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Daredevil - Bethy tome 1 sur 2

John Romita Jr (Illustrateur)
EAN : 9782912320001
Bethy (20/08/2006)
4.2/5   5 notes
Résumé :
Matt Murdock était un jeune garçon sans histoires. Mais un jour sa vie bascula lorsqu'il fut renversé par un camion contenant des déchets radioactifs. Devenu aveugle, il fut doté d'une receptivité accrue de tous les autres sens. Il devint Daredevil !!
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Frank Miller et Daredevil, c'est une belle histoire d'amour qui a duré de 1979 à 1983 pour la série mensuelle, avec un retour en 1985 avec David Mazzuchelli (Renaissance) et un retour en 1993 avec John Romita junior (JRjr) pour la présente histoire.

Matt Murdock est un enfant qui est élevé par son père (parent unique) qui attend de lui qu'il réussisse dans les études. Jack Murdock est un boxeur sur qui plus personne ne veut parier et qui a été récupéré par la pègre pour récupérer des prêts monétaires auprès de débiteurs peu solvables. Pour augmenter leurs revenus, ces criminels relancent sa carrière sur le ring en arrangeant les combats et en lui de demandant de se coucher pour le dernier. de son coté Matt a fait ce qu'il fallait pour se lancer dans des études de droits, mais il est devenu aveugle suite à une aspersion accidentelle d'un produit chimique expérimental.

Je pense que les éditeurs de Marvel ont dû harceler Frank Miller jusqu'à ce qu'il dise oui pour écrire cette histoire. Il faut dire que Miller a une relation très affective avec ce personnage qu'il est facile de comparer à celle qu'il entretient avec Batman. Pour Batman, il a écrit Batman année 1 ; pour Daredevil il semblait logique qu'il en fasse autant. Néanmoins "Man wihtout fear" n'est pas la première année de Matt Murdock en temps que superhéros, mais plus son origine. le récit passe par tous les moments qui vont transformer ce jeune garçon en un héros. Tout y est : l'origine de la matraque (billyclub) de Daredevil, la mère absente, la mystérieuse bonne soeur, l'accident qui lui ôte la vue, la première rencontre avec Stick, l'entraînement clandestin dans la salle de gym, le meurtre du père, la première rencontre avec Foggy, la première rencontre avec Elektra, le premier emploi, le premier affrontement contre les troupes de Wilson Fisk.

La deuxième différence évidente avec "Year one" est que Miller ne se contente pas de retracer l'origine de Daredevil dans une forme modernisée, il insère aussi tous les éléments qu'il a introduits entre 1980 et 1983. "Man without fear" constitue l'établissement d'une continuité fortement rétroactive par rapport à l'histoire originelle de Stan Lee et Bill Everett en 1964. La troisième différence est que Miller n'a pas réussi (ou n'a pas pris le temps) à trouver une structure narrative efficace. Il se contente de dérouler les séquences les unes après les autres, sans établir de cadre qui leur donne un sens. Foggy Nelson ne joue pas le rôle de James Gordon dans "Year one". le lien qui unit Matt à New York (et au quartier d'Hell's Kitchen en particulier) apparaît clairement sans pour autant bénéficier d'une mystique identique à celle qui unit Bruce Wayne et Gotham.

Pour les illustrations, les éditeurs de Marvel ont été réquisitionner une valeur sûre de chez Marvel : JRjr. Heureusement ils l'ont à nouveau associé à un encreur vétéran et doué : Al Williamson. Ils avaient déjà travaillé ensemble sur la série de Daredevil, avec des scénarios d'Ann Nocenti (par exemple Lone stranger, en anglais). Je n'aime pas les dessins de JRjr, mais ici il a fait un véritable effort pour s'appliquer. Il a beaucoup travaillé pour donner une ambiance urbaine à chaque scène, en particulier personnalisant toutes les tenues vestimentaires (on reconnaît bien le début des années 1990). Il a également soigné la décoration intérieure de chaque pièce. Ses personnages sont facilement reconnaissables et leur gestuelle est inventive et crédible.

