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René Masson (Traducteur)
EAN : 9782221115039
224 pages
Robert Laffont (03/06/2010)
3.59/5   64 notes
Résumé :
"C'est une sorte de western de l'Est", expliqua Arthur Miller à Clark Gable qui répugnait à accepter le rôle de Gay Langland parce qu'il ne comprenait pas tout à fait le scénario. Le film bien connu, stricte transcription à l'écran du livre que vous tenez entre vos mains, consacra pourtant définitivement la légende Clark Gable, tout comme il a créé de Marilyn Monroe et Montgomery Clift les images qui viennent souvent en premier à l'esprit de leurs nombreux admirateu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Alors que je gare mon pick-up devant le saloon, le soleil se lève – ou se couche, je perds la notion de l'heure, du temps, du pas de danse entre le soleil et la lune, des bruits de machines à sous sonnent, des néons illuminent le désert du Nevada, Reno capitale du jeu et du divorce, je m'apprête donc à descendre de caisse quand je vois cette nana ! Putain, quelle nana. Une nana qui a du chien.

Quel cul, j'ai envie de dire. Éblouissante en plus avec son sourire. Elle sort d'une relation douloureuse avec son ex. Un divorce, normal pour la ville de Reno. Alors je la regarde descendre les marches du palais de justice. Quel chien, elle a, j'me répète. Dans son postérieur, dans son allure. Un coup d'oeil et j'en tombe amoureux à faire frémir ma moustache à la Clarke Gable. Hey poupée, tu montes ? une bière entre quatre yeux, ça te tente. Et après j'te montre ma selle, y'a de quoi se prendre pour un cow-boy.

Dans un roman comme ça, à la frontière du far-west, je me prends pour un cow-boy. Un cow-boy à la noix, certes, mais cow-boy un jour, cow-boy toujours. J'ai l'âme du cow-boy dans mon âme. Alors, tu peux me brancher rodéo, je fonce de suite. Chevaucher une pouliche surexcitée ou un taureau en mal d'amour, ça me fait pas peur. Je bande les bras, tire sur la corde, et joue le fier sur ma monture. Surtout garder le sourire, pour emballer les nanas qui ont du chien et qui aiment les cow-boys.

Dormir à la belle étoile, hurler comme un coyote ses peines de coeur, boire, boire, et boire encore pour oublier la fin d'une époque, celle du cow-boy chevauchant les grands espaces au milieu des bisons ou de mustangs sauvages par milliers. Alors que maintenant, ils n'ont plus de ranch, il n'y a plus de mustangs, et les rodéos ne sont que folklore pour appâter la galerie marchande des trottoirs illuminés du Nevada. Tout juste bons à rien, limite asociaux, des misfits comme ces mustangs sauvages que l'on ne trouve plus guère dans le désert à la sortie de Reno.

« Rien que des misfits, ces chevaux… Des tocards, chérie. »

Le film, « Les Désaxés » pour le titre en VF, je n'ai pas dû le voir… J'ai envie maintenant. Même si je sais que le roman est très fidèle au film, scénario d'Arthur Miller himself. Ne serait-ce que pour voir la nana qui a du chien. Je ne voyais que Marylin dans les pages, son sourire, son sex-appeal, son « chien ». Je me prenais pour Clarke Gable – tu aimes ma moustache ? – mais surtout j'étais immergé dans le soleil de cette nature. le désert, les chevaux sauvages, des morceaux de jazz qui sifflotent dans l'autoradio, je suis dans mon élément, l'ouest, les grands espaces. Ce livre, ce film, marque la fin d'une époque. Triste à voir la fin de l'ère des cow-boys. Les cow-boys, dans mon imaginaire, c'est l'Amérique. Mais l'Amérique a viré de bord, les cow-boys se retrouvent sur le bord de la route, écarté de la vie, écarté de la société, des misfits… Mais même comme ça, je les aime quand même ces cow-boys, inadaptés sociaux, parce que je suis aussi un tocard, poupée. C'est ça mon âme. L'âme du tocard, poupée.
Lien : http://memoiresdebison.blogs..
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Pour apprécier ce texte il faut surmonter deux écueils majeurs. le premier, très attendu, nous ramène sans cesse aux acteurs du film éponyme. Impossible d'avancer sans mettre un visage sur les personnages. le second est plus formel. Ce texte est un roman scénario. J'ai eu l'impression d'avoir activé l'audiodescription, cet accompagnement pour déficients visuels qui décrit inlassablement d'une voix neutre  chaque plan… Il reste peu de place pour l'imagination qui est tout de même l'un des moteurs de l'émotion littéraire.
Je pointerais même un troisième écueil, recherché lui-aussi, la confusion entre le personnage de Roslyn et la vraie  Marilyn. On sait qu' Arthur Miller avait écrit le scénario et surtout le personnage pour sa future femme Marilyn. Un séjour à Reno, capitale du divorce, lui avait permis de conclure son divorce avec sa première femme et écrire ce texte en hommage à Marilyn. Cette porosité entre les émotions de l'actrice et celles  du personnage est perturbante. On se demande si ce sont les paroles  réelles de Marilyn ou s'il s'agit d'un texte écrit ad hoc. Il en découle  une confusion, un télescopage entre la réalité et le texte qui procure une sensation de déjà vu voire de malaise...même si, en dehors de cela, retrouver Marilyn et ses comparses au cinéma est toujours un plaisir.

