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“Sergio O'Kane demandait à Damián Lobo à quel poisson il s'identifiait le plus :
-Au requin, à la sardine…?”, or il s'avère que ce dernier s'identifie à la muréne, un poisson qui n'a pas l'instinct grégaire et se fond dans le paysage.
Le Sergio O'Kane en fait n'existe pas. C'est une construction mentale à laquelle Damián Lobo recoure pour se parler à lui-même. de plus ces rencontres avec l'être imaginaire sont publics ( toujours imaginaires ), la rencontre étant retransmise à la télévision dans le monde entier, avec une traduction simultanée dans les pays où l'on ne parle pas espagnol. Voici le passe-temps vital de Damián, licencié à quarante trois ans solitaire et paumé.
Un début qui donne d'emblée le ton de l'aventure qui va suivre. Celle-ci démarrant avec le vol dans une brocante, par Damián, d'une épingle à cravate en or portant les initiales de Sergio. Suite au vol, essayant de fuir l'agent de sécurité, le voici coincé dans une armoire « .... comme la murène qui reste dans sa crevasse sous-marine ». L'armoire vendue, il s'incruste chez Lucia, Fede et Maria et se métamorphose en voyeur et un domestique invisible à tout faire,......la suite en direct sur la chaîne “L'Imaginaire”, qui bat des records d'audience 😄.....du moins pour un temps. Un livre qui m'a fait penser à « Locataires », le film du cinéaste sud-coréen Kim Ki-Duk.

A travers cette fable burlesque originale, l'écrivain espagnol Juan José Millas aborde de nombreux sujets sérieux, de problématiques actuels,
dont la télé-réalité et son voyeurisme avec l'étalage de la vie privée à audimat record,
et la difficulté de vivre dans les conditions économiques et sociales actuelles avec le chômage et la solitude en hausse, d'où le recours à des mondes imaginaires ou virtuelles où chacun peut endosser l'apparence de ce qu'il voudrait être et avoir un interlocuteur.
Un clin d'oeil aussi à la notion de “liberté”, cette liberté fictive que nous ne cessons de revendiquer, liberté d'exister (« se construire une identité propre. »), et d'avoir droit à la vie qu'on désire.
Avec l'invention d'un interlocuteur imaginaire comme O'Kane, un autre clin d'oeil à la création littéraire, qui finit par échapper à l'emprise de l'écrivain, « Sergio O'Kane, oui. le problème, c'est qu'une fois bien construit, il a commencé à prendre des initiatives. Il faisait et disait des choses qui ne me traversaient pas l'esprit avant. ».

Un récit léger et intéressant, où l'auteur mélange habilement réel et irréel, et où la vraie vie du protagoniste se passe dans son imaginaire. Un imaginaire foisonnant, qui semble bien séduisant 😄 , comme le livre d'ailleurs, avec une fin surprenante !

“Le sujet aliéné n'est pas conscient de son altérité. D'où le succès de ces systèmes politiques et économiques, dont le principal soutien est apporté précisément par ses victimes.”


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Premier livre lu pour le prix des lecteurs "Étranges Lectures" par la bibliothèque de Saint Geyrac. C'est dans un roman de littérature espagnole que l'on pourrait croire loufoque que j'entre, et qui pourrait se passer n'importe où. Un huit clos drôle et saisissant de par son personnage : Damián, qui nous fait le récit de son étrange disparition.

Il est seul, a perdu son emploi, et rumine sans cesse. Il a pour ami un personnage qu'il se crée, et pour ce mystérieux compagnon, il va commettre un petit larcin qui va le mener loin. Loin, mais pas en distance, juste en esprit. Sa vie va se résumer à côtoyer une famille et prendre des décisions pour elle. Jusqu'où ses idées le mèneront-elles?

"Il lui racontait, à travers une interview imaginaire qu'il prolongeait du matin au soir, tout ce qui lui arrivait."

Qui ne s'est jamais parlé à soi-même! Mais où se situe le raisonnable de l'extravagant? Doté d'un certain humour l'auteur nous entraîne dans les péripéties de Damián, dans les méandres de ses réflexions sur la vie, dans une psychose sans retour.

"Plus Damián s'identifiait à ces êtres qui reviennent de la mort afin d'aider leurs proches, moins O'Kane devenait indispensable."

Voici un récit qui se lit facilement, qui nous fait sourire mais tristement. Je pense que s'il était passé en film il ferait un peu flipper… Je préfère la couverture du livre poche qui reflète très bien l'histoire. Un roman contemporain qui, s'il n'était pas écrit situé à Madrid, pourrait se passer n'importe où ailleurs, pourvu qu'il y ait une grosse armoire en chêne… Un titre un peu long peut-être, seul petit bémol, surtout lorsque l'on pose son ressenti un peu partout. Une chouette découverte.

Lien : https://passionlectureannick..
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Qui pour une petite fable surprenante, remplie d'humour, de légèreté et d'intelligence ? Pour les amateurs du genre ou les curieux de nature, découvrez sans attendre Où l'on apprend le rôle joué par une épingle à cravate, le nouveau roman de l'auteur espagnol Juan José Millás paru chez Plon dans la collection Feux Croisés. Lettres it be vous dit pourquoi il ne faut pas rater ce livre, juste un peu plus bas !


# La bande-annonce

Damián Lobo, quarante ans, vit à Madrid dans une solitude extrême depuis qu'il a perdu son emploi. Sergio O'Kane, son ami imaginaire, est son seul confident.

Un jour, afin de faire un cadeau à Sergio, Damián vole une épingle à cravate, puis fuit dans les dédales d'un marché d'antiquités et se cache dans une grosse armoire en chêne pour échapper aux vigiles. Avant qu'il puisse en sortir, le meuble est acheté et aussitôt livré dans la chambre de Lucía et Federico, où Damian s'installe en se calfeutrant dans l'armoire.

S'il veille à ce que sa présence passe inaperçue, Damián reste néanmoins de longues heures à observer les membres de la famille et s'occupe des tâches ménagères. Très vite, il prend goût à sa nouvelle existence de bon génie utile et bienveillant, mais osera-t-il un jour révéler son existence et sortir de sa cachette ?


# L'avis de Lettres it be


Journaliste de métier, immiscé dans l'écriture depuis 1990 avec La solitude, c'était cela (« La soledad era esto », traduit en français en 1992 et récompensé du prix Nadal), Juan José Millás est un auteur depuis reconnu pour ses romans et travaux en tous genres. Il revient avec un roman surprenant, en décalage avec ses précédents écrits, et qui vient tout juste de paraître en France : Où l'on apprend le rôle joué par une épingle à cravate.


Ça pourrait être du Stephen King où un être inquiétant prendrait possession d'une armoire pour mieux vivre dans le secret au côté de ses congénères. Ça pourrait être du Cervantes où un homme rongé par la solitude s'inventerait des mondes et des doubles jusqu'à faire entrer toutes ses fictions personnelles dans sa vie de tous les jours. Et si c'était tout cela à la fois, et peut-être même bien plus encore ? Juan José Millás offre avec son nouveau livre une véritable fable, à la fois loufoque et décalée, mais aussi terriblement profonde et inscrite dans son époque. Un homme seul, trop seul, et qui s'est inventé au fil du temps une amitié avec un présentateur de télé va se retrouver au gré du hasard enfermé dans l'armoire d'une chambre à coucher. Pris au piège, il n'aura alors d'autre choix que celui de rester et vivre ici, dans le plus grand secret.


L'enfermement, la solitude, le côtoiement au plus près d'existences qui nous sont inconnues, l'imagination qui prend le pas sur le réel… Autant de thématiques forcément inscrites dans notre temps et que l'auteur espagnol s'amuse ici à faire cohabiter pour un résultat surprenant, aussi hilarant que réflexif.


Découvrez la suite de la chronique sur le site de Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Damián Lobo, quarantenaire madrilène vient de perdre son emploi. Il vit isolé et parle seulement à Sergio O'Kane un présentateur télé, totalement imaginaire, son seul confident. En balade dans une galerie marchande, il chaparde une épingle à cravate siglée SO qu'il veut offrir à Sergio puisqu'elle a ses initiales. Damián y voit un signe. Pour échapper aux vigiles, il se réfugie chez un antiquaire dans une vieille armoire. Mais l'armoire est achetée et très vite livrée chez Lucia et Federico un couple gangrené par les habitudes et les soucis financiers. Damián bricole l'armoire et s'y installe, totalement invisible aux membres de la famille, le couple et sa fille adolescente. Bientôt, Damián sort lorsqu'il est seul, se met à ranger la maison, faire les tâches ménagères, préparer à manger. seule Lucia se pose des questions.

Étrange et un peu flippant lorsqu'on imagine qu'un homme vit calfeutré dans un placard d'une maison, qu'il y entend tout, se balade dans la journée et participe activement aux tâches ménagères. Ce ne serait que cela, ce serait bien, et je pense que beaucoup signeraient le contrat, heureux d'être débarrassés des corvées. Mais on se demande jusqu'où ira Damián. A priori, pas de mauvaises intentions, mais un homme qui parle à un ou plusieurs amis imaginaires tout en se cachant, ce n'est pas très rassurant.

