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Nouvelle édition, nouvelle acquisition pour ce premier tome de Sin City, la série de comics culte signée Frank Miller !

À l'occasion de la rentrée de septembre 2013, les éditions Rackham relance leur série-phare, Sin City, avec une nouvelle édition accompagnée surtout de couvertures inédites en noir-blanc-rouge de l'auteur lui-même. Frank Miller avait élaboré sa « ville du péché » dès le début des années 1990, avant de construire sept romans graphiques et quelques adaptations diverses et variées.
Ce premier volume nous lance à la poursuite de Marv, l'antihéros par excellence, bouc-émissaire tout trouvé de meurtres en série à l'égard de prostituées. Entre les détectives corrompus et les femmes fatales aux abois, ce colosse au physique ingrat a fort à faire pour retrouver l'assassin de sa Goldie, prostituée tuée alors qu'il dormait à côté. Descente aux enfers dans la ville du diable, l'auteur nous raconte surtout une chevauchée mortelle à souhait. le plus important à retenir, finalement, c'est sûrement qu'il est dur de dire au revoir (The Hard Goodbye), alors autant essayer de partir dignement.
Frank Miller n'est pas le plus grand dessinateur du monde, loin de là, mais il réussit à transcrire un univers torturé et pollué de tous côtés. Des bastons peu techniques et franchement bourrines aux monologues sous la pluie alors que la ville grouille de criminels, l'ambiance est le point fort de ce comics à nul autre pareil. Polar noir par excellence, l'aspect nihiliste pourra gêner dans son discours comme dans son graphisme mais, incontestablement, ce premier tome est à lire car l'histoire est vraiment très bien menée.

Une référence dans le monde des comics, qui peut rebuter par son aspect « brute de décoffrage » et son absence totale de nuance dans l'obscurité du décor et de l'âme de ses personnages. Ça se dévore d'une traite, mais ça ne se digère pas de même.

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Je suis fan du film Sin City depuis ma première visualisation. Et pourtant, avec tous les comics et autres roman graphique que je lis, je n'avais jamais tenté l'aventure. Voilà une erreur corrigée et je peux vous dire que j'aurais du m'y mettre bien plus tôt !

La saga de Sin City se compose de sept volumes, celui-ci étant le tout premier et nous plaçant dans une enquête sombre et glauque, dans une affaire de meurtres de prostitués.

Mais au lieu d'avoir un flic bourru qui mène l'enquête comme dans tout bon vieux polar, ici nous suivons, non, nous sommes dans la tête de Marv, le coupable idéal.

L'écriture nous plonge en quelques pages dans l'intrigue, chaque mot, chaque phrase est pensé pour nous permettre de mieux appréhender ce personnage qui devient très charismatique. On découvre le monde à travers ses yeux dégoutés de tout ce qui l'entoure.

Mais l'écriture n'est que la moitié du travail de Frank Miller. La seconde force réside dans les dessins d'une qualité incroyable. Je sais que certains de mes proches n'apprécient pas ce genre de dessins, assez simplistes, allant à l'essentiel, mais sur moi ça fonctionne à merveille. Tout est basé sur des silhouettes, des jeux d'ombres, de lumières. Il y a une page ou Marv se trouve sous la pluie qui est juste magnifique. Honnêtement, je suis resté quelques minutes à l'observer.

Sin City est une oeuvre majeure des romans graphiques et ce premier tome nous plonge dans cette ville de tous les péchés et on en redemande.

Sin City rejoint Watchmen dans ma bibliothèque en tant qu'oeuvre incontournable et indémodable.
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Sin City, la ville du péché. Il fait une chaleur d'enfer. La nuit est lourde. Poisseuse.
Marv, une brute énorme et puissante, vient de passer la plus belle nuit de sa vie dans les bras de Goldie. Goldie, elle s'appelle Goldie, et sa peau a l'odeur que les anges devraient avoir. Mais Quand Marv se réveille, Goldie est morte à ses côtés, et les flics rappliquent déjà. C'est sur, c'est un coup monté. Et Marv compte bien venger celle qui a été chic avec lui. Mais il va le faire à sa manière.

J'ai connu Sin City par son adaptation cinématographique. Cette première histoire est mise en scène dans le film, avec un Mickey Rourke difficilement reconnaissable sous les traits de la brute.
Marv est un personnage attachant et intéressant, une sorte de psychopathe philosophe, d'antihéros tragicomique dont la voix crue et pourtant souvent poétique porte ce premier volume de Miller jusqu'à des paroxysmes incroyables de violence. Les pages de l'album sont noires et blanches (il n'y a pas de demi-mesure dans cette histoire ni dans les personnages mis en scène), et Miller utilise au maximum les contrastes du blanc et du noir, utilisant la lumière et la noirceur pour illustrer celles de la ville du vice et de la corruption et de ses habitants.
Dans ce premier opus, le lecteur fait une petite incursion dans la vieille ville, qui sera le théâtre principal d'autres tomes de la série, nous permet de nous familiariser avec d'autres personnages que l'on connaitra mieux plus tard.
Goldie, elle dit qu'elle s'appelle Goldie. Si vous voulez connaitre la complainte d'amour de la bête pour sa belle, plongez dans les ruelles poisseuses et tièdes de Sin City !
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Voilà un livre, un roman graphique exceptionnel et je pèse mes mots. le scénario simple comme tout, Marv, un hercule, une bête, haut, large d'épaules, une gueule, une tronche épouvantable à faire aboyer les chiens sur son passage et faire fuir les femmes, rencontre Goldie, une beauté, LA beauté! Amoureux il est le Marv, seulement voilà t'y pas que la dame, la belle Goldie meurt pendant son sommeil sans que Marv, endormi près d'elle, s'en rende compte.
Là commence une chasse à celui ou celle qui aura commis ce meurtre. Vengeance, vengeance quand tu nous tiens!
C'est cette vengeance là que nous distille l'auteur, Frank Miller, de grande façon, tant dans les dialogues aussi percutants que la rue, la zone, les malfrats, les affranchis et les autres méchants, que dans ses dessins.
Des dessins comme des ombres, des dessins dont on ne sait pas s'ils ont été dessinés noir sur blanc ou le contraire, d'une intensité folle et d'un réalisme que j'ai rarement pu voir chez un dessinateur de BD. Il faut s'arrêter sur les vignettes et je m'y suis arrêté tellement le crayon exprime la rage quand il le faut, la beauté quand c'est utile et la crasse quand elle transpire. Des scènes de ville, de bagarre, d'intimité à graver dans sa mémoire de bédéphile pour y revenir à temps perdu et admirer l'art, le vrai.
Je n'ai pas vu le film, je sais qu'il a été présenté à Cannes avec un grand Mickey Rourke. S'il est de la même facture que l'album, alors ce doit être quelque chose.
Bravo Frank Miller.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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A tous ceux qui considerent la BD comme un art mineur , je dis halte au feu , les balles sont creuses...Miller est un grand , un enorme dessinateur doté d'un sens scenaristique plus qu'evident..j'en veux pour preuve ces differentes adaptations cinematographiques plus ou moins convaincantes..

Sin City et 300 ne laissent pas indifferent meme si les puristes argueront que sans les trucages , point de film mais ceci est un autre debat.

Outre le fait que ses comics aient bercé mon adolescence , il faut lui reconnaitre un style qui lui est propre , une patte immediatement reconnaissable qui est l'apanage des grands!!Un univers bicolore qui donne immediatement le ton ...Sin City n'est pas une comedie romantique mais un tableau sombre transpirant le mal , le desenchantement a chaque page..

Aimez-le , detestez-le mais essayez-le!!!!!!!!!!!!

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Sin City, ville du péché, Sodome et Gomorrhe ou “Babylone la grande, mère des prostituées et des abominations de la terre." (Apocalypse)
"Et Sin City, la sale grosse pute, elle me supplie, vautrée sur son dos, et j'la prends pour tout ce qu'elle a à me donner, et j'la prends encore ... et encore elle me supplie." (Sin City)
La ville est personnifiée, elle est un personnage à part entière ou morcelée, démembrée, et ses membres sont dans ce premier tome : Marv', le justicier noir, the hard boiled detective - les vignettes sont les pièces du puzzle - qui enquête sur la mort de Goldie, la femme qui a partagé sa dernière nuit avec lui, des hommes violents contre lesquels se battra sauvagement Marv' et des prostituées. On entre au coeur du sujet dès qu'on ouvre Sin City, puisqu'on assiste en lecteurs voyeuristes à la scène de sexe, à l'extase de Marv' qui serre dans ses bras cette femme pulpeuse qui meurt dès les premières pages de la pulp fiction. Il ne reste qu'un cadavre et dans une vignette, une culotte abandonnée sur le sol. le lit en forme de coeur (sont-ils dans un hôtel sordide ?) devient l'autel de l'amour sacrifié. Marv' déclare son amour à cette femme (in)connue et il tuera pour elle avec l'aide d'autres femmes et surtout de Gladys, son flingue. Il se bat encore et encore à mains nues et le style de combat de la brute de décoffrage ne fait pas dans la demi-mesure. Il traverse les vitres et les vignettes comme les vitres se brisent en éclat. Son visage torturé, lacéré par les lames tranchantes, retranscrit comme sur un parchemin la violence des hommes. Il porte autour du cou une chaîne avec une croix, ce symbole de l'homme torturé jusqu'à la mort. Un triptyque que j'ai trouvé particulièrement beau parce que le BLAM BLAM BLAM du flingue sert de cadre au tableau qui se décompose en 1) le flingue 2) la victime avec le sang qui gicle 3) une fenêtre en forme de croix stylisée. le noir et le blanc en négatif retranscrivent à la perfection la noirceur de la ville et des âmes, et le blanc n'apparaît que pour faire ressortir le noir parce qu'il est impossible de voir sans l'ombre du blanc. Les couvertures protectrices intérieures sont rouges de sang. Et je salue moi aussi en particulier le moment où Marv' marche sous la pluie hachurée, où la ville apparaît lacérée comme rayée de la carte.
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Sin City, c'est l'histoire d'un gars, Marv, qui a une aventure avec une strip-teaseuse, Goldie. le lendemain, Marv découvre le corps de sa belle sans vie, à ses cotés. Quelqu'un l'a tuée alors qu'il dormait. Il s'apprête à fuir lorsque les policiers arrivent. Seul lui et le meurtrier étaient au courant du meurtre. Pourquoi quelqu'un a tué Goldie, la femme qu'il aimait ? Notre héros va se lancer dans une traque infernale et mortelle pour découvrir le fin mot de cette histoire, et le lecteur va le suivre dans les méandres de rue qui forment Sin City.

