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Luba Jurgenson (Éditeur scientifique)
EAN : 9782868696205
224 pages
Actes Sud (10/08/1993)
3.5/5   2 notes
Résumé :

Youri Miloslavski donne ici la parole aux " desperados " des bas-fonds russes. Il arrache le bâillon tissé sur leur existence par des années de communisme. Ivrognes invétérés, voleurs et violeurs professionnels, assassