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sur 201 notes
A Cane, dans les montagnes de Pennsylvanie, il y avait du rose et des bonbons. le rose des néons du parc d'attractions de Candyland, le rose de la vie heureuse d'une petite ville prospère grâce à son industrie minière florissante. Aujourd'hui Candyland et les mines ont fermé, mais, dans l'ancien "coeur sucré de l'Amérique", il reste les bonbons fabriqués par Sadie dans sa confiserie, les plus beaux et les meilleurs du monde.
A Cane, coin perdu dans les Appalaches, il y a du blanc, chaque hiver, qui recouvre tout d'un manteau de pureté. Mais ne laissez pas votre coeur s'attendrir devant ce trompe-l'oeil neigeux...
Parce qu'à Cane, ville déshéritée de la Rust Bell, c'est le noir qui domine et envahit tout, les coeurs, les esprits et même les poumons. Les habitants en broient depuis le déclin des mines et la "reconversion", en toute impunité, de Candyland en centre local de fabrication de meth.
A la misère financière et intellectuelle, à l'alcool et à la drogue, il faut ajouter la violence pour que le tableau soit d'un noir profond. En l'occurrence c'est Thomas, 34 ans, le fils de Sadie, qui vient d'être assassiné par Allison. L'un gendre idéal et l'autre camée notoire dont le père a été condamné pour meurtre, on se demande pourquoi ils étaient en couple. le grand amour, peut-être. Mais à Candyland, rien n'est moins sûr... C'est l'inspecteur Braxton, alcoolique et à deux doigts de la retraite, qui hérite de cette sombre affaire. Simple en apparence, elle l'oblige néanmoins à remonter le temps et à démêler des noeuds enfouis sous les tapis depuis 34 ans. A cela s'ajoutent la disparition de trois gamins, et la rencontre de Sadie et Danny, le père d'Allison. Rencontre qui pourrait être un conte de fées, mais à Candyland...
Ambiance et relations malsaines, violence, perversités, corruption, crimes sordides, Cane est un bled où le rêve américain s'est pitoyablement échoué sur un tas de charbon, et qui donne un avant-goût de l'enfer : "Voilà ce qu'était Cane : les ruines d'une cité oubliée. Sodome et Gomorrhe, une merde de chien collée à la semelle de Dieu". le contraste est d'autant plus frappant avec le comté voisin, rural, où vit une communauté amish, qui vaque paisiblement à ses occupations bien loin de la vie moderne. L'ancienne patrie de Sadie, qui s'en est enfuie 34 ans auparavant.

Une construction magistrale faite de flash-backs et de rebondissements, des personnages très aboutis, profondément marqués par la vie, l'amour ou son absence, dans un environnement des plus glauques, avec cependant quelques lueurs d'espoir au loin. L'écriture est puissante et sonne juste, sans pathos ni froideur, avec ce qu'il faut d'empathie là où il faut. Malgré quelques longueurs et quelques incohérences (me semble-t-il : pas sûre que le "trajet" de la pièce d'or soit toujours vraisemblable. Et l'épilogue de l'accident de Danny me laisse perplexe), voilà un roman très fort.
Je n'ai aucune intention d'aller à Candyland, mais j'ai bien envie de lire l'autre roman de Jax Miller.
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Violent , beau, sordide, gourmand, noir , sombre, et tragique,
et violent ...

