Heureux qui comme
Henry Miller a fait un beau voyage...Pour qui a eu la chance de poser les pieds sur la terre grecque, le récit de Miller appelle forcément à remonter le temps et à se confronter à ses propres souvenirs de voyage. La Grèce n'est pas que le berceau d'une civilisation, Miller a bien perçu que cette terre aride, confondue entre le bleu du ciel et de la mer, était unique, comme ses habitants le sont également.
le colosse de Maroussi, au travers de sa verve, de ses excès de parole, de boire et de manger, représente l'image rêvé de l'homme grec qui a ingéré sa terre, en plénitude. On comprend qu'en faisant ce voyage et en écrivant ce livre, Miller a voulu se dévêtir de ses trop lourds habits d'américain, pour ne garder sur lui que le sel de l'essentiel.
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