Par contre, la mise en page est très lourdaude, et très peu énergique. Dans certaines pages, on voit bien qu'il tente de s'inspirer des mises en pages de Miller, mais sans succès. Et même pour les scènes de combat, il va piocher dans les postures popularisées par Miller pour essayer de retrouver sa magie, sans grand succès. Al Williamson encre les dessins de JRjr en apportant beaucoup de précision et de finesse. Dans la mesure où JRjr a vraiment passé beaucoup de temps sur chaque détail, Williamson peu abandonner ses tics de remplissage (des traits fins parallèles légèrement tremblés) pour se concentrer sur un encrage donnant une lisibilité maximale aux dessins.

Cette histoire est agréable à lire, mais elle est très en deçà du niveau de qualité habituel des scénarios de Frank Miller. Par contre, JRjr est largement au dessus de la qualité habituelle de la sa production et il dispose d'un excellent encreur. Pour être honnête, j'ai préféré "Daredevil jaune" de Jeph Loeb et Tim Sale (une réécriture des origines de Daredevil plus fidèle à l'originale) que ce retour superficiel et lucratif de Frank Miller sur ce personnage.
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C'est dans la moiteur de New-York que grandit Matt Murdock. Blessé par des produits radioactifs, entraîné par un maître en arts martiaux, il trouvera son destin dans la douleur, avant de se relever et de devenir Daredevil.

Alors que Netflix propose une série sur Daredevil, il me semblait intéressant de revenir sur l'origine du personnage. Celle proposée par Frank Miller et John Romita JR dans le dyptique (en fait une mini-série de 5 épisodes) Daredevil : L'Homme Sans Peur. En 144 pages, les auteurs redéfinissent les origines du personnage. le scénario de Miller montre que Matt Murdock a failli mal tourné à plusieurs reprises, mais à chaque fois, il s'est trouvé une personne qui l'a remis dans le droit chemin. Les apparitions des personnages secondaires peuvent être brèves, mais tous ont une influence sur le destin de Matt Murdock. C'est une des idées de génie de Frank Miller. L'autre, c'est de mettre en avant la ville de New-York. John Romita n'en fait pas qu'un décor. A travers son dessin (et l'encrage d'al Williamson), on ressent toute la lourdeur, le poisseux de la ville. La tension n'a jamais été aussi palpable et elle déteint sur les personnages. Il semble qu'il y ait peu d'espoir… On n'est pas loin d'un Gotham (la ville de Batman).

Si les trois auteurs arrivent à magnifier autant l'univers de Matt Murdock, c'est qu'ils le daredevil-miller-romita-2.1connaissent bien. Frank Miller a commencé sur le titre en tant que dessinateur pour finir auteur complet. En quelques épisodes (une dizaine), il introduit de nouveaux personnages (Elektra, Stick) met en avant des personnages secondaires (Le Caïd), donne un nouveau souffle à la série , qui devient l'un des fers de lance de Marvel. Quand on suit Daredevil dans Strange ou en version originale, on est subjugué par la densité de cet univers. Daredevil : L'Homme Sans Peur reprend ses personnages. Frank Miller fait un coup de maître puisqu'il n'est pas indispensable d'avoir lu Strange pour s'y retrouver. Il insère ses pions et on a l'impression de les connaître. John Romita JR et Al Williamson travailleront plus tard sur Daredevil, mais la patte graphique et l'encrage feront merveille sur les textes d'Ann Nocenti. Intégrer les trois artistes au sein d'un récit de Daredevil est fantastique. La preuve, 20 ans après, on en parle encore.

