se déroule.

Parlons maintenant de l'intrigue qui mêle habilement différents genres : roman historique, romance, drame, le tout donne un roman passionnant. le personnage principal, Luis Berbardo Valença, est chargé par le roi portugais de partir pour Sao-Tomé-et-Principe, alors colonie portugaise pour faire stopper le travail forcé des noirs et surtout convaincre les anglais que l'esclavage est définitivement abolie sur les deux îles. Une tache pas facile donc mais il est loin de mesurer l'ampleur de sa tache et quand il arrive sur l'île, c'est la descente aux enfers qui commence... Il doit faire face aux critiques, aux points de vues des planteurs qui ne veulent pas de changements, a la misère et a la peur de ses personnages africaines qui ne parlent pas un mot de portugais, aux révoltes, mais aussi la solitude qui le rongent et aux problèmes de coeur qui viendront s'ajouter ensuite. Je ne vous en dit pas plus, mais si je peux vous donner un conseil, courez vite dans votre librairie la plus proche et lisez ce magnifique roman qui devrait être bien plus connue.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Equador, pas le pays d'Amérique du Sud, mais plutôt une égalité de la douleur (dor = douleur en portugais), dans le petit archipel équatorial africain de São Tomé-e-Príncipe au début du vingtième siècle.

Une tragédie humaine, celle d'un homme avec des idées et des principes, qui résistera à la facilité de la corruption. On lui a confié l'impossible mandat de contrôler le traitement des noirs dans les plantations de cacao de la minuscule colonie. Officiellement, l'esclavage est aboli, mais qu'en est-il vraiment?

Avec son sens du devoir, il se heurte aux planteurs et aux traditions, mais il doit aussi composer avec le climat et la solitude, bien loin des plaisirs faciles de la capitale. Mais, sa rigueur morale ne l'empêchera pas de succomber aux tentations de l'amour.

Un roman historique qui permet de découvrir un petit pays dont je ne connaissais rien, mais aussi de comprendre un peu le déclin du Portugal, cette grande puissance colonisatrice, devenue un des pays pauvres de l'Europe.

Mais pas qu'un ouvrage historique, un bon roman, avec des personnages complexes, du dépaysement et de nombreuses péripéties.
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Des quais de Sao Tomé arrivent et repartent des navires qui s'en vont vers le Portugal, l'Angola, le Mozambique ou l'Afrique du Sud. Ils contiennent, au choix, les précieuses fèves de cacao, les nouvelles du monde, les personnages éminents de la diplomatie internationale. Un matin, l'un de ces navires débarque le nouveau gouverneur des îles de Sao Tomé et Principe, Luis Bernardo Valença. Nous sommes en 1906 et Luis Bernardo Valença vient d'être nommé à ce poste par le roi du Portugal. La lointaine colonie portugaise, larguée au large de l'Afrique et isolée par l'océan immense, est l'une des plus importantes productrices de cacao. Ce bel exploit, pour une si petite superficie, agace cependant les grandes compagnies anglaises qui, appuyées par l'empire de Sa Majesté Edouard VII, somment le Portugal de mettre fin aux conditions de travail indignes des Angolais que les Portugais ont fait venir. En d'autres termes, l'Angleterre accuse le Portugal de maintenir l'esclavage dans l'une de ses colonies et, si le Portugal ne répond pas favorablement aux demandes anglaises, le commerce de cacao de Sao Tomé sera fortement compromis.

Luis Bernardo Valença serait donc l'homme de la situation. Ce lisboète mondain suit le long fleuve tranquille de sa vie, entre soirées aux clubs, aventures charnelles et tribunes politiques publiées dans la presse. Pragmatique, il ne se laisse pas attirer dans le camp monarchiste ou, à l'inverse, dans le camp républicain qui, tous deux, déchirent la vie politique portugaise de ce début de siècle. Lorsque le roi Don Carlos lui propose ce poste tropical, Luis Bernardo y voit l'occasion de gonfler son honneur et de rompre la monotonie de sa vie confortable. Gouverneur, il est chargé de convaincre les planteurs de Sao Tomé de mettre fin à leurs pratiques d'un autre âge, mais aussi d'amadouer le consul britannique envoyé par Londres pour établir un rapport sur les conditions de travail des Angolais. Pour ce consul, David Jameson, le poste a tout d'un placard à peine doré. Officier de l'Indian Civil Service, de basse extraction mais possédant toutes les qualités requises pour un administrateur colonial de haut rang, Jameson est envoyé à Sao Tomé après une affaire déshonorante. Il emmène avec lui sa jeune épouse, Ann, qui fera tourner la tête de plus d'un homme à Sao Tomé, à commencer par Luis Bernardo.

