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Citations sur Jours tranquilles à Clichy (30)

Si vous voulez me sucer ou faire ça à quatre pattes, libre à vous, je m'en moque complètement, dit-elle en sirotant son thé comme une duchesse à une vente de charité. Mes seins sont toujours fermes et séduisants, poursuivit-elle en ouvrant son chemisier pour en sortir un. Je connais des hommes qui seraient prêts à payer mille francs pour coucher avec moi, mais je n'ai pas la moindre envie de leur courir après. Il me faut deux cents francs, ni plus, ni moins.
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La nuit, Paris semble gigantesque. Vu du haut, les lumières adoucissent la cruauté sordide des rues.
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Je me déshabillai rapidement, me lavai la queue et plongeai entre les draps. Le bidet était juste à côté du lit. Lorsqu’elle eut fini ses ablutions, elle entreprit de se sécher avec la serviette mince, toute usée. Je me penchai alors pour m’emparer de cette masse de poils touffus, encore trempés de rosés. Elle me repoussa dans le lit puis, s’allongea sur moi, me prit aussitôt la queue dans sa bouche rouge et chaude. Je glissai un doigt en elle pour la faire juter un peu. Puis, l’attirant sur moi, je l’estoquai jusqu’à la garde. C’était un de ces cons qui me vont comme un gant. Ses contractions musculaires fort habiles me firent bientôt haleter. Et tout le temps, elle me léchait le cou, les aisselles, les oreilles. Mes deux mains la faisaient monter et descendre, son bassin tournait tant et plus. Enfin, avec un grognement, elle se laissa aller sur moi de tout son poids ; je la fis rouler sur le dos, lui levai les jambes par-dessus mes épaules et l’attaquai bille en tête. Je crus que je n’arrêterais jamais de jouir ; cela jaillit comme l’eau d’un tuyau d’arrosage. Quand je me retirai, il me sembla que je bandais encore plus qu’avant de me mettre la queue au chaud.
- Ça, c’est quelque chose, dit-elle en me tripotant la bite d’une main experte. Tu sais t’y prendre, toi, hein ?
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Je lui posai carrément la main sur le con, lequel était brûlant comme du fumier sous sa robe, et je dis :
- Christine, quel prénom merveilleux ! Seule une femme comme vous peut porter un nom aussi romantique. Cela me fait penser à des fjords glacés, à des sapins ruisselant de neige fondante. Si vous étiez un arbre, je vous déracinerais. Je graverais mes initiales sur votre tronc…
Je lui débitai toute une kyrielle d’absurdités du même tonneau, en la serrant fermement et en glissant les doigts au plus profond de sa fente gluante.
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Je me retrouvai bientôt dans une fureur noire. Tout ça parce qu'il ne restait pas une seule miette de pain dans l'appartement. Quelle bêtise ! Complètement idiot ! Dans mon délire, je me mis à rêver des milk shakes maltés, me appelant qu'en Amérique il y en avait toujours un verre supplémentaire qui vous attendait dans le shaker. Ce verre de rab m'obsédait. En Amérique, il y avait toujours plus que nécessaire, jamais moins.
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Elle avait le charme froid et séducteur typique des femmes du Nord, chez qui la pruderie le dispute sans cesse à la lascivité. Je sentais qu’elle désirait que je lui parle d’amour. Dites tout ce que vous voudrez, faites tout ce qui vous plaira, mais parlez-moi d’amour – prononcez les mots splendides et sentimentaux qui cachent la réalité laide et nue de l’assaut sexuel.
Je lui posai carrément la main sur le con, lequel était brûlant comme du fumier sous sa robe, et je dis :
— Christine, quel prénom merveilleux ! Seule une femme comme vous peut porter un nom aussi romantique. Cela me fait penser à des fjords glacés, à des sapins ruisselant de neige fondante. Si vous étiez un arbre, je vous déracinerais. Je graverais mes initiales sur votre tronc…
Je lui débitai toute une kyrielle d’absurdités du même tonneau, en la serrant fermement et en glissant les doigts au plus profond de sa fente gluante. Je ne sais pas jusqu’où la situation aurait pu dégénérer dans la cuisine, si notre hôtesse ne nous avait pas interrompus. Elle aussi était une salope lascive, et je me retrouvai bientôt avec ces deux chiennes en chaleur sur les bras. Par politesse, nous revînmes finalement dans le salon pour regarder danser la femme hindoue. Nous restâmes tout au fond, dans un coin sombre. Mon bras enlaçait Christine et ma main libre faisait ce qu’elle pouvait avec l’autre fille.
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Par une grise journée parisienne je me retrouvais souvent en train de marcher vers la place Clichy à Montmartre. De Clichy à Aubervilliers on longe toute une série de cafés, de restaurants, de cinémas, de magasins de vêtements masculins, d’hôtels et de bordels. C’est le Broadway de Paris qui correspond à cette petite portion située entre les Quarante-deuxième et Cinquante-troisième rues. Broadway, c’est la vitesse, le vertige, l’éblouissement, et nulle part où s’asseoir. Montmartre est indolent, paresseux, indifférent, quelque peu miteux et sordide, séduisant plutôt que tapageur, non pas scintillant mais luisant comme des braises sous la cendre. Broadway paraît excitant, voire parfois magique, mais il est sans flamme ni chaleur, c’est un étalage d’amiante brillamment éclairé, le paradis des agents publicitaires. Montmartre est usé, délavé, flétri, ouvertement vicieux, mercenaire et vulgaire. Bref, il est plus repoussant que séduisant, mais insidieusement repoussant, comme le vice lui-même. Il y a des estaminets presque exclusivement fréquentés par des putains, des maquereaux, des truands et des joueurs, qui, même si vous passez mille fois devant sans y entrer, finissent par vous happer et vous avoir.
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Comment peut-on comprendre qu'il y ait des êtres qui entrent dans notre vie, comme ça, pour un instant et en repartent pour toujours. Et pourtant ces rencontres ne sont absolument pas fortuites.
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Bizarre, comme les gens entrent dans votre vie pour quelques heures, puis en ressortent, à jamais. Et pourtant ce genre de rendez-vous n’a rien de fortuit. 
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Je sentais qu'elle désirait que je lui parle d'amour. Dites tout ce que vous voudrez, faites tout ce qui vous plaira, mais parlez-moi d'amour - prononcez les mots splendides et sentimentaux qui cachent la réalité laide et nue de l'assaut sexuel.
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