Injustice - Les Dieux sont parmi nous, tome 9 : Année 5, 1ère partie

5eme et apriori dernière année du règne tyrannique de Superman. Elle doit être bissextile car il faut aux auteurs 3 parties pour en venir à bout.

On aura auparavant tout essayé pour démolir ce régime totalitaire : des forces de l'ordre intergalactiques, des démons démoniaques, des dieux grecs… rien n'y a fait. Ça sent effectivement le roussi, l'ordre et la loi imposés d'une main d'acier. Superman ne se cache même plus derrière un vocable humanitaire d'ailleurs. Il le répète à ses aides de camp lorsqu'ils veulent discuter ses décisions : on n'est pas en démocratie.
Sous-entendu : tu obéis ou je t'écrase.

De nombreux « vilains » apprécient le tour d'esprit pris par l'homme d'acier et se mettent à son service, au grand dam des collaborateurs originels comme Cyborg ou Wonder Woman. On n'est pas en démocratie on vous a dit.
La résistance de Batman est à bout de ressources. Lui aussi se fait aider par des vilains qui ont une « éthique ». Mais ça s'essouffle.

Faits marquants de cette première partie : le retour de Doomsday, Bane qui soutient Superman et – la partie la plus drôle – le clone raté de Superman s'échappe du labo de Luthor. Il parle et vit de travers, un peu comme un gamin sauvage surpuissant. Il est persuadé d'être Superman, mais il est pour tout le monde juste bizarre. Vous voyez où on veut en venir ? le comique du personnage rafraichit l'air.

Il manque quand même un truc important : on ne voit pas l'effet du totalitarisme sur les gens qui semble continuer leur vie tranquille. le récit se concentre trop sur la lutte entre Supers, et pas assez sur les effets sur l'homme de la rue.