Il reste quatre personnages marqués par leur passé, solitaires,  échoués  dans le  désert du Nevada. Chacun voudrait croire à sa rédemption. Ils  sont lancés dans une quête utopique de  liberté. Une  conception à l'opposé pour Roslyn ou le trio masculin. La grande et longue scène finale de la chasse aux mustangs  laisse éclater toute cette complexité. 

Âpreté du quotidien, fières conquêtes ou dérisoire des luttes, tout est noyé dans des flots d'alcool. Dans un univers appartenant déjà au  passé, des  cow-boys  en passe de devenir des « employés dans  quelque station-service à astiquer des pare-brise », Dayton, la ville du rodéo, où « on se demande pourquoi diable des humains sont venus s'installer ici », des mustangs en voie de disparition et leur capture à des fins de pâtées pour chiens, les éléments ne sont guère favorables. La fuite des  quatre  héros se  révèle vaine. Il ne leur reste à vivre qu'une éternelle solitude.
Un roman très visuel qui parvient toutefois  à  procurer quelques  moments de grâce propres à l'écrit où l'émotion s'installe allant au-delà du simple scénario. 
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À Reno, Roslyn obtient le divorce qui lui rend sa liberté. Ou sa solitude. En compagnie de la vieille Isabelle, elle rencontre Guido et Gay. Guido tombe immédiatement sous le charme de la très belle jeune femme, mais c'est Gay qui obtient ses faveurs. le couple s'installe dans la maison abandonnée de Guido et la rencontre de ces deux solitudes oscille sans cesse entre rupture et réussite. Ivre de liberté, Roslyn ne peut néanmoins pas vivre seule. Et Gay trouve en elle une compagne unique : « La différence avec vous, c'est que je vous vois. Vous êtes la première femme que j'aie jamais vue pour de bon. » (p. 168)
Roslyn est à la fois fragile et étonnamment dynamique : « Vous avez le don de vie » (p. 108) lui dit Guido. Ce don lui rend tout être vivant sympathique, trop peut-être pour les cowboys qui savent d'instinct que toute existence et toute chose est vouée à disparaître. « Vous devriez cesser de croire que vous pouvez détourner le cours des choses. » (p. 73) Et de fait, on assiste aux dernières heures d'un mythe. le Far West rend son dernier soupir sous les coups de lassos de cowboys qui attrapent des mustangs destinés à l'abattoir, des cowboys qui sentent que le monde n'aura bientôt plus besoin d'eux, mais qui veulent rester maîtres de leur vie, parce que « tout vaut mieux que des gages. » (p. 186) Comme les derniers chevaux sauvages des plaines d'Amérique, Gay, Guido et Roslyn courent à perdre haleine vers un lendemain qui ne ressemble pas du tout au rêve américain : « Rien que des misfits, ces chevaux… des tocards. » (p. 199)
L'écriture est puissamment cinématographique. Il s'agit d'un scénario, un roman écrit pour la caméra. Comme le dit Arthur Miller lui-même, « ceci est une histoire conçue comme un film, où chaque mot est là pour indiquer à l'appareil ce qu'il doit voir, aux acteurs ce qu'ils doivent dire. […] Les Misfits utilise finalement l'optique du film, en vue de créer une fiction qui allierait les qualités directes de l'image aux possibilités de transmission de l'écriture. » (p. 23) Derrière mon bouquin, petite lectrice qui n'a jamais vu le film, j'ai eu le sentiment d'être une caméra embarquée. Les descriptions, un peu comme les didascalies du théâtre, participent du décryptage d'une image qui n'existe pas encore, d'une image en devenir. Bref, une lecture dynamique et panoramique.
L'édition que je me suis procurée propose une interview liminaire d'Arthur Miller. Il y parle de l'Amérique, de l'Europe, des hommes, du tournage du film et des acteurs. Une incursion précieuse dans le monde de l'auteur/réalisateur. le roman est dédicacé « à Clark Gable, qui ignorait la haine. » (p. 21)
Même si je ne suis pas certaine d'avoir vraiment cerné le personnage de Roslyn, j'ai passé un bon moment avec ces êtres en proie à une solitude douloureuse. Pas facile de vivre seul, mais pas facile non plus de vivre avec les autres.
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L'auteur

Figure essentielle de la littérature et du cinéma américain du XXe siècle, Arthur Miller est principalement connu pour Les Sorcières de Salem et Mort d'un commis voyageur, deux pièces de théâtre qui sont toujours abondamment jouées. Il est aussi connu pour son bref mariage avec Marylin Monroe. Il est décédé en 2005.