Welcome to Candyland : son ancien parc d'attraction, ses villes minières abandonnées , sa communauté Amish et ses montagnes où vivent les damnés , les fracassés de la vie ...
Entre l' inspecteur Braxton au mariage corrosif , son cousin Danny , anciennement condamné pour meurtre , Ruby qui "gère" avec ses frères , le trafic de meth et Sadie, ancienne Amish qui tient la meilleure confiserie du monde , quel est le point commun , le point de rencontre ?
Tout a l'air de commencer avec l'assassinat du fils de Sadie , mais" tout" remonte bien plus loin ... " Mais c'est quoi votre problème dans ce foutu patelin? Tout est un secret, tout le monde est corrompu jusqu'à la moelle, et les flics qui ferment les yeux... Vous vous rendez compte à quel point cet endroit est merdique, non ? Ou vous êtes trop habitués ?"
De la pauvreté intellectuelle , à la dépendance (meth , alcool) , de l'ennui à la corruption, Jax Miller n'en finit plus de nous raconter l'Amérique des paumés , des bouseux , des tordus .
" Les Infâmes" était violemment rock , ce deuxième roman est étrangement noir et lumineux . Au delà du sombre, percent des lueurs d'amour : du premier amour, à celui de la dernière chance , de l' amour d'une mère pour son enfant mais aussi de deuils impossibles à faire , de jalousie .
Et lumineux aussi par la beauté des créations sucrées de Sadie et l'écriture imagée de l'auteur ...
Sadisme , violence et perversions opposés à la vie simple , naturelle et réglée de la communauté Amish , Jax Miller oscille toujours entre la beauté et l'horreur et c'est cette dernière qui l'emporte...
Mais "tout" aurait pu être évité ...
Welcome to Candyland , âmes sensibles s'abstenir...
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Sadie Gingerich est une ancienne Amish qui a quitté sa communauté alors qu'elle avait 16 ans, dans des circonstances troubles.

Aujourd'hui, ce qui l'inquiète, c'est que son fils, Thomas, a disparu.

Il sera finalement retrouvé par l'inspecteur Braxton, mais mort et à moitié dévoré par les ours.

Braxton, c'est ce flic alcoolique et malheureux, prisonnier de son couple et de ce comté de Cane en Pennsylvanie. Mais c'est aussi le seul en qui les familles locales ont confiance, notamment les Heinz, grands contrebandiers de meth dans la région et qui eux non plus ne voient pas revenir plusieurs de leurs enfants.

Lorsque Sadie tombe amoureuse de Danny, elle ignore encore que c'est sa fille qui a tué Thomas et personne ne sait encore pourquoi.

Mais dans ce comté, les apparences sont parfois trompeuses et les monstres ne sont pas forcément ceux que l'on croit.

A mon avis :
Après « les infâmes », qui lui aura valu le prix Transfuge du meilleur polar étranger en 2015, Jax Miller revient avec ce nouveau polar noir «Candyland».

Encore une fois c'est une réussite.

L'intrigue est bien menée, avec des rebondissements inattendus fréquents, dans une atmosphère très bien décrite et qui permet au lecteur d'entrer facilement dans l'ambiance du récit, entre villes minières à l'abandon, ruralité, pauvreté et contrebande...

Quelques histoires parallèles permettent de mieux cerner les personnages principaux, qui prennent de la consistance au fil du récit et qui alimentent également le suspens jusqu'à la fin.

L'originalité de ce roman policier repose aussi sur la confrontation de ces personnages de cultures différentes qui ne se comprennent pas forcément mais dont les secrets sont à l'opposé de ce à quoi on pourrait s'attendre.

En somme, c'est un très bon polar, parfois sombre et dur, dans un environnement éclectique qui enrichit à la fois le lecteur et la lecture.


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Je continue la découverte de cette auteure et je ne vous cache pas mon plaisir.
Une histoire qui se déroule dans une petite ville avec ses secrets, sa communauté amish, la drogue ( hé oui la meth est très présente dans ces petites villes et représente une des seules façons de gagner de l'argent) et la gnole.
Des familles qui se supportent, qui se détestent, qui dirigent la ville, des rancoeurs, des rancunes, une vieille histoire qui resurgit.
Les personnages ont tous leur côté sombre, leurs secrets, ils essaient d'avancer tant bien que mal avec leurs blessures, de s'en sortir, de vivre avec leurs péchés.
Un roman auquel j'ai accroché dès le départ, très prenant, des rebondissement inattendus, les méchants et les gentils ne sont pas ceux que l'on pourrait croire. le roman m'a plusieurs fois surprise car je ne m'attendais pas à la tournure de certains événements, ni de la direction prise par l'histoire.
Je ne me lasse pas de cette auteure.
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Comment est-ce possible ? Comment une jeune auteure, à son (seulement) deuxième roman, peut-elle faire preuve d'autant de maîtrise et de maturité ?

