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EAN : 9782924936207
383 pages
Hashtag Editions (19/04/2021)
4.67/5   3 notes
Résumé :
Dix ans ont passé depuis la photo d'Irina, publiée sur la couverture d'un célèbre magazine, lui avait attiré le surnom de La bien-aimée de Kandahar. Un soldat canadien posté en Afghanistan tombe amoureux d'elle et commence à lui écrire, jusqu'au moment où il se fait tuer dans une explosion. Afin de panser ses anciennes blessures, Irina déménage à Iqaluit, au Nunavut. Elle apprend cependant qu'au pays des aurores boréales, aucun secret ne reste enterré à jamais. Lors... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Dans Une nuit d'amour à Iqaluit, l'on retrouve le personnage d'Irina, une professeure de trente-quatre ans partie enseigner le français dans le grand nord, que Felicia Mihali avait d'abord développé dans un roman paru quatre ans plus tôt chez Linda Leith éditeur. Dans La bien-aimée de Kandahar, cette jeune femme d'origine roumaine avait vécu une curieuse d'histoire d'amour avec un soldat canadien déployé en Afghanistan. L'effet conjugué de la distance et des contraintes liées à la vie militaire rendait Irina d'autant plus désirable pour ce jeune soldat, si l'on tient compte du fait que sa « bien-aimée » est résolument demeurée hors de sa portée. À l'époque, ces circonstances avaient fait d'Irina une sorte d'icône que l'on adore à distance sans qu'on ne désire réellement la connaître, ce qui l'avait placée dans une position assez inconfortable, où ce qui donnait de la valeur à son existence ne dépendait pas d'elle-même, mais plutôt du regard extérieur que l'on posait sur la personne qu'elle était censée être.

Entre les deux romans, une décennie s'écoule pour ce personnage, qui porte désormais en elle une immense fatigue. Dans la scène d'ouverture d'Une nuit d'amour à Iqaluit, qui met bien le ton pour le reste de l'oeuvre, Irina admet déjà être « trop vieille » à 34 ans pour dire oui à la vie, ce qui n'est pas sans rappeler la posture qu'adopte la narratrice d'Une deuxième chance pour Adam, un autre roman de Felicia Mihali a fait paraître aux éditions Hashtag, en 2018. Celui-ci mettait en scène une femme près de la retraite, dont le quotidien était formé d'une multitude de luttes minuscules visant à s'arroger un espace de liberté personnelle. Dans un monde où les femmes sont trop souvent emprisonnées dans le rôle de garde-malades, ou ce que la critique anglophone appelle le travail du care, ce travail ronge fréquemment les forces des personnages de Mihali. Ses narratrices finissent le plus souvent par prendre leur revanche sur les hommes de leur entourage en laissant constamment planer un doute sur leur engagement, et sur le degré auquel elles consentent à se rendre disponibles pour leurs partenaires.

Cette dynamique assez unique contribue à expliquer pourquoi les oeuvres de Mihali qui mettent en scène des histoires d'amour ne le font jamais sur le ton du « chick lit », ou de la littérature à l'eau de rose.

Une nuit d'amour à Iqaluit n'échappe pas à la règle. Les relations qu'Irina entretient avec un policier de la communauté produisent effectivement une impression de malaise, qui ne fait que se renforcer à mesure que l'on progresse à travers la lecture. Depuis son arrivée dans le grand nord jusqu'à l'aube de son retour à Montréal, la narratrice ne cesse d'être courtisée par un homme dont elle rejette plusieurs fois les avances, sans parvenir à lui faire respecter sa décision de ne pas nouer une relation avec lui. Même si elle admet ressentir une certaine attirance envers ce policier, la curiosité d'Irina se voit sans cesse concurrencée par sa volonté très appuyer de conserver son indépendance.

Sans qu'elle ne l'explique clairement, la méfiance prononcée dont elle témoigne vis-à-vis de celui qui deviendra, malgré tout, son partenaire, trouve sans doute son origine dans un phénomène que l'on observe chez les autres personnages féminins de Mihali, qui sont presque toujours trop sollicitées par le travail du care pour conserver l'énergie dont elles auraient besoin pour prendre soin d'elles-mêmes.

Cet aspect de l'oeuvre a particulièrement attiré mon intérêt, dans la mesure où il fait apparaître, de façon très subtile, les pratiques culturelles qui contribuent à expliquer pourquoi la parité hommes-femmes, loin d'être atteinte en 2021, a en réalité connu un recul important avec la crise sanitaire, laquelle a fait reporter davantage sur les femmes que sur les hommes le travail du care.

