AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782918541622
350 pages
HSN (21/03/2018)
3.83/5   103 notes
Résumé :
Après avoir avoué à sa femme qu’il avait toujours détesté le thé, Ambroise Perrin se défenestre sous les yeux médusés des personnes présentes.

Dans un palace vénitien, Louise Duval se réveille d’une soirée de gala et découvre que sept de ses collègues sont morts au même moment dans leur lit de causes inexpliquées. Rien ne lie ces deux affaires. Si ce n’est leur mystère. C’est assez pour intéresser Évariste Fauconnier, enquêteur émérite spécialisé dans... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 103 notes
5
13 avis
4
20 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
♫On reconnaît le bonheur paraît-il
Au bruit qu'il fait quand il s'en va
C'était pas l'dernier des imbéciles
Celui qu'a dit ça
Le mien s'en est allé hier
Après vingt berges de sous mon toit
Ca a fait un boucan d'enfer
Je ne supporte pas
Ca fait croire un peu que les proverbes
Disent pas toujours n'importe quoi♫
Boucan d'enfer - Renaud - 2002 -
--
----
------
Descentes aux Enfers
Expériences de tortionnaires
Bruits de couloirs
ou Boucan de Désespoir
Surstimulations auditives
Extraction de conscience native
Redéfinir le raisonnement
Opportunisme dégoutant
Simple rôle du contenant
Sept victimes dans un premier temps
Pour un Huis clos haletant écrit avec talent

merci pour la sélection de Masse Critique
à Waddington et son épigénétique
à Oren Miller et son imaginaire
Petit bémol quant aux Editions HSN
Coquilles relevées environ une dizaine !!!










Commenter  J’apprécie          721
Je découvre cette auteure et son duo d'enquêteurs plutôt atypique.
Louise se réveille dans un hôtel où tous ses collègues sont morts de façon très mystérieuse. Principale accusée, elle fait appel à un ami de longue date qui recrute une institution secrète. Notre duo d'enquêteurs décide de prendre cette affaire, tortueuse à souhait.

Le roman est très bien construit, on suit notre duo dans leur enquête, on s'interroge, on s'effraie de certaines découvertes et on soupçonne tout le monde.

Quand on se prend pour Dieu et qu'on s'inspire des expérimentations nazis ...

Bon polar !
Commenter  J’apprécie          160
un très bon polar ( même si le sujet en est très très sombre) bien ficelé, bien écrit, avec des personnages très bien campés et très intéressants , un trio qui fonctionne très bien ( j'ai vraiment eu un faible pour le majordome que du coup j'aurais aimé plus présent dans le déroulement de l'intrigue) des dialogues percutants et drôles, il faut être bien concentré à la lecture pour comprendre les dénouements
Commenter  J’apprécie          170
Oren Miller propose de retrouver un duo déjà mis en scène lors des deux romans précédents : J'agonise fort bien, merci et A présent, vous pouvez enterrer la mariée. Je n'ai pas lu ces deux premiers opus, et cette lacune ne gêne pas la lecture du présent titre. Certes, la prise de contact initiale avec Évariste et Isabeau a été une totale découverte pour moi, et je ne bénéficiais pas des souvenirs antérieurs. Aussi, y a-t-il sans doute des clins d'oeil et des références qui m'ont échappée. Cependant, le duo fonctionne parfaitement et j'ai rapidement pris mes marques avec eux.

Oren Miller joue sur l'association mentor/élève qui a déjà fait ses preuves. La dynamique est bien huilée, très fluide, et apporte son lot d'humour et de séduction. Évariste demeure un mentor un peu à part, avec une personnalité entre Arsène Lupin – avec son côté dandy attaché au panache – et un Sherlock Holmes analytique, méticuleux et obsessionnel.

Isabeau – qui est un homme – doit porter ce prénom féminin, source de calembours. Il ne tient pas un rôle de faire-valoir, ni celui d'un Docteur Watson. le jeune homme, orphelin, embarqué dans les valises du fauconnier je ne sais comment (sans doute lors d'un des deux premiers tomes ?), démontre un attachement grandissant pour son métier et son mentor. Et des facultés évidentes.

Leur dynamique est un des points forts du roman, jouant aussi bien sur une complémentarité, que l'émergence d'une petite rivalité (du moins de la part d'Isabeau). Il y a des piques qui sont lancées, une fausse condescendance, des joutes savoureuses, l'ensemble opère son charme sur le lecteur fin limier qui se laissera quand même séduire! En outre, le lecteur peut goûter à une relation qui évolue au fur et à mesure du roman. Et, j'ai fort apprécié ce choix d'Oren Miller car bien souvent, une fois les interactions posées, l'auteur a tendance à les laisser vivre ainsi et s'appuyer sur sa machine bien lubrifiée.

