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Giuseppe Camuncoli (Illustrateur)Simon Bisley (Illustrateur)Stefano Landini (Illustrateur)
EAN : 9781401233990
160 pages
Vertigo (21/02/2012)
4/5   1 notes
Résumé :
After seeing his new wife Epiphany react to his now thumb-less hand, Constantine goes on a quest to find a suitable replacement for his missing digit. While he tries to literally sew himself back together, John's niece Gemma plots a scheme of revenge against her uncle. Will Constantine be able to fend off his own family's demonic fury?
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome contient les épisodes 276 à 282, parus en 2011. Il fait suite à Bloody Carnations (épisodes 267 à 275) qu'il faut avoir lu avant. Tous les scénarios sont de Peter Milligan.

Épisode 276 (illustrations de Simon Bisley) - de retour de sa lune de miel, John Constantine est confronté à une question qui se pose à tous les nouveaux mariés : faut-il changer d'appartement ? Et si non qui emménage chez qui ? En plus le propriétaire de son appartement essaye de réaliser une opération immobilière à forte plus value grâce à un petit coup de pouce surnaturel.

Épisodes 277 à 281 (mise en page de Guiseppe Camuncoli et finitions de Stefano Landini, avec un épisode dessiné par Gael Bertrand) - La femme de John Constantine ne supporte plus l'amputation dont a été victime Constantine dans le tome précédent. Il doit donc soit trouver le moyen de retrouver la pièce anatomique qui lui a été dérobée, soit trouver un remplacement. Malheureusement, Gemma Masters (sa nièce) a du mal à surmonter la maltraitance ignoble dont elle a été victime (également dans le tome précédent) et elle a trouvé un moyen pour se venger de Constantine. Et puis il y a sa gabardine qui a disparu.

Épisode 282 (illustrations de Simon Bisley) - Des prisonniers endurcis deviennent fou de peur en prison, au point de se donner la mort pour éviter de continuer à endurer ces tourments. le beau père de John Constantine lui demande de l'aide au nom de l'entraide familiale.

Dans le tome précédent, Peter Milligan avait trouvé le ton juste pour sa version de John Constantine : un peu de cynisme noir sans être désespéré, un contrepoint apporté par Epiphany Greaves (plus jeune, moins blasée, mais dessalée), de l'humour de comédie relevé par de l'humour noir, des phénomènes surnaturels répugnants entremêlés à des peurs bien réelles entre phobies et maladie mentale. le premier épisode reprend cette recette avec le même équilibre entre les composantes et une véritable affection pour ces personnages. Constantine et sa femme ne peuvent pas passer pour un couple traditionnel, mais cela n'empêche pas l'empathie de fonctionner à plein. Les clichés liés à une vie de couple balbutiante sont bien présents, mais ils se tiennent à l'écart des stéréotypes du fait de la personnalité des nouveaux mariés. Simon Bisley continue d'utiliser son style caustique, parfois un peu anguleux, toujours ironique, sans se moquer de l'histoire. La noirceur de l'ambiance est renforcée par des interstices noirs entre les cases et des bordures cases noires également.

L'histoire donnant son titre au recueil démarre sur les chapeaux de roue. Milligan continue dans le registre de l'horreur et de l'humour noir cynique. Constantine n'a rien perdu de son amoralité et la chasse au nouvel appendice culmine dans une séance de soudage d'anthologie, aussi bien narrative que visuelle, l'horreur naissant d'autres éléments que ces douleurs fantômes. Camuncoli et Landini continuent également de se compléter pour des dessins plus aérés que ceux de Bisley, tout étant aussi sarcastiques et malicieux. Ils ont une capacité déconcertante à créer un environnement personnalisé avec un assemblage très simple de quelques traits. La relation du couple continue de revisiter les poncifs du genre sur un mode union libre et fougueuse, sans pousser jusqu'à tomber dans le Syd & Nancy quand même. La relation avec beau papa reste délicate et fragile, mais la mariée n'a rien d'une oie blanche et malgré son jeune âge (quelle santé ce John !), elle a déjà quelques heures de vol et quelques secrets dans le placard.

Pourtant arrivé à l'épisode 280, le rythme retombe et le récit s'embourbe dans des clichés pathétiques pour le point de vue de Gemma Masters. Milligan perd le ton de l'histoire en déplaçant le centre d'intérêt du récit vers Gemma et en enfilant des clichés tels que le lecteur voit arriver chaque événement 4 ou 5 pages à l'avance. L'état d'esprit de Gemma a du mal à convaincre et il ne provoque aucune empathie devant cette jeune dame dont le comportement est aussi consistant qu'une motte de beurre dans une poêle à frire. Impossible d'éprouver quoi que ce soit si ce n'est de l'agacement pour cette personne falote et guère futée, après avoir côtoyé le couple piquant et adulte. Gael Bertrand singe de son mieux le style de Camuncoli et Landini pour éviter la rupture de ton. Il porte la même attention qu'eux aux décors, mais il ne possède pas leur capacité à forcer l'encrage vers des formes légèrement abstraites, moins réalistes et plus marquantes. du coup le dénouement de cette histoire semble peu cathartique et peu palpitant.

Il faut donc attendre le dernier épisode pour que Milligan trouve son second souffle. L'histoire est bâtie comme la première sur un prétexte un peu mince. Mais les dessins de Bisley sont toujours aussi savoureux, matois et ironiques. Et Milligan remet au premier plan ses tourtereaux pour commencer à développer leur relation sur un autre plan que physique, et sur autre chose qu'une simple attirance superficielle. L'empathie rayonne à nouveau et le lecteur regrette que le tome soit déjà fini.

Milligan continue de développer une nouvelle facette très attachante de John Constantine au travers de sa relation de couple, sans oublier son cynisme et son amoralité. le récit connaît une baisse sensible d'intensité le temps de 2 épisodes, avant de retrouver une dynamique équilibrée.
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