Le livre

Cette oeuvre est un peu particulière puisqu'il s'agit en réalité d'un script écrit pour le film The Misfits (Les Désaxés) réalisé par John Huston et sorti en 1961, avec Clark Gable, Marylin Monroe et Montgoméry Clift. le rôle de Roslyn a été écrit spécialement pour Marylin, dans ce qui sera son dernier film achevé. Gable mourra quelques jours après le tournage, et Clift quelques temps après. de quoi alimenter la légende autour de ce film, la fin de l'âge d'or d'Hollywood.

Roslyn vient de divorcer, difficilement, et se retrouve perdue dans la petite ville de Reno, sans savoir que faire et ressentant durement le poids de la solitude. Elle rencontre alors Guido et Gay, deux hommes qui veulent également changer de vie. Ils partent quelques jours à la campagne et des relations se nouent ...

Ce que j'en ai pensé

Difficile de discuter de ce petit livre qui n'est pas un roman mais bien un script de cinéma, ce qui implique qu'il laisse une large place à la description et à l'action. Cependant, si cela m'a frappé au départ, j'ai rapidement oublié que c'était supposé être un script, tout au moins pour la partie centrale du texte. La dernière partie, qui correspond à la scène de chasse aux chevaux, me paraît particulièrement bien adaptable au cinéma, et grâce à son talent de romancier, Miller est parvenu à me faire "voir" cette scène très clairement.

Cette perspective cinématographique offre une belle dynamique à ce texte, et m'a donc fait vivre une expérience très particulière : l'impression d'avoir "vu" le film, à travers un simple texte (ce qui ne m'empêchera pas tout de même de le voir en vrai !).

Concernant l'histoire elle-même, les personnages sont assez complexes : du côté des hommes, on ne sait pas vraiment ce qu'ils veulent, ce qu'ils vont faire et je n'ai pas eu le sentiment d'en savoir beaucoup plus sur eux à la fin. Ce sont eux "les misfits", comme ils qualifient ces petits chevaux qu'ils chassent pour la viande, les desaxés, qui ne semblent pas s'adapter à la société, issus de la longue tradition des cow-boys mais des cow-boys dévoyés puisqu'ils ne sont plus gardiens de bétails, nobles cavaliers, mais bien simples rabatteurs de viande sur pattes. Il faudra le regard d'une femme, de grande sensibilité, pour prendre conscience de ce qu'ils font vraiment, c'est-à-dire vendre leur âme en vendant ces chevaux au poids, pour presque rien; ce rien qui est à la mesure de la valeur qu'ils se donnent à eux-mêmes.

Quant à Roslyn, son comportement est encore plus obscur pour moi ... C'est l'image d'une femme profondément seule, y compris lorsqu'elle était mariée; mais également profondément sensible et humaine, comme on le voit lors du rodéo ou de la chasse aux chevaux. C'est ce qui m'a plu chez elle.

Au final, c'est une oeuvre dans la droite lignée de la littérature américaine du XXe siècle, où l'on retrouve cette écriture si particulière, dont Hemingway et Steinbeck sont pour moi les plus grands représentants. Loin du romantisme français emphatique du XIXe, ils se rapprochent davantage d'une certaine efficacité réaliste, à travers une écriture minimaliste qui laisse une très grande liberté d'interprétation au lecteur.
Lien : http://wp.me/p1Gkvs-u6
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Je suis tombée par hasard sur une belle édition vintage (1961) des Misfits d'Arthur Miller dans une boite à livres. Sitôt trouvée, sitôt lue.
Je n'avais qu'un souvenir vague du film, je me demandais si je l'avais vraiment vu en entier mais il aura suffi de quelques pages pour que la pellicule se mette à défiler devant mes yeux.

1950 – Nevada – Reno, capitale du jeu et du divorce.
Roslyn va unir sa solitude de fraiche divorcée à celles d'un cow-boy vieillissant, d'un mécano paumé et d'un cavalier de rodéo usé par le temps. Un quatuor de personnages inadaptés, seuls dans un monde où ils ne trouvent plus leur place, tel les « misfits » , ces mustangs sauvages que l'on tue dorénavant pour en faire de la chair à pâtée pour chiens. C'est la fin d'une ère, celle du mythe du cow-boy libre dans la nature, du grand ouest américain et les idéalistes se heurtent à leur soif d'absolu, ils doivent rentrer dans le rang, accepter de rejoindre la nouvelle société qui se dessine.