Juan José Millás écrit une fable, une histoire barrée à la fois drôle et plus profonde qu'il n'y paraît. Elle questionne sur la vie moderne, la solitude, l'inactivité après la perte d'un emploi, le monde virtuel, Internet et les réseaux sociaux qui, pour certains les empêchent de vivre normalement dehors. J'entends normalement, sans portable, connexion, tablette, etc etc. Il y est aussi question de ce qu'on peut voir à la télé : Sergio O'Kane est, dans la tête de Damián présentateur d'une émission racoleuse, faite de confidence les plus inavouables pour faire monter les audiences. Mine de rien donc, le romancier espagnol critique assez férocement notre société actuelle dans laquelle malgré nos multiples connexions, nous n'avons jamais été aussi seuls.

Son histoire est inquiétante, drôle parce qu'évidemment on rit de la situation et des remarques de Damián qui ne sait plus trop s'il est dans la réalité ou pas -nous non plus parfois, il faut faire l'effort de se replacer dans la tête du héros tant ses réflexions et sa vie cachée nous entraînent. Avec talent et humour, Juan José Millás rend ses situations crédibles, et le lecteur que je suis de s'imaginer -pas nécessairement de le souhaiter- un homme -ou une femme, je ne suis pas sexiste- dans un placard qui sortirait et se baladerait chez moi, ramassant ici une chaussette qui traîne, retapant là le canapé avachi... Rudement convaincant et bien fait ce roman qui jusqu'à la fin tient plus que ses promesses, moi qui le pensait être un joyeux divertissement uniquement.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Damián Lobo, célibataire quarantenaire, vit à Madrid dans une solitude extrême et anormale. Il est depuis peu au chômage, avoir travaillé pendant vingt-cinq ans au service technique d'un magasin de matériel de construction. La seule personne avec qui il échange est une espèce d'ami imagi-naire, Sergio O'Kane, un présentateur de télévision qui l'invite régulièrement dans son émission très grand public. Damián lui raconte sa vie : ne pouvant avoir d'enfant, ses parents ont adopté une petite fille chinoise âgée de deux ou trois mois qu'ils ont prénommée Desiré ; sa mère est contre toute attente tombée enceinte trois ans plus tard ; ses parents, critique de cinéma et professeur de chimie, ne lui ont jamais accordé d'attention ; il a vécu une relation incestueuse avec sa grande soeur adoptive ; il nourrit depuis une obsession pour les Chinoises…
Un jour, alors qu'il se promène dans un marché d'antiquités, Damián vole une épingle à cravate pour son ami imaginaire. Un agent de sécurité le voit. Il fuit et se cache dans une grosse armoire en chêne, en attendant que le marché ferme pour pouvoir sortir. Mais entre-temps quelqu'un achète le meuble et le fait immédiatement livrer dans un pavillon de la banlieue de Madrid. L'armoire est placée dans la chambre à coucher. Damián ne parvient pas à en sortir et va petit à petit cohabiter avec la famille qui ne s'aperçoit naturellement pas sa présence : Lucía, Fede et leur fille adolescente María.
Lucía a reconnu l'armoire de ses grands-parents, liée à des souvenirs de son frère jumeau, Jorge, mort du tétanos à l'âge de sept ans. Damián sort quand le couple part travailler. Il commence à s'occuper des tâches ménagères et très vite, il prend goût à sa nouvelle existence de fantôme utile et bienveillant. Il se connecte souvent sur Internet à partir de l'ordinateur de l'adolescente. Croyant aux phénomènes paranormaux, Lucía pense qu'un esprit bienfaisant est venu avec l'armoire. Quant à Fede et María, ils ne s'aperçoivent de rien.
Damián continue de participer à ses émissions de télévision imaginaires, mais cette fois avec un journaliste de renom pour une émission de qualité.
Lucía doit se rendre dans le nord du pays, au chevet de sa mère souffrante. Profitant de l'absence de sa femme et de sa fille, Fede fait venir son amante, l'employée de sa boutique de jouets. Se sen-tant de plus en plus proche de Lucía dont il n'a vu que le visage que sur les photographies du salon, Damián décide de se débarrasser de Fede…

Juan José Millás réussit avec Où l'on apprend le rôle joué par une épingle à cravate un tour de force inouï : raconter une histoire sur-réelle en happant le lecteur de la première à la dernière page. Il manie incontestablement l'art du récit. Les personnages, à commencer par le protagoniste, sont excellemment bien construits : froids, fragiles, complexes, profondément humains.
Le thème de la solitude, qui traverse toute l'oeuvre de l'écrivain, est très présent dans Où l'on apprend le rôle joué par une épingle à cravate. Celle du héros semble à la fois pathologique et maîtrisée.
Une réflexion sur les médias actuels traverse le texte : le radioréveil du couple qui débite des faits divers, les présentateurs de télévision et les différentes astuces pour gagner de l'audience, dont les détails sordides, intimes, les larmes, Internet et ses multiples forums sur les fantômes et autres qui deviennent parfois des sujets d'actualité, etc.
Malaise, sourire, tendresse, tension – Damián va-t-il être découvert, d'abord par l'agent de sécurité, puis par Lucía ou Fede ou leurs voisins ? –, les émotions du lecteur oscillent à mesure qu'il avance dans le récit. L'érotisme est très présent.
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Un quadragénaire plombé par une solitude extrême, une petite famille dans un quartier pavillonnaire de Madrid, une vieille armoire en chêne, une émission de télévision imaginaire et une forte dose de voyeurisme: voici les ingrédients de ce roman à la fois déjanté et inquiétant. Damián Lobo, le personnage principal, perd soudainement son emploi. Plus seul que jamais, il lutte contre une vie vide de sens en s'adressant à son interlocuteur imaginaire, Sergio O'Kane, présentateur d'une émission de télévision racoleuse. Mais le véritable point de départ de cette histoire loufoque est encore plus absurde : Damián Lobo vole une épingle à cravate portant les initiales de son confident imaginaire et se réfugie dans une vieille armoire chez un antiquaire pour échapper aux vigiles. Aussitôt vendue, cette armoire atterrit dans la chambre de Lucía et Federico, parents d'une jeune adolescente. Damián Lobo y élit domicile, et ne se contente pas de s'y cacher pour observer cette famille à laquelle il dérobe progressivement toute intimité : il prend en charge les tâches ménagères en leur absence et se complaît rapidement dans cette nouvelle vie de fantôme du logis. Il perd contact avec le monde extérieur et redoute peu à peu toute rechute dans la réalité... Débute alors un récit schizophrénique, dans lequel Damián Lobo ne parvient plus à faire la part des choses entre sa vie de parasite et sa perte totale de dignité, dont il prend peu à peu conscience... La plume rythmée et efficace de Juan José Millas signe un roman original, drôle et dérangeant, qui brouille joyeusement les frontières entre réel et virtuel et qui interroge avec légèreté et pertinence notre monde moderne, ses multiples dualités et leurs limites.
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Damian Lobo vit seul à Madrid et pour se tenir compagnie s'est inventé une vie assez populaire où il participe à des émissions radio ou TV que Sergio O'Kane anime. Nous suivons son dialogue intérieur et ces émissions. Un jour voulant faire un cadeau à son animateur préféré, il vole une épingle de cravate et pour échapper aux vigiles se cachent dans une armoire qui est rapidement achetée et livrée avant qu'il n'est pu en sortir. Il va vivre caché à observer la vie de cette famille pendant des semaines, peut être des mois ...

C'est un roman à la fois drôle et triste. Drôle pour cette extravagance de vie et la façon dont l'auteur l'écrit. Triste quand on voit la psychose prendre le dessus sur la vie. Damian ne vit plus pour lui mais pour cette famille, pour le succès de ses émissions imaginaires.

C'est une belle découverte un roman un peu absurde comme les espagnoles savent le faire.... j'imagine bien un film tirée de cette histoire d'ailleurs.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Un roman qui,sous certains aspects, m'a rappelé le cinéma de Pedro Almodovar.
L'histoire se passe à Madrid avec une bonne dose de grotesque et de tragi-comédie. Les sentiments et les aspirations de Damian, le personnage principal se dévoilent peu à peu comme des poupées russes.
Certaines pages sont empruntes de l'esthétique "kitsch" almodovarienne et les dialogues surréalistes et à la fois naturalistes de Damian avec O'Kane et Iñaki m'en ont rappelé d'autres tout aussi délirants de certaines scènes d'Almodovar. Enfin, la mort,sous la forme d'assassinat et d'accident, telle une solution manifeste apparaît dans la droite ligne de la philosophie de ce cinéaste lorsqu'elle vient, comme ici, égratigner la société éduquée dans la tradition judéo-chrétienne.
Le point de départ? Damian, un chômeur, vole un jour un bibelot sur une brocante et pour échapper au service d'ordre, se cache dans une armoire qui sera vendue et transportée au domicile de Fede et Lucia. Damian, depuis cette cachette qu'il décide de transformer en son nouveau lieu de vie, observe cette famille et va se rapprocher du coeur, des peurs et des rêves de Lucia, tout comme il va prendre conscience de tout ce dont il est capable en se sentant vivant. L'habileté de Juan José Millas donne à cette histoire une tension extraordinaire qui nous attrape dès le début.
A découvrir absolument, en espagnol ou traduit!
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