Ce roman poursuit également un travail de réflexion que Felicia Mihali avait déjà esquissé dans un roman qu'elle a fait paraître aux éditions Hashtag en 2019, le tarot de Cheffersville, portant sur les rapports qui unissent les communautés autochtones situées au nord du Québec non seulement avec le reste de la province, mais aussi avec le reste du monde. L'année que l'autrice a passée comme enseignante dans le cercle arctique se ressent de manière très concrète dans son écriture, qui parvient à décrire avec une grande efficacité à quoi ressemble la vie dans ces régions dont on entend trop peu souvent parler dans les médias, et auxquelles les programmes scolaires ne nous introduisent que très superficiellement.

Les difficultés qu'éprouve la narratrice de s'habituer au froid polaire font, sans surprise, l'objet de nombreuses évocations, dans un roman où la célèbre rigueur de l'hiver canadien prend une toute autre signification que celle que l'on connaît dans le sud du Québec. Dans une région où l'éloignement des grands centres urbains est loin d'être le seul défi à surmonter si l'on veut survivre aux longs mois de gel, l'absence de lumière, l'isolement, le sentiment qu'il faut sans cesser lutter contre ses éléments pour assurer sa survie, s'avèrent être des aspects impossibles à oublier du quotidien :

« Les maisons semblaient trempées dans la créosote, figées comme les figurines dans une boule de cristal. Les gens vivaient dans un état de siège, guettés par un perpétuel danger. L'air mousseux, rempli de givre était devenu irrespirable, compact. Je n'avais jamais éprouvé ce sentiment que les gens pourraient mourir si facilement et si cruellement. Nous vivions dans une ville fantôme, sans humains en vue pour des heures et des heures. » (Mihali, Une nuit d'amour à Iqaluit, p. 189)

À travers les conversations presque toujours hostiles de ses protagonistes qui vivent la « nuit d'amour » que l'on retrouve dans le titre, Mihali n'hésite pas à aborder des sujets sensibles touchant à la difficulté d'entamer un dialogue interculturel efficace avec les communautés du grand nord, qui parviendrait à dépasser la sphère des stéréotypes. C'est ainsi qu'elle fait dire à l'amant d'Irina que les représentations culturelles qui portent presque exclusivement leur attention sur les violences que subissent les femmes autochtones peuvent elles-mêmes devenir problématiques, dans la mesure où elles contribuent à enfermer ces femmes dans une position de victimes, en niant leur capacité d'agir sur le monde et sur leur communauté :

« Beaucoup de femmes se sentent diminuées par la manière dont les gens les représentent ailleurs, les artistes, les fonctionnaires du gouvernement. On ne parle que des victimes, mais presque jamais de ces femmes fortes qui tiennent ensemble la famille. » (Mihali, Une nuit d'amour à Iqaluit, p. 85)

La chasse représente un autre sujet sensible que Mihali aborde avec tact, en soulevant avec humour les malentendus qui peuvent survenir entre ces communautés de l'Arctique et le reste de la population québécoise, dont les sensibilités environnementales se marient mal avec certaines de leurs pratiques culturelles. le fait de « frapper les phoques sur la tête pour leur donner une mort rapide et sans agonie » (p. 247), fait ainsi l'objet d'une condamnation « unanime » de la part de gens qui entretiennent une vision sans doute un peu trop naïve des relations que les premiers peuples sont censés entretenir à l'égard de leur environnement naturel. Comme le rappelle la romancière, supposer que ces relations sont toujours idylliques, et qu'elles s'effectuent sans violence – voire sans ne saurait y exister aucun conflit entre les membres d'une même communauté autochtone –, cela revient trop souvent à reconduire les lieux communs que les auteurs occidentaux ont longtemps associés au mythe du « bon sauvage », qu'il faut résolument mettre de côté si l'on souhaite se familiariser davantage avec les populations qui habitent le grand nord.

Il ne reste qu'à souhaiter que, dans les prochaines années, ces problématiques continuent de faire l'objet de discussions, comme cela a été le cas après la sortie du documentaire très remarqué Je m'appelle humain, en novembre 2020, qui met en scène le parcours biographique de Joséphine Bacon.

Lien : https://mirunatarcau.wixsite..
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Bonjour,

J'ai décidé de lire Une nuit d'amour à Iqaluit de Felicia Mihali car le résumé présenté par les Éditions Hashtag m'a interpellée. «Afin de panser ses anciennes blessures, Irina déménage à Iqaluit, au Nunavut, où un poste d'enseignant est offert». Dès que j'ai lu cette phrase, j'ai su que je voulais plonger dans cette histoire. Pourquoi? Tout simplement parce que j'aime entendre parler du Nunavut. J'ai une amie et sa famille (son époux et ses deux filles) qui ont passé une année là-bas pour des recherches géologiques. Je trouve cette contrée fascinante pour différentes raisons (froid, neige, animaux sauvages, nuit/jour, etc.). Mais encore, comme je suis professeure, j'apprécie les romans mettant en scène des professeurs ou des enseignants. Alors, il me tardait de découvrir Irina et ses blessures. Il faut du courage pour aller faire face à ses fantômes au Nunavut!