Le premier roman de Jax Miller, Les infâmes, avait déjà fait forte impression. On y découvrait une lumière noire braquée sur une partie de l'Amérique, une peinture au vitriol laissant des marques indélébiles.

Mais que dire alors de ce second livre ? Comment ne pas tomber dans la dithyrambe excessive alors que j'ai juste envie d'énumérer les superlatifs.

Candyland est un livre tellement fort qu'il marquera mon esprit pour très longtemps. Combien de romans m'auront fait ressentir autant d'émotions contradictoires, autant d'enthousiasme pour chaque chapitre lu ? Ils sont peu, vraiment peu. Subjugué, chamboulé, sidéré, enthousiasmé…

Jax Miller est américaine, elle a donc une légitimité pour raconter l'Amérique (profonde) – la ceinture de rouille de l'Amérique, comme l'endroit est décrit dans le livre. Mais elle vit désormais en Irlande, et j'imagine que sa manière d'écrire en a été peut-être influencée.

Car ce qui frappe en premier, c'est la qualité d'écriture de la dame, d'une incroyable maturité, donc. Oserais-je dire que j'ai parfois pensé au sieur Ellory, en version plus cynique, avec cette manière de décrire l'Amérique d'un oeil anglo-saxon (au sens large du terme). le genre de maîtrise qu'on retrouve habituellement chez un auteur ayant écrit nombre de récits…

L'histoire se déroule dans un coin paumé des USA, entre une ancienne sur-polluée cité minière et les montagnes des Appalaches (point commun avec Délivrance, ce n'est sans doute pas un hasard, par son coté parfois bestial). Et puis, il y a la communauté amish, omniprésente tout en étant à part de cette société américaine profonde.

Plusieurs communautés vivant presque en autarcie, pourtant interconnectés à travers ce récit. Un microcosme sur de vastes étendues et comme une sorte de lien de consanguinité malsain entre tout ça. On y retrouve des thèmes déjà évoqués dans son premier roman, comme l'enfantement et les communautés, justement.

Jax Miller nous rejoue la partition des quatre saisons, en quatre temps, à travers ce récit sublimement construit entre passés – au pluriel ! – et présent. Une intrigue, loin d'une sucrerie, d'un noir profond mais où pointent des rais de lumière qui lui donnent un relief particulier. de vraies montagnes russes d'émotions !

Certains passages sont d'une violence difficilement supportable mais toujours d'une justesse incroyable. Certaines surprises sont tellement dingues que j'ai dû faire des pauses pour mieux m'en imprégner (et m'en remettre…). Rien n'est gratuit et l'amour est tout aussi présent, aussi fort (et pervers) que le reste.

Et que dire des personnages… Jax Miller a pris soin de parfaire aussi bien ses protagonistes masculins que féminins. Des êtres marqués dans leurs chairs tout comme dans leurs âmes. Avec l'environnement dans lequel ils se meuvent, ce sont eux le centre du roman, le sens du tout. Surtout que l'auteure prend le temps de développer cette intrigue aux multiples ramifications (575 pages), sans qu'il n'y ait aucune longueur pour autant.

Avec Candyland, Jax Miller, par son écriture racée et super expressive, par son intrigue ahurissante et par ses personnages mémorables, nous propose un roman noir crépusculaire qui frise la perfection. Inoubliable.
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Donnez les mêmes ingrédients et la même recette à plusieurs cuisinières, elles ne vous serviront pas le même plat. Mais il est sûr que la réalisation de l'une d'entre elle sortira nettement du lot et vous marquera plus que les autres.