Sur les écrans la carrière de Daredevil n'a pas été fameuse. Il est introduit dans le téléfilm « le Procès de L'Incroyable Hulk« . Daredevil est interprété par Rex Smith (le héros de Tonnerre Mécanique). Quant au Caïd, il est surjoué par John Rhyes Davis (Gimli dans le Seigneur des Anneaux-Sallah dans Indiana jones). le costume de Daredevil y est noir. A se demander si Frank Miller et John Romita Jr ne se sont pas inspirés de ce feuilleton, pour le début de carrière de Daredevil. En 2003, le nauséabond Daredevil sort sur les écrans. Quelques secondes de la période Miller y est mise en images, mais le reste est un désastre.
Petite anecdote. En cherchant des images sur ce livre, je tombe sur cet inédit (sur l'excellent blog de Philippe Cordier). Si vous revoyez la bande annonce de Netflix, une image m'y fait fortement penser.

Daredevil par Frank Miller, ce n'est pas qu'un héros costumé. C'est aussi l'homme derrière le costume. C'est toute la psychologie d'un personnage, mais aussi l'atmosphère de la ville. Un indispensable !
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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si je comprends bien, c'est un peu le "année 1" de Daredevil. Dans cet arc, Frank Millar et John Romita JR redéfinissent les origines du personnage.
Il y a un côté batard à cette histoire. Je ne suis pas spécialiste du DD, mais je ne peux m'empêcher de penser que le Hell's kitchen de DD a terriblement inspiré Sin City, jusqu'à ce que ce récit semble presque être un Sin City déguisé.
D'un autre côté, il est difficile de ne pas sentir des similitudes flagrantes entre Batman Année 1 et cet homme sans peur. je ne sais pas jusqu'à quel point ses similitudes sont présentes depuis l'origine du personnage ou s'il s'agit du fait de Miller, mais dans les deux cas:
- le trauma lié à la mort du père (à mon avis d'origine)
- la relation trouble avec une "alter ego" féminine, qui pourrait aussi bien être rivale qu'alliée (Elektra vs Catwoman)
- le premier adversaire de poids est un parrain local (les Falcone à Gotham, Kingpin, némésisattitrée de DD)
- le côté très "série noire"
- toute une structure narrative qui, finalement, ne vise qu'à amener le personnage dans son "costume"
Evidemment, DD et Batman partagent pas mal de caractéritiques communes: des personnages plus ancrés dans le monde du polar, qui ne sont pas des super-héros au sens "classique" du genre. J'entends par là l'absence de super-puvoir: Batman est résistant mais doit sa force à ses gadgets alors que pour DD, j'ai presque l'impression que l'ingrédien "radio-actif" qui l'a rednu aveugle est presque une "concesssion" à l'omniprésence de l'agent readioactif qui justifiait les super-puvoirs dela majorité des super-héros de l'ère marvel. Finalement, l'hyper-sens de DD serait presque un super-pouvoir "ordinaire"
J'ai un sentiment de déjà-vu en lisant ce Daredevil. L'impression d'avoir sous les yeux le point de départ de ce que deviendra Sin City pour Frank Miller, et d'une forme de version "Marvel" de Batman, parce qu'il emprunte finalement plusieurs marqueurs typîques du dark knight.
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Dans ce tome, on nous présente les origines du super-héros Dardevil, qui n'a pas de supers-pouvoirs. Matt, un jeune garçon, vit seul avec son père boxeur qui est menacé par la pègre. On y apprend comment Matt devient aveugle et qui est son enseignant de techniques de combat et de défense. On assiste également à sa première rencontre avec la sulfureuse Elektra ainsi qu'à l'ascension du Caïd. Pour les novices en matière de comics, ce tome est une bonne entrée en matière dans l'aventure de Dardevil.
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critiques presse (1)
BDGest
05 septembre 2014
Destiné avant tout aux nostalgiques et à celles et ceux qui portent un intérêt quasi historique à la bande dessinée, ce volume passionnera peut-être moins les plus jeunes, habitués à un visuel plus moderne et un rythme qui n’est plus celui d’antan. Il n’empêche, la qualité est constante au fil des pages.
Lire la critique sur le site : BDGest

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