Circé

Enfin, j'en viens à bout! Ça aura mis le temps. On peut remercier Ulysse de m'avoir fait tenir jusqu'au bout. Car ce n'est clairement pas le personnage de circé qui m'a le plus captivé. le début du roman est très long. Jusqu'à son exil, je n'ai vraiment pas trouvé l'histoire passionnante. le reste ne l'est pas franchement plus mais les personnages qui vont se succéder sur son île sont un peu plus digne d'intérêt qu'elle. Celui que j'attendais avec impatience, c'est Ulysse, le héros d'Homère dont l'auteure donne une image très éloignée de celle propagée par le poète. Ulysse est ici amère et violent, père et mari absent, même après son retour de Troie. le pauvre en prend pour son grade. le roman est surtout une succession de rencontres sans trop de liens les unes avec les autres. Je ne me suis pas attaché au personnage de circé que j'ai trouvé ennuyeuse au possible, tout comme sa vie et ce roman en général. Qu'il est loin le roman féministe décrit dans la quatrième de couverture. Dommage.