C'est un peu ce qui m'est arrivé à la lecture de Candyland de Jax Miller, traduite par Claire-Marie Clévy : une impression immédiate de déjà vu dans les ingrédients du pitch de départ avec un village paumé, des dealers de meth, des Amish, un fait divers sordide qui fait ressortir les vieilles histoires du passé, un flic alcoolo et son cousin abstinent, et j'en passe… Sauf que Jax Miller possède un talent étonnant pour mettre ces éléments en scène rendant finalement Candyland particulièrement original et fatalement addictif !

C'est bien entendu en raison de la solidité de son intrigue, noire à souhait et qu'elle tient sans faiblesse d'un bout à l'autre de ses 640 pages, plaçant ci-et-là quelques contrepieds crédibles et bienvenus, histoire de ne pas laisser son lecteur dans le confort douillet d'un polar conventionnel.

Mais c'est sans doute dans le travail de ses personnages que Jax Miller emporte la mise : tour à tour attachants, intrigants ou repoussants selon le degré d'avancée dans l'histoire, ils sont tous mis à nu et placés face à leurs faiblesses : Sadie au corps et à l'esprit meurtris ; Braxton l'amoureux qui traverse le temps ; Allison en quête de salut ; Thomas l'angelot maléfique ; Et aussi Ruth et Levi, les Amish éclairés ; ou Deb l'épouse ambiguë ; sans oublier Ruby, l'émouvante harpie sans foi ni loi…

À Candyland, dans le comté de Cane dont on ne s'échappe pas, dans un monde où la meth a remplacé les sucreries d'autrefois, certains ont oublié que longtemps après qu'on ait fini de le chauffer, le sucre continue de brûler. de l'intérieur. La pire des brûlures !
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Attention, bouquin obsédant ! Prévoyez quelques heures devant vous si vous décidez de vous y mettre...

Candyland est un livre tout en contraste...La douceur des confiseries s'oppose à la dure économie du charbon, les amish et les drogués à la meth ont également peu de points communs...Et j'en passe, pourtant, c'est la somme de ce tout qui en fait une histoire aussi équilibrée...

D'ailleurs, l'histoire je serais bien en peine de vous la raconter, c'est tellement riche en rebondissement, les liens entre les personnages si malin, que si j'en parle, j'ai l'impression que j'en dirai trop...

Le seul truc que je peux dire, c'est que c'est une lecture absolument conseillée !!

C'était la lecture poche du mois de décembre du Picabo River Book Club.
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" CANDYLAND " de Jax Miller
Traduit par Claire-Marie Clévy

Éditions J'ai lu (poche)
Éditions Ombres Noires (grand format)

******* C O U P DE C O E U R *******

C'est grâce à une lecture commune avec le #PicaboRiverBookClub intitulée "Le poche du mois" que j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir les éditions J'ai lu !

Comme avec certains amis que l'on perd de vue sans trop savoir pourquoi, cela faisait bien longtemps que je n'avais plus eu un J'ai lu entre les mains... pourtant, ces éditions m'ont procuré de très belles heures de lecture dans ma jeunesse avec des auteurs tels que Erle Stanley Gardner et Dorothy L. Sayers... Et je n'ai pas été déçue avec "CANDYLAND", bien au contraire puisque c'est un COUP DE COEUR !

L'action de "CANDYLAND" se passe à Cane, une petite bourgade de Pennsylvanie encore noircie par le charbon des mines qui ont fermé il y a belle lurette et pervertie par la méth et l'alcool... Une ville qui vous prend dans le piège de sa toile et à qui il est difficile d'échapper... que ce soit les personnages de Jax Miller où les lecteurs !

Et croyez-moi, Jax Miller est machiavélique dans sa façon de raconter des histoires... Son texte est structuré avec une précision toute helvétique, rien n'est laissé au hasard et personnellement, j'ai été manipulée du début à la fin !

