Les révolutions commencent toutes par une simple provocation, une rumeur, une idée. Puis le mouvement enfle, il fait écho aux espoirs et aux rêves des minorités. Et enfin, il arrive une étincelle, une seule volonté d'acier plus forte que les autres et la rumeur devient élan, et l'élan devient révolte.
Sérieux, t'as un grain ma pauvre fille! Et pas qu'un...genre le sablier entier.
Personne ne contrariait la Mort. Le problème était, en fait, inverse: la Mort contrariait tout le monde.
Le cerveau était une bien curieuse mécanique. Il s'adaptait à tout , meme à l'insurmontable , et se mettait à théoriser sur l'impossible.
La culture n’était pas toujours à la portée de tous. Contrairement à la Mort.
Bien entendu, lorsqu'on était la Mort, la question du droit de passage était une simple formalité Car la Mort avait ses entrées partout. C'était bien le problème. On appréciait de la voir, mais de loin et pas trop longtemps.
Tu sais, ma mère, la plus grande ensorceleuse, disait que la magie, c’est comme une danse. Un faux pas, ou un pas qui manque, et le danseur chute. Mais quand tout est parfaitement synchrone, c’est magnifique.
Certains dons s'accompagnent inévitablement de solitude.
Un problème ? chuchota-t-elle, tandis qu’elle ne voyait toujours personne. Je veux dire : un problème plus grave que vous ?
Par nature, les victimes étaient confiantes. Là se trouvait leur plus grande erreur. On survivait parce qu’on était paranoïaque, jamais parce qu’on était innocent.