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Critique de eternel
Pas facile au premier abord de rentrer dans l'oeuvre et les images de cet artiste atypique soviétique. C'est là qu'intervient l'auteur de cette monographie, Gilda Williams. Elle est remarquable en nous fournissant les clés pour dompter et s'approprier le travail de Mikhailov et entrer dans son univers.
Celui-ci est une vision de la société soviétique dans le plus banal de son quotidien. Tout en respectant les strictes règles de la photographie sous le régime soviétique: pas de nu, pas d'atteinte à la puissance soviétique, pas de photo pris au delà du premier étage et de toute structure étatique sans autorisation, Mikhailov les détourne pour mettre le doigt sur l'absurde de ce régime et de sa fin annoncée.
Il ne juge cependant ni la femme, ni l'homme soviétiques qui ne sont que les acteurs-pantins d'un système qui leur échappe.
Celui-ci est une vision de la société soviétique dans le plus banal de son quotidien. Tout en respectant les strictes règles de la photographie sous le régime soviétique: pas de nu, pas d'atteinte à la puissance soviétique, pas de photo pris au delà du premier étage et de toute structure étatique sans autorisation, Mikhailov les détourne pour mettre le doigt sur l'absurde de ce régime et de sa fin annoncée.
Il ne juge cependant ni la femme, ni l'homme soviétiques qui ne sont que les acteurs-pantins d'un système qui leur échappe.