Ce que raconte Une nuit d'amour à Iqaluit

Irina arrive à Iqaluit au Nunavut pour enseigner dans une école primaire francophone. Elle est blessée et elle a besoin de se reconstruire. Pour ce faire, elle choisit un ailleurs marqué par les froids extrêmes, les bourrasques de vent et les denrées rares. Dans le Nord, la nuit dure 8 mois et le soleil de minuit habite le territoire durant 4 mois. Irina découvre la vie dans le Nord. Elle côtoie des Innus bien sûr, mais aussi des chauffeurs de taxi immigrants, des collègues féminines, un agent de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Réussira-t-elle à oublier le passé et à retrouver un peu de paix et d'amour dans ce paysage de froid, de neige et de glace?

Ce que j'en pense

J'ai apprécié ma lecture pour diverses raisons. D'une part, j'ai entendu Felicia Mihali raconter dans une entrevue au Cochaux Show qu'elle avait passé une année à Iqaluit. En ce sens, son livre témoigne de sa connaissance du territoire. Ses descriptions semblent réelles. Par exemple, le lecteur ressent le froid polaire. On frissonne avec Irina! Ainsi, après les fêtes, voici le climat dans lequel est plongée l'enseignante :

«À Iqaluit, les températures avaient chuté à moins cinquante. C'était quelque chose que je n'avais jamais imaginé. Les maisons étaient secouées par des vents violents, qui dévastaient les collines. Les gens ne pouvaient s'abriter nulle part contre les rafales d'air glacé. le soleil dans le ciel était féroce, d'une lumière aveuglante. » (p. 170)

D'autre part, j'ai apprécié toutes les traductions en français des termes présentés en inuktitut. Par exemple, j'ai appris qu'Iqaluit voulait dire «endroit avec beaucoup de poissons». Je crois qu'en tant que Canadienne, j'ai un peu honte de connaître si peu le peuple inuit. Je ne suis jamais allée au Nunavut. Je ne connais pas le mode de vie là-bas. Je ne connais rien de l'inuktitut. Il y a beaucoup de solitude au Canada (les anglophones versus les francophones, les peuples des Premières Nations versus les francophones et les anglophones).Le territoire est immense et la solitude s'avère reine entre les peuples. Comme il est présenté dans le récit de Mihali, je vis avec les clichés tributaires du cinéma ou de la littérature. À cet égard, l'autrice offre à son lectorat un portrait réaliste de la vie à Iqaluit, comme la réalité migrante. Mihali relève :

«Les chauffeurs de taxi représentaient le nouveau visage d'Iqaluit. le grand récit de la communauté ne se limitait plus aux igloos, aux baleiniers et aux chasseurs de phoque, elle incluait maintenant les histoires migrantes. » (p. 250)

Je n'ai jamais imaginé que les immigrants allaient s'installer au Nunavut, plus précisément à Iqaluit. En ce sens, je suis bien heureuse d'avoir lu ce roman, car j'en ai appris énormément sur mon pays.

Comme mentionné, je ne possède pas une grande connaissance de cette partie du Canada. Mais, Felicia Mihali sait parler d'Histoire, car elle s'est spécialisée en histoire et en littérature comparée à l'Université de Montréal. Je connaissais rien des échecs des voyages des explorateurs au fil du temps. Grâce à ma lecture, j'ai une meilleure connaissance des faits entourant le Nunavut. Par exemple, le chapitre 2 porte le nom de Explorateurs et légendes. Dans ce dernier, il est question de John Davis, William Baffin, John Franklin et de leurs périples.

Si vous voulez découvrir une partie de notre Histoire avec des personnages attachants, n'hésitez pas à lire ce récit de Felicia Mihali. C'est un livre pour prendre le large, un livre pour observer la force du vent, un livre pour survivre. Parfois, il faut prendre les bonnes décisions pour assurer sa survivance à l'image des ancêtres des Innus.