Pour décrire "CANDYLAND", dix mots suffisent : diabolique, astucieux, retors, rusé, roué, adroit, roublard, infernal, malin, démoniaque !

A lire absolument et sans aucune modération !
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Approchez, approchez ! Bienvenue à Candyland ! Site touristique des plus varié ! Visitez nos magnifiques montagnes aux habitants rustiques dignes du célèbre Délivrance, notre parc d'attraction à l'abandon reconverti en super marché de la meth et notre village fantôme où vous croiserez plusieurs spécimens d'âmes en peine. Sans oublier Vinegar : notre village Amish au charme désuet. Pour vous accueillir durant votre séjour le merveilleux village de Cane avec ses stupéfiantes mines de charbon qui recrachent une neige noire qui encrassera délicieusement vos poumons, vous y côtoierez de charmants habitants tout ce qu'il y a de plus normaux… enfin presque.

Sérieusement, comment vous parler de Candyland sans trop en dévoiler ? Difficile. Je ne vais pas vous faire un résumé de l'histoire : le quatrième de couverture sert à ça. Je vais tout simplement vous dire pourquoi j'ai aimé.

Jax Miller a construit cette histoire avec minutie. Un polar noir, façon puzzle dont les pièces s'assemblent au fur et à mesure et de manière parfois surprenante. Rien n'est laissé au hasard telle une horlogerie de précision, chaque détail a son importance. C'est une de ces histoires qui s'éclaire sous un nouveau jour une fois la dernière page tournée. On pourrait la relire entièrement et la découvrir sous un autre angle, chaque phrase prenant un tout autre sens, maintenant que l'on sait...
Jax Miller nous raconte l'Amérique profonde avec des personnages fracassés, torturés. Tous sont marqués par la vie. Malmenés par le destin, les mauvais choix, les mauvaises rencontres ils ne font plus la différence entre le bien et le mal, peut-être ne l'ont-ils jamais fait. Chacun d'entre eux a un côté sombre et un côté lumineux. Les notions de biens et de mal s'emmêlent jusqu'à devenir indissociables. Les plus monstrueux ne sont pas forcément ceux que l'on croit. Oubliés les gentils et les méchants, le bien le mal, ces notions n'ont aucun intérêt, il y a ceux qui survivent et ceux qui meurent. Le reste ne compte pas.
Ces personnages, je ne suis pas prête de les oublier. On leur trouverait presque des excuses en se disant que ce n'est pas leur faute mais la faute de cette fichue ville. Car absolument toutes les catastrophes auraient pu être évitées. Mais pour ça il aurait fallu résister au côté sombre, faire les bons choix. Et comment résister à sa part d'ombre quand tout nous incite à y céder ? A commencer par les lieux, terriblement inquiétants. Ils semblent animés d'une vie propre, tel un monstre crasseux qui vous colle à la peau comme de la boue, vous empêche d'avancer et vous étouffe lentement. On ne quitte pas Candyland ou Cane on y souffre puis on y meurt.

J'avais adoré Les infâmes, j'ai dévoré Candyland. Attention tout de même, à réserver aux amateurs de romans noirs vraiment très noirs : violence, folie, pauvreté, cruauté rien ne vous sera épargné. C'est glauque c'est sombre mais c'est tellement bien écrit. La plume de Jax Miller est d'une poésie surprenante, elle contraste avec la noirceur du récit et le rendu est vraiment à tomber.
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4,25... Magistralement bien écrit et riche quant à la psychologie détaillée de toute la panoplie de personnages. Un roman noir en plein coeur de l'Amérique profonde. Ma came absolue. Une histoire d'amour impossible, pleine de cruauté, mêlant drogue, meurtres et vengeance entre autres, alternant passé et présent, et distillant des indices au lecteur au compte-gouttes jusqu'à une fin mémorable.
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