Une amitié certaine naît entre Luis Bernardo et David Jameson, cependant qu'une idylle amoureuse voit aussi le jour entre le même Luis et Ann. On voit alors se dessiner, pour chacun des protagonistes, l'ombre du choix cornélien : l'amour, ou l'amitié, ou la patrie. A cela s'ajoute le poids moral d'une décision historique que doivent prendre, chacun de son côté, David et Luis. L'abandon des pratiques semi esclavagistes signifie de lourdes pertes économiques pour Sao Tomé et, intellectuellement, la justification juridique de la situation des travailleurs angolais est très inconfortable. Sur cette île perdue, Luis est un homme seul, et ce à plusieurs titres. Amoureusement, il ne vit qu'un amour clandestin avec Ann. Intellectuellement, les relations avec David se ternissent et les lettres de Joao, son ami lisboète, se font trop rares. Politiquement, les planteurs de Sao Tomé et de Principe se liguent contre lui, et ils ont avec eux le curateur général, censé représenter les intérêts des travailleurs angolais. Socialement, enfin, il n'a personne à son niveau : Doroteia et Sebastiao, qu'il affectionne, sont ses domestiques ; David doit être traité en émissaire étranger ; le prince héritier et le ministre des Outre-Mer qui visitent la colonie sont ses supérieurs.

Avec Equador, Miguel Sousa Tavares livre une grande fresque historique qui ne manque pas d'intérêts. le premier réside dans la reconstitution du monde colonial, tel qu'il se présentait au début du vingtième siècle. On voit, par chaque détail présenté, le souci de minutie de l'auteur. Habilement, c'est donc un monde entier qu'il ressuscite par les costumes, par les relations personnelles, sociales et politiques, par les journaux, par les modes de transport, par les mentalités de l'époque, aussi. Ce riche travail concerne aussi bien la description de la société coloniale portugaise à Sao Tomé que la société portugaise métropolitaine ou encore la société coloniale britannique en Inde, ce qui permet de donner de la densité aux personnages de David et d'Ann. Equador se veut le roman d'une époque et, sur ce point, Sousa Tavares se donne entièrement les moyens de réussir. L'intrigue, elle, est habilement menée, servie par une écriture simple et fluide, très descriptive et très narrative. le conflit latent entre les planteurs portugais de Sao Tomé, héritiers d'un système archaïque mais très rentable économiquement, et la société libérale portugaise, représentée par Luis (auquel on fait la critique d'être hors-sol, critique souvent reprise dans les débats qui opposent ceux qui font et ceux qui décident) est bien représenté et la naïveté technocratique de Luis se heurte bien des fois au réalisme violent des producteurs de cacao. Les conflits personnels qui animent Luis donnent de la densité au récit : ainsi son désir de servir le pays est confronté à l'immobilisme local, alors que sa passion pour Ann lui interdit l'amitié de David et menace le succès même de sa mission. On regrettera, en revanche, les passages très érotiques qui témoignent des amours de Luis et d'Ann, lesquels plombent quelque peu le souffle romanesque de l'oeuvre par la lourdeur de leur propos.

En quittant Sao Tomé et Equador, on quitte un monde où la nature, tout comme les hommes, recèle une grande part de beauté mais peut aussi se révéler étouffante. Si le livre raconte un monde disparu, il narre aussi des combats encore actuels, intérieurs parfois, publics aussi comme celui du combat pour le droit à la dignité. Equador est le livre des passions humaines, qui vont de l'amour charnel à l'amour de l'argent et du pouvoir. C'est de tout cela dont Sao Tomé est le cadre luxuriant.
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Le roman de Miguel Sousa Tavares, Équateur, c'est l'histoire de Luis Bernardo Valença, jeune dandy lisbonnais qui se voit offrir par le roi Don Carlos un poste qu'il ne peut refuser, celui de gouverneur d'une colonie portugaise au large de l'Afrique, à Sao Tomé et Principe dont il ne connait rien. Un peu comme la plupart des Portugais de ce début de XXème siècle d'ailleurs. Sa mission étant de réfuter l'idée que se font les Anglais concernant ce minuscule archipel loin de sa métropole, à savoir que s'y pratique, en toute illégalité puisqu'aboli depuis 1876, l'esclavage sous couvert de faux contrats de travail.
Luis, qui menait une vie faite de réceptions bourgeoises et d'un amour impossible avec Mathilde, une femme mariée, se voit donc embarqué loin de ses repères et loin du faste de Lisbonne, pour y sauvait l'honneur de sa patrie. C'est ainsi que le Roi le convînt d'accepter cette mission. Il y découvre sur place un univers à la fois fascinant, celui d'une île à la nature sauvage et éblouissante mais aussi cruel, celui d'un monde dans lequel le travail forcé y est encore pratiqué. Il tente vainement d'y accomplir sa mission auprès de riches propriétaires de plantations de café et de cacao qui ne souhaitent naturellement pas voir leur train de vie menacé par ce jeune fonctionnaire qu'ils trouvent trop encombrant.
Dès lors, il enchaine les visites et les réceptions afin de connaître ces îles et ces riches propriétaires qu'il administre au nom du roi. Très vite, il s'aperçoit qu'on lui cache la vérité sur ce qui se passe dans ces plantations. On l'intimide également pour qu'il ne révèle pas les pratiques indécentes faites aux Africains.
Quelques temps après son arrivée, débarque le consul anglais accompagné de sa jeune femme aux charmes envoutants. Sa présence à Sao Tome et Principe, il la doit à son penchant pour les jeux d'argent. En effet, alors promis à une brillante carrière dans les colonies britanniques, on lui découvre ce vice qui tâche sa réputation de fonctionnaire intraitable. C'est ainsi qu'il n'a d'autre choix, pour sauver son honneur et celui de son couple, que de s'embarquer loin des Indes où il y était en poste. Son épouse, qui lui a juré de ne jamais l'abandonner se retrouve, elle aussi, contrainte de le suivre.
David et Bartolome se retrouvent donc dans cette colonie avec chacun pour mission de rendre compte de la situation des travailleurs de l'île à leur souverain respectif. L'un défendant la couronne portugaise, l'autre la couronne britannique qui menaçait de boycottage les produits en provenance de l'île si le travail forcé y était confirmé. Très vite, le couple anglais allait se lier d'amitié pour ce jeune célibataire convoité, bien qu'opposés dans leur mission. Et tous deux, épris du libéralisme de l'époque, s'accordaient sur le fait, qu'en effet, les travailleurs des plantations le sont sous la contrainte et n'ont en fait, aucune possibilité de rentrer chez eux, en Angola, une fois leur contrat de 5 années terminé. Or, comment dire au roi du Portugal que l'Angleterre à raison ? Et comment convaincre les propriétaires de plantations de changer leur mode de vie ? Et comment persuader son ami le consul que dire la vérité dans son rapport pour la couronne d'Angleterre menacerait sa mission, son poste et l'estime qu'il avait auprès du roi du Portugal ?
Pris par ce dilemme, le jeune gouverneur tente de ne pas se laisser abattre, or il s'aperçoit que tout ça, est peine perdue. Sa mission devient alors un fardeau que sa liaison secrète avec Ann, la femme du consul et ami, ne fera qu'aggraver.
À travers l'histoire du jeune Luis Bernardo et de ses amours impossibles, c'est la triste histoire de Sao Tome et Principe qui nous est contée. L'histoire de l'esclavage camouflé de la colonie portugaise qui mena la royauté à sa perte.
Ce livre nous prend très rapidement tant le personnage principal nous est attachant car à la fois romantique et ambitieux. Il pourrait nous faire penser, sous certains aspects, aux personnages De Maupassant, rêveur, idéaliste et carriériste. de plus, la lecture simple, fluide et sans entrave nous permet de passer un très agréable moment.
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A l' aube du XXème siècle, en décembre 1905, Valença, un esprit de son temps, libéral, vaguement monarchique fut convoqué par sa majesté le roi Don carlos. Celui-ci entendit lui confier une mission épineuse, celle de devenir pour un mandat de trois ans le gouverneur des îles de Sao Tomé et Principe, la célèbre " île chocolat ". Ses articles très remarqués sur la nécessité de réformer les vicissitudes coloniales et de mettre en oeuvre une politique de colonisation moderne, avec pour objectif, d' apporter la civilisation avaient courrut le pays, et étaient arrivés aux oreilles du Roi; qui distinguait en lui l' homme nécessaire pour cette tâche.
En effet, le Roi était sous pression de tous côtés : au plan interne le pays traversait alors une grave crise politique et institutionnelle, divisé entre le gouvernement républicain et une autorité royale amoindrie, minée, dénigrée... Au plan international, certaines puissances jouaient de leur influence stratégique pour affaiblir l' autorité portugaise sur ses colonies et en tirer clairement un avantage.

L' urgence s' imposait : les anglais lui avaient clairement lancé un ultimatum. Si il était prouvé que l' économie locale de Sao Tomé et Principe fondée principalement sur les cultures du cacao et du café, reposait sur une main d' oeuvre esclave en provenance d' Angola, alors ils estimaient que c' était une concurrence déloyale par rapport aux produits de colonies britanniques et par conséquent ils appeleraient au boycottage de ces mêmes produits.
Pour se faire, et en toute légitimité par rapport à des accords conclus dans le passé entre ces deux pays, les Britanniques disposaient de toutes les facultés pour mener à bien leurs contrôles. Ils décidèrent à cet effet d' envoyer un consul anglais résident, sur le terrain pour vérifier les conditions de travail et de vie des travailleurs, en vue de rédiger un rapport final... Au nom de son pays, et pour servir son Roi Luis Bernardo accepta de s' embarquer dans cette folle aventure.