Je tiens à remercier les Éditions Hashtag pour l'envoi de ce bouquin en service de presse.

https://madamelit.ca/2021/04/18/madame-lit-une-nuit-damour-a-iqaluit/
Lien : https://madamelit.ca/2021/04..
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Un roman réaliste qui puise dans le quotidien convenu d'Irina, le personnage principal autour duquel se trame toute l'histoire. Elle fuit sa propre vie banale de Montréal, vie devenue un peu moins commune depuis que le soldat Yannis Alexandridis, alors qu'il servait en Afghanistan, a fait d'elle une illusion et l'avait trainée dans une histoire d'amour virtuelle et à [grande] distance, dans "La Bien-aimée de Kandahar/The Darling of Kandahar" (livre sorti en 2016. À peine sortie de cette histoire irréelle, elle s'enfonce dans un autre malheur, bien réel cette fois-ci.
Pour s'affronter et se comprendre dans son rapport aux autres, dans son rapport à la vie, Irina décide de s'exiler près du Pôle Nord, à Iqaluit, dans la province de Nunavut, où elle accepte un poste d'enseignante pour une année scolaire.
Des fragments historiques liés à la découverte et au développement de ces territoires lointains parsèment le roman et enrichissent le lecteur. Nous apprenons des choses vouées à demeurer à jamais inconnues pour nous. du passé au présent, l'histoire dans le Grand Nord enchaîne une vie très rude où le froid tue rapidement, le soleil se montre en triple sur le ciel et les ondes magnétiques polaires dérangent les esprits de ceux et celles qui s'y aventurent. Les hommes blancs tentent de s'adapter. Face à eux, des autochtones inuits s'efforcent de préserver leur savoir ancestral : tuer un ours polaire qui s'approche trop de la ville avant qu'il ne tue pas lui les habitants, chasser et manger le phoque ou du poisson cru, cueillir des baies encore gelées, etc. Tout cela en collectionnant des boutons – signe de la sophistication du monde civilisé. Nous plongeons dans cet univers authentique grâce à Felicia Mihali qui réussit à nous faire non seulement imaginer, mais sentir littéralement le Grand Froid de/dans l'humain.
En lisant ce livre, bien installée sous un doux soleil printanier, en sirotant mon thé fumant, je frissonnais souvent, j'avais presque envie de « me couvrir » quand je devais suivre Irina de son appartement à l'école où elle enseignait et où elle devait se rendre par des matins à moins 56 degrés, ou pire.
Un livre qui se lit très facilement, un récit qui nous « envoûte » jusqu'à la fin par son exotisme bigarré : des banquises à l'ananas, rien de mieux par ces temps de confinement que de voyager … Ailleurs.
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J'ai commencé à lire avec curiosité, et …j'ai adoré d'un bout à l'autre ! J'ai aimé cette belle écriture qui parle d'un monde lointain qu'on découvre avec étonnement, loin de clichées. J'ai lu ses descriptions de la rude vie des Inuits en ayant l'impression de regarder par-dessus la clôture du voisin. J'ai bien aimé ses références historiques, avec une solide documentation. J'ai remarqué son art à construire les personnages, et à les dévoiler au compte-goutte. J'ai aimé leur profondeur, leur complexité et leur certaine marginalité. J'ai adoré sa façon de dérouler l'intrigue, à la manière presque d'un polar, en la distillant lentement dans un grand alambic, d'où elle sort goute à goute, parfumée et avec la puissance d'une eau de vie.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
A une heure de l'après-midi, l'obscurité et le froid s'emparait de l'endroit. En un clin d'oeil, le soleil glissait sous l'horizon et la nuit polaire se fermait comme un rideau. Pendant la dernière semaine, le ciel ressemblait à un ruban fluide entre les collines blanches et le couvercle foncé de l'univers. Le court-métrage de la journée de quatre heures se déroulait à grande vitesse dans cet espace vide. Vers dix heures du matin, la lumière brumeuse de l'aube s'illuminait d'une tente orange qui éclairait timidement les collines jusqu'à midi. Ensuite,elle se ternissait rapidement à l'arrivée du crépuscule qui traînait au dessus de la baie pour une heure. Le soleil allait se coucher sans même avoir touché l'horizon, évanoui entre les eaux glacées et le couches d'ombre du ciel qui semblaient contenir l'univers entier.
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À Iqaluit, les températures avaient chuté à moins cinquante. C’était quelque chose que je n’avais jamais imaginé. Les maisons étaient secouées par des vents violents, qui dévastaient les collines. Les gens ne pouvaient s’abriter nulle part contre les rafales d’air glacé. Le soleil dans le ciel était féroce, d’une lumière aveuglante.
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Les chauffeurs de taxi représentaient le nouveau visage d’Iqaluit. Le grand récit de la communauté ne se limitait plus aux igloos, aux baleiniers et aux chasseurs de phoque, elle incluait maintenant les histoires migrantes.
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Cependant, comme tout individu arrivé dans le Nord, moi aussi j’étais en mission. Son but était d’oublier.
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