Ce dernier des trois tomes des « Cent mille chants » de
Milarépa traduit par
Marie-José Lamothe est principalement marqué, au début du livre, par sa rencontre avec “le moine” (comme l'appelle Milà), Djè-Gampopa fondateur monastique de l'ordre Kagyü. Viennent ensuite les départs de Rétchung Dorjë Drak, jusqu'à l'ultime séparation dans une narration sublime, ainsi que sa rencontre épique avec Dampa Sengué. Dans sa touchante guidance sur la voie de l'éveil de sa jeune soeur Péta, Milà-Djè nous révèle son humanité, comme avec Rétchung.
Milarépa livre ici la moelle de sa vie, son héritage spirituel, en particulier dans les derniers chapitres sous forme “testamentaire”.
Ayant tout transcendé de sa vie, vivant dans l'absolu de la vacuité de sa réalisation, bien qu'intensément présent et chaleureux dans sa compassion (pouvant sembler difficile à absorber et supporter pour beaucoup !), sa manifestation devient de plus en plus éthérée, jusqu'à se résorber dans cette vacuité spatiale... nous accédons à l'étrangeté de son accomplissement dans la pleine Complétude...
Milarépa demeure près de nous et nous échappe totalement... impressionnant et déroutant !
Merci à toi
Marie-José Lamothe, femme inspirée..., où que tu sois, près de son Être sans doute, pour cette belle oeuvre !
Lien :
http://camisard.hautetfort.c.. Commenter  J’apprécie         00