La mission de Valença, fut dès lors, ni plus ni moins de convaincre ce consul durant son séjour que le Portugal ne pratiquait plus l' esclavagisme depuis longtemps, était respectueux des accords internationaux conclus, veillait au bien-être de ces citoyens portugais en Afrique. Mais la situation était inextricable, entre théories juridiques et officielles, et réalités sur le terrain ...
Sa tâche aurait peut- être été plus simple s' il n' avait pas rencontré de résistances locales de la part des notables, des administrateurs des plantations, qui voyaient en lui un blanc-bec, un petit lisbonnais prétentieux, avec de grands airs de docteur... qui prônait des idées révolutionnaires, mais qui ne connaissait rien à la réalité locale; aux nécessités d' utiliser la crique et le fouet pour faire travailler ces "animaux", pour donner du rendement aux grands propriétaires terriens qui foulaient rarement leur domaines, et aux coffres de l' Etat.

Guidé par son intuition, son intelligence, ses convictions, son humanisme, il se donnera corps et âme pour changer les mentalités ...
" Un esprit libéral quoique sceptique, tel que le sien, repensait soudain à la phrase d' adieu prononcée par l' administrateur du domaine de Porto Alegre , le premier qu' il eût visité : c' est Dieu qui a crée le monde et pas les hommes. C' est lui qui a crée les riches et les pauvres, les Noirs et les Blancs, et il n' appartient pas aux hommes de modifier certaines choses dans l' oeuvre divine. Effectivement certaines choses ne pourront jamais être changées. Mais aussi, comme avait dit à l' Assemblée nationale française son idole, Victor Hugo : "Je déclare qu' il y aura toujours des malheureux, mais qu' il est possible de faire en sorte qu' il n' y ait plus de miséreux."

A certains moments il m' a fait pensé au personnage d' Atticus Finch dans Ne tirez pas sur l' oiseau moqueur...

Entre intrigues, complots, rivalités, passions dévorantes, loyautés, haines, hostilités, méfiances, mensonges, amitiés éphémères, arguments pseudo-juridiques, mauvaise foi, intérêts cachés de part et d' autre, amours fugaces, plages de sable fin, cocotiers, faune et flores luxuriantes, climat d' humidité quasi-permanent, il y aura de l' agitation sous l' Equateur!

Valença réussira-t-il à mener sa mission à bien? Que lui réservera le destin? A quel sort sera livrée cette colonie? L' Empire colonial pluri-séculaire survivra-t-il?


J' ai adoré ce livre qui m' a totalement embarqué vers ces îles paradisiaques! Des descriptions absolument somptueuses qui font rêver! de plus qui retrace fidèlement un pan de l' histoire coloniale portugaise, son effritement au profit d' autres puissances, le déclin d' un pays qui n' avait pratiquement plus de voix sur la scène politique internationale, alors que jadis il se partageait le monde avec sa rivale et soeur l' Espagne!
C' est un roman, qui s' encadre parfaitement dans l' histoire de l' époque, certains personnages sont bien réels.
J' ai beaucoup apprécié le thème, qui m' a donné envie de faire des recherches pour en savoir plus. Il faut savoir qu' avant la Première Guerre Mondiale et déjà à la fin du XIXème siècle, l' Angleterre et l' Allemagne avaient négocié en secret le partage de l' Empire portugais! A cette époque, le Portugal comptait encore sous son giron les îles du Cap-Vert, la Guinée portugaise ( Guinée Bissau ), Sao Tomé et Principe, L' angola, Cabinda, le Mozambique, Goa en Inde, Macao en Chine, le Timor oriental...
Lien : http://songes-litteraires.ov..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Finalement, c’est vous, les Portugais qui avez apporté le poivre des Indes en Europe, et il aurait été naturel que ce soit dans nos climats froids du Nord de l’Europe qu’il soit le plus apprécié, pour faire monter les calories du corps. Mais nulle part ailleurs que dans les tropiques — en Afrique, en Inde, au Brésil, dans les Antilles — la nourriture n’est aussi épicée. Pourquoi donc faire transpirer quelqu’un qui meurt déjà de chaleur?

(Points, p.329)
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Après coup, une fois les événements survenues, il est presque inévitable qu'on refléchisse a ce qu'aurait pu être la vie si les choses s’étaient déroulées différemment. S'il avait su ce que ce destin lui réservait par la suite, peut-être Luis Bernardo Valenca n'aurait-il pas pris le train en cette mâtinée pluvieuse de 1905, a la gare du Barreiro.
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