Pour ce qui est de Sainte Cécile, pour qui travaille le duo, le mystère reste entier…. (du moins pour moi).
Une intrigue en courbe exponentielle

Notre duo mène l'enquête sur le meurtre de sept personnes appartenant tous à la même entreprise, une clinique sise à Neufchâtel. Une seule rescapée : Louise Duval, aucun signe d'effraction dans les chambres de l'hôtel Danielli à Venise, aucune trace,… La police italienne suspecte férocement et logiquement cette dernière. C'est alors que rentre en jeu une de ses anciennes connaissances, un docteur de son passé qui contacte Sainte Cécile pour la laver de tout soupçon.

La partie est tendue pour Évariste et Isabeau car, les éléments sont quasiment inexistants, et ils ont peu d'atouts pour disculper la malheureuse. C'est donc à Neufchâtel que leurs pas vont les mener pour tenter de faire le lien entre les victimes, la clinique, la ville et Louise. Des ennemis en commun ?….

Sur place, ils sont accueillis correctement, et l'objectif des médecins clairement mis en valeur. Suite à la guerre, et la perte de son fils, Marcel Sorel a ouvert cet établissement pour venir en aide aux traumatisés, à ceux qui ont été marqué psychologiquement par la guerre et les horreurs associées. La clinique s'est développée et accueille même les patients enfants dont un nombre assez conséquent de la ville elle-même.

Et Dieu dans tout cela ? Et bien, le Vatican s'est associé à la démarche.


Critique bien plus complète sur mon blog.
Lien : https://albdoblog.com/2019/0..
Commenter  J’apprécie          70
Années 1950. Un suicide inexpliqué attire l'attention d'Isabeau le Du, enquêteur spécialisé dans les affaires les plus mystérieuses. Mais il ne convainc pas son mentor et associé, Evariste Fauconnier, le brillant cerveau du duo. Trop banal, trop simple. Surtout face à l'autre affaire qui s'offre à eux. Sept morts dans un palace vénitien. Tous appartenaient à la même fondation et personne n'arrive à savoir la cause de la mort. Et surtout, une huitième collègue, dans le même palace, est la seule à avoir survécu et est même la principale suspecte.

Ce roman a atterri sur ma liseuse suite à une opération promotionnelle pendant le confinement et je l'ai ouvert à cause du titre sacrément réussi. Et je n'ai pas regretté une seconde: c'est une pépite. le en est volontiers cynique, bourré de second degré et d'humour noir, à la fois raffiné et dynamique. Exactement ce que j'aime. A titre d'exemple, notez que l'ouverture du roman est un mari qui avoue à sa femme détester le thé avant de se défenestrer. Ça annonce la couleur.
Pour accompagner ce ton délectable, on découvre un duo d'enquêteur à la fois très ique et très original. ique car, à la manière de Sherlock et Watson, on y suit le génie avec toute son excentricité par le regard de son accolyte parfois franchement malmené et dérouté. Original par leur profil et la relation qui se tisse entre eux. Evariste est le génie du duo: son cerveau fonctionne à cent à l'heure, il comprend tout et il est quasiment impossible à suivre. Il a ses manies (on ne jubile pas avant 21 heures), ses réactions totalement en décalage avec la bienséance (il écoute les meurtriers, parce que les victimes sont mortes et n'ont donc plus rien à dire) et son passé douloureux. Isabeau, son assistant et surtout son apprenti, lui sert de contrepoint réaliste: c'est lui qui le renvoie devant ses bizarreries, conduit l'Aston Martin, porte une arme. Leurs dialogues à coups de piques mutuelles sont tout simplement savoureux, et leur indispensable majordome Georges, le seul à fournir un thé qui puisse satisfaire Evariste, est la cerise sur le gâteau.
Face à un tel duo, il faut une intrigue à la hauteur. Tortueuse, inextricable, elle a réussi à me prendre dans ses filets malgré quelques éléments plutôt iques, comme l'artifice du journal intime ou les ressorts diaboliques conjugués des Nazis ou des fanatiques religieux. On distille soigneusement les fausses pistes, on met en place une société aux agissements secrets, on y ajoute un soupçon de folie à la limite du fantastique, on fait intervenir les enfants victimes puisque c'est le comble de l'horreur. Et oui, ça marche. Parce qu'il y a des twist remarquables, des personnages secondaires ciselés, des scènes d'actions efficaces et surtout, une fin très bien négociée.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Mais l’alcool est un maître qui transforme. Il implante un monstre dans le cœur de sa victime qui grossit à chaque nouvelle gorgée. Une fois mature, la créature prend possession de l’hôte, réduit au simple rôle de contenant. L’individu garde son visage, ses traits, sa voix, son corps, mais c’est autrechose qui s’en sert.
Commenter  J’apprécie          60
La mémoire est un monstre qui a un grand sens de l’humour. Des nuits entières, on court après des souvenirs et on désespère de leur perte, tandis que notre cerveau est envahi par un tas d’images du passé, une diarrhée visuelle, dont on voudrait se passer. Comme si le diable lui-même était aux commandes.
Commenter  J’apprécie          10
(...) Plus il gravissait les marches, plus ses membres lui paraissaient de plomb. Respirait-il plus difficilement ? Il en avait l’impression. Dans cinq ans, il aurait soixante ans, l’âge auquel on peut profiter des fruits de son labeur grâce à quelques rentes lucratives. De ce côté-là, Ambroise n’avait pas chômé. En tant qu’aîné d’une fratrie de huit enfants, on ne lui avait pas laissé le choix de l’oisiveté et de la distraction. Par voie de conséquence, Ambroise ne renvoyait pas l’image de quelqu’un de drôle. Parfois, il s’ennuyait lui-même.
Au troisième étage, il songea que, bien que les détails pratiques lui échappent encore, il n’allait pas laisser de mot d’adieu ou d’excuses. Après tout, le suicide était quelque chose de très personnel. Livrer ses motivations enlevait un peu de solennité et de mystère à l’acte. 
Commenter  J’apprécie          160
A cet instant, il se produit une réaction étrange dans le cerveau des désespérés : il se met en panne. L'être humain ne meurt pas, mais il cesse de fonctionner, comme une mécanique à l'arrêt. Le désespoir crée des créatures faites de chair molle qui ne servent plus à rien, mues par les seuls désirs biologiques de manger, de dormir, de survivre, et dépourvues de toute conscience. Comment conserver la raison, le sens du Bien et du Mal, quand on est coincé dans une boucle temporelle qui tourne indéfiniment et tue chaque souvenir qui passe et repasse dans la tête tant de fois qu'ils s'abîment eux-mêmes ?
Inutile de sortir des couteaux, des armes à feu, des canons, des bombes, pour détruire un individu. Il suffit juste de le priver d'espoir et de lui répéter chaque jour :
" Ton enfer de maintenant sera celui de demain et d'après demain."
Les nazis ont institutionnalisé cette arme, ils l'ont systématisée à l'échelle d'un peuple entier, .../...
Commenter  J’apprécie          70
D'habitude, les alcooliques nient leur état avec force et s'emportent avec une énergie proportionnelle à la puissance de leur addiction.
p27
Commenter  J’apprécie          420

Video de Oren Miller (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Oren Miller
Hello ! Fantasy, Thrillers, Science fiction et romance, voici ce que vous allez trouver dans ma vidéo bilan ! Déroulez pour en savoir plus :) Merci d'avoir regardé cette vidéo ! Aimez, partagez, ou abonnez vous ;) ca fait toujours plaisir !Plus de vidéos : http://goo.gl/hCnYmr .
? La captive des hommes de bronze, de Valérie Simon - L'archipel ? Mon avis écrit : http://www.leblogdeptitelfe.fr/2017/03/mysteria-1-la-captive-des-hommes-de.html ? Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=geb1ma2asls
? Zalim, de Carina Rozenfeld - Scrinéo ? Mon avis écrit : http://www.leblogdeptitelfe.fr/2017/03/zalim-de-carina-rozenfeld-fantasy.html ?Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=lHoSij6-wlA
? Bad de Jay Crownover - Harlequin ? Mon avis écrit : http://www.leblogdeptitelfe.fr/2017/02/bad-1-amours-interdits-de-jay-crownover.html ? Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=GBHmRcaaMGw&t=9s
? Leaving Amarillo, de Caisey Quinn - Harlequin ? Mon avis écrit : ------- ? Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=VxWzDkc71XE&t=7s
? La vie enfuie de Martha K, d'Angelique Barberat - Michel Lafon ? Mon avis écrit : http://www.leblogdeptitelfe.fr/2017/03/la-vie-enfuie-de-martha-k-dangelique.html ? Vidéo à venir ...
? Dormeurs d'Emmanuel Quentin - Peuple de Mu ? Mon avis écrit : http://www.leblogdeptitelfe.fr/2017/04/dormeurs-demmanuel-quentin-thriller.html ? Vidéo à venir...
? le roi Sombre d'Oren Miller - Homme sans nom ? Mon avis écrit : http://www.leblogdeptitelfe.fr/2017/04/le-roi-sombre-doren-miller.html ? Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=vT5SW0tJdbM&t=3s
? Me contacter
SITE : http://www.leblogdeptitelfe.fr/ FACEBOOK : http://goo.gl/huya0v TWITTER: https://twitter.com/Ptitelfe1982 - @ptitelfe1982 INSTAGRAM: https://instagram.com/leblogdeptitelfe MAIL: contact@leblogdeptitelfe.fr
A bientôt! Hélène
+ Lire la suite
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Notre sélection Polar et thriller Voir plus




Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2542 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre