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Citations sur Le plaisir de te détester (10)

– Je n’en reviens toujours pas, déclara Candice après avoir entendu toute l’histoire. Tu vas à une soirée débile et tu réussis à y trouver un job et un mec. Attends…
Elle tendit le bras vers moi et me palpa généreusement.
– Mais enfin qu’est-ce qui te prend ?
– Je touche du singe, ça porte bonheur.
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-Est-ce que tu sais parler anglais ? embraya-t-il en faisant la sourde oreille à mes protestations.
-Bien sûr que je parle anglais, qu’est-ce que tu crois ? Je regarde Game of Thrones en VO depuis des années. Une grosse veine vint pulser sur sa tempe, ce qui attira momentanément mon attention.
-Je ne suis pas sûr que cela soit reconnu comme une véritable expérience, bougonna-t-il.
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Et même si parfois il t’arrive de me taper prodigieusement sur les nerfs, je ne parviens toujours pas à me retenir d’être attiré par toi.
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Ça, c'était bien une réflexion de mec ! Pour eux, les femmes essayaient perpétuellement de leur envoyer des signaux à travers leur façon de s'habiller. Mais flash info pour ces messieurs : les femmes ont depuis longtemps abandonné le morse, les appels de fumée et tout le reste. Si elles désirent quelque chose, une femme du XXIe siècle claque des doigts comme dans la pub pour le parfum.
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Je n’avais gardé contact avec personne. Mon année de terminale terminée, je m’étais empressée de brûler mes cours dans un grand feu de joie puis avais pris le chemin de la fac de droit où j’avais lamentablement échoué. Deux années de suite. Finalement, après une année sabbatique à visionner des séries, mes parents m’avaient prise sous leur aile et m’avaient offert une place de vendeuse dans leur boutique de vêtements. L’affaire allait plutôt mal malgré tous leurs efforts. Ils finirent par mettre la clé sous la porte, et je dus enchaîner des petits jobs comme dogsitter ou animatrice dans un centre commercial. Dix ans plus tard, mon parcours n’avait rien de glorieux et cette assemblée de types bien sapés et de filles au sac à main griffé me donnait la terrible impression d’être une ratée.
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Et tout ça avait commencé par la faute de ce fichu Patrick Bruel ! Mes camarades de classe n’avaient rien trouvé de mieux que de se promettre de se réunir, tout comme le proposait joyeusement sa fameuse chanson « On s’était dit rendez-vous dans dix ans ». À l’époque j’avais également accepté, espérant que le temps ferait son boulot et que tout le monde oublierait. C’était sans compter sur l’entêtement de certains et sur l’apparition des réseaux sociaux ! Tout le monde avait rapidement repris contact le moment venu et cette fameuse réunion avait été remise sur le tapis. Mel était plus qu’excitée par tout ça. Elle m’en avait régulièrement rabattu les oreilles, si bien que mon cerveau faisait une surchauffe chaque fois que les mots « réunion », « dix ans », « génial » étaient évoqués. J’avais également développé une aversion pour Patrick Bruel, que je tenais pour responsable au même titre que mes anciens camarades de lycée.
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–Ta rancœur et tout et tout. Tu sais bien qu’à l’époque, ça n’aurait jamais pu coller entre nous. Avais-je dit « à l’époque » ? Je fis mine de rien et continuai : – Je ne voulais pas te froisser alors j’ai inventé…
– J’ÉTAIS AMOUREUX DE TOI ! hurla-t-il pour me couper le sifflet. Les yeux écarquillés, je le vis se redresser et passer une main brutale dans ses cheveux. Ma température corporelle devait friser les mille degrés. « AMOUREUX » ! David, Monsieur-qui-renifle, l’ami à qui j’avais menti et posé un lapin avait été amoureux de moi. J’en étais scotchée ! Je devais avouer qu’à l’époque, j’étais trop occupée à me regarder le nombril pour me soucier des états d’âme d’un ami éconduit. Bien sûr, dix ans plus tard, je n’avais pas beaucoup d’espoir en ce qui concernait son affection d’antan.
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-Je constate que tu t’es finalement réconcilié avec Marie ? s’écria-t-elle en me désignant de sa montre. Il y eut une sorte de flottement, puis il tourna son visage vers moi et se pencha si près que nos nez se touchèrent presque. Plusieurs émotions se succédèrent sur son visage et s’il avait fallu les décrire sous forme de recette de cuisine, cela aurait donné ceci : une pincée d’étonnement, une cuillère à café de consternation et une louche de colère.
–Marie ? Comme dans Marie Villemin ? J’arborai le plus séducteur de mes sourires et me concentrai pour ne surtout pas reproduire celui qui apparemment fichait la frousse.
–C’est bien moi. Il me dévisagea, les narines frémissantes d’exaspération. – Oh oui ! C’est toi, dit-il en serrant les mâchoires. À ce stade, j’étais encore une innocente cruche et j’étais même plutôt flattée qu’un aussi joli garçon ait entendu parler de moi. Grossière erreur ! Je dirais même plus, ERREUR 404. – Tu as le culot de ne pas me reconnaître !
–Heuuuuuuu… Non, vraiment, son visage enchanteur ne me disait absolument rien. J’étais sûre qu’il m’aurait été impossible d’oublier une bouche pareille ou des sourcils à la fois fournis et dessinés.
–Mais enfin, Marie ! hurla Alyson en jouant des maracas avec sa montre. C’est D-A-V-I-D ! Tu ne te souviens pas de lui ? Tu es pourtant venue à ma fête postbac avec lui ?
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OH, MON DIEU ! Arrêt sur image, tremblement de terre. Que dis-je, séisme monumental ! J’avais devant moi le garçon dont le premier et l’unique baiser m’avait valu un mois de psychanalyse, celui que depuis dix ans j’avais rebaptisé Monsieur-qui-renifle. Celui dont j’avais accepté l’invitation pour cette fichue fête avant de…
–Tu m’as humilié devant tout le lycée, articula-t-il, plein de mépris. Oui, j’allais justement y venir. Et je remerciais cette peste d’Alyson d’avoir fait ressortir ce dossier.
–Oh, pitié, murmurai-je en direction du plafond afin d’être entendue par le staff de Jésus and Co. Pitié, pitié, franchement j’aurais vraiment besoin d’un coup de main, là. Je croisai les mains et fermai les yeux. Très fort. Vraiment, vraiment très fort.
–Mais à qui est-ce qu’elle parle ? s’étonna Aly.
–Aucune idée, gronda-t-il en se levant. Mais je m’en contrefous, je vais me trouver une autre place. Bon, c’était toujours mieux que rien. De toute façon, il sentait bien trop bon. Argument irrecevable, j’en convenais volontiers.
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Mais Candice a filé au beau milieu du film après avoir reçu un coup de fil. Comme d’hab, elle a refusé de s’expliquer. Juste au moment où Baby allait éblouir ses parents avec sa chorégraphie. Tu te rends compte ?
-Ouais, « On ne laisse pas Baby dans un coin », récitai-je.
–J’te le fais pas dire, approuva ma meilleure amie.
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