Le graphisme exclusivement en noir et blanc, le trait de crayon grossier de l'auteur rendent à merveille le coté ultra-violent et sombre de cette histoire, plongée dans une ville ou le vice et la corruption se sont fait une place en or. Un comic à découvrir absolument, mais âmes sensibles, s'abstenir. Si vous avez aimé, retrouvez le volume 2 de Sin City : J'ai tué pour elle, ainsi que l'adaptation cinématographique de Robert Rodriguez et Franck Miller.
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Franck Miller. Ce nom vous évoque forcément quelque chose, même que ce soit uniquement comme un maître du comics ou comme un dessinateur qui maîtrise le noir et le blanc avec talent. Alors partons à la découverte de Sin City, son oeuvre qui marqua et va marquer encore longtemps l'univers du 9ème art.

Dans un univers tout en noir et blanc, dans des contrastes très marqués, Franck Miller va nous plonger dans une Amérique où règne la loi du plus fort, du plus riche et du plus véreux. L'espoir n'est que l'apanage des innocents qui croient qu'il est possible d'avoir des lendemains meilleurs. Marv, solitaire, taciturne, bourru à quelques principes comme il faut respecter les femmes et là dessus, il est intransigeant. Alors lorsqu'une sublime femme s'offre à lui sans rien demander en échange, qu'il la retrouve morte dans son lit au réveil et que les flics arrivent. Il se doute que quelque chose cloche et pourquoi tuer une si innocente et adorable femme. Cela ne va pas en rester là et sa vengeance sera terrible.
Qui a voulu tuer Goldie? Pour cela, il va mener son enquête qu'importe ce qu'il va se trouver sur le chemin. Mais au fur et à mesure, les choses les plus noires vont apparaître et ça va saigner. Enfant muet qui adore dévorer les femmes et naturalise leurs têtes comme des trophées, la police qui tue sans vergogne des innocents.... la noirceur envahit chaque parcelle d'humanité qui subsiste. On s'en prend plein la tête et plein les yeux avec cette histoire intense sans demi-mesure qui est renforcée par ce travail du noir et du blanc. La violence des scènes ne nécessite nullement de couleurs et notre imagination complète ce que l'on ne peut voir.

Les femmes sont sublimes et la violence est dense. le découpage rythme à l'histoire et les pages se tournent avec une intensité surprenante. Impossible de ne pas regarder ces sublimes dessins dans le détail tellement il s'en dégage quelque chose de puissant. En plus, du côté esthétique, on trouve un côté critique sur l'hypocrisie des politiques, des religieux, de la police... A lire absolument mais attention, une fois que l'on tombe dedans on a envie de connaître toute l'oeuvre de cet artiste incroyable.
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Marv est une brute sans pitié, il est ce qu'on trouve de plus laid (même les putes ne veulent pas de lui), sa tronche et son cerveau sont ravagés par les coups et l'alcool. En plus il vit dans une ville dégueulasse, pleine de cadavres, où les dirigeants sont des crapules et les flics des ripoux : Sin City.

Normalement, Marv, n'a aucune raison de vivre quand il se réveille le matin, mais ce matin, c'est différent. Hier, il s'est fait dragué par Goldie, une femme qui ...

Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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J𠆚vais été marqué par le film déjà très atypique, très noir ...mais la bd est encore plus trash, avec de nombreux codes du polar des années 50/60 genre Jim Thompson. le dessin, le graphisme et la mise en page sont révolutionnaires et très esthétique : c𠆞st très très beau .
Un monument de la BD.
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