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Critique de Ziliz


Voilà longtemps que ce petit livre m'interpelle, autant pour son titre que pour sa couverture. N'y allons pas par quatre chemins : il y a ceux qui lisent aux toilettes, et ceux qui trouvent ça trop dégueu - j'en suis. Mieux vaut, pour ces derniers, ne pas penser aux adeptes de cette pratique qui ont emprunté un livre avant eux à la médiathèque, ou à qui ils prêtent leurs ouvrages chéris...

Henry Miller part de ce mode de lecture (qu'il déplore) pour se lancer dans des diatribes obscures pleines de condescendance sur les Américains moyens des années 50 - entendez par là : personnes intellectuellement limitées -, sur le choix de leurs livres, sur le temps qu'ils estiment gagner en joignant de cette façon l'utile à l'agréable. S'éloignant beaucoup du sujet, et totalement intolérant, Miller ne manque pas, avec quelques citations éminentes en prime, de bien laisser entendre que lui-même appartient à l'élite. A tel point que l'on peut se demander quel est le véritable objet de ce court essai.

Une lecture totalement vaine, en ce qui me concerne. L'auteur s'est soulagé avec cette br*nlette philosophico-intello, si j'ose dire... mais vu le titre...

Pour couronner le tout : l'emploi de termes complètement désuets, alors que l'ouvrage a été réédité (qui parle encore de 'water closet', de 'petit coin' ou de 'cabinets' pour désigner les toilettes ?).

PS : il fallait vraiment que je lise les 57 pages non-stop sinon je n'aurais jamais eu envie de reprendre ce livre.

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