L'écriture est rapide, au présent, entre roman et script, laissant beaucoup de place aux descriptions. La préface prévient le lecteur. Ce procédé est insolite mais le roman était dès le départ destiné à devenir un film. le rôle de Roslyn a été écrit spécialement pour Marylin, dans ce qui sera son dernier film achevé. Ce sera également le dernier film de Clark Gable qui mourra quelques jours après la fin du tournage.

J'ai été frappée par la densité de ce roman malgré cette écriture si peu littéraire. Sans en avoir l'air, ça dégouline de désespoir. C'est d'une force que je ne soupçonnais absolument pas et dont je n'avais pas souvenir. Miller à inventer des personnages sublimes. Ils portent en eux-mêmes des contradictions qui sont symboliquement celles de la société américaine de l'époque.
Ces 4 solitudes qui s'additionnent découvrent que la liberté a un prix, que le coeur a ses règles… et moi ils m'ont chamboulée.

Traduit par René Masson
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
La fin de la nuit. Les étoiles pâlissent puis s’effacent, le bord du disque solaire apparaît au-dessus de l’océan des collines et le ciel s’embrase soudain. L’œil est attiré par l’horizon, par la paix qui émane de la terre. Des chants d’oiseaux aussi limpides que l’azur saluent le retour du soleil. Puis l’œil sa fatigue d’infini et, partant en quête de détail, redécouvre la lutte pour la vie. Un lapin sort de sous un buisson de sauge, et une ombre passe sur lui. Un faucon décrit avec majesté des cercles qui se rétrécissent et les chants des oiseaux se font aigus et saccadés. Des hirondelles, sorties on ne sait d’où, plongent pour chasser le rapace qui s’élève. Un papillon flamboie sur une pierre et la langue d’un caméléon jaillit et le gobe.
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Perce Howland est assis sur sa selle, le dos contre la cabine de verre piquée au bord de la route. Il a le menton dans les mains, les yeux fixés au sol. Voyant la voiture reculer, il l’observe d’un œil endormi. C’est un de ces cavaliers qui s’exhibent dans les rodéos – c’est-à-dire, à l’approche de la trentaine, une sorte de vagabond, dormant neuf fois sur dix sans même se déshabiller, riche puis fauché au cours du même après-midi, connu de tous les petits hôtels du pays dont il s’est fait expulser un mois plus tôt pour grivèlerie. Il ne montre pas encore l’oreille en chou-fleur, les dents de devant ébréchées ni l’œil hébété propres à l’espèce, mais sa figure a déjà été recousue et ses os cassés plusieurs fois.
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Roslyn a un regard pour Guido, mais son intérêt se concentre sur Gay et c'est à lui qu'elle s'adresse :
"Vous êtes dans la mécanique, vous aussi ?"
Isabelle : "Lui ? C'est un cow-boy."
Gay a une grimace. "A quoi vous voyez ça ?"
Isabelle : "Je le renifle. J'ai un nez, non ?"
Gay : "Vous n'allez pas me dire que je sens la vache ?"
Isabelle : "Je le renifle à votre air, c'est ça que je voulais dire." Elle prend son verre et, riant : "Mais j'ai le béguin pour vous autres, moi !..."
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Isabelle : « A la santé du Nevada, l’État dépotoir ! »
Roslyn : « L’État quoi ? »
Les autres rient.
« L’État dépotoir ! Vous avez du fric à claquer au jeu ? Venez chez nous. Vous voulez vous débarrasser de votre petite épouse ? faites donc ça ici… Vous avez une bombe atomique de trop ? Faites-la exploser dans le secteur, tout le monde s’en lavera les mains ! C’est le slogan du Nevada : « Tout est bon pour nous, seulement ne venez pas vous plaindre après. »
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...et il reste toujours cette part de complète solitude qui fait d'elle comme un petit enfant dans une nouvelle école, désemparé, cherchant passionnément alentour quelque figure amie.
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Videos de Arthur Miller (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Arthur Miller
Nouveau thriller disponible sur la chaîne POLAR+ à partir du mardi 21 Janvier 2020.
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A la suite d'un braquage causant la mort d'une personne, un ancien policier s'associe à un directeur de banque pour retrouver un voleur impitoyable. Mais la situation s'aggrave rapidement lorsque le voleur kidnappe la femme et la fille du directeur…
Genre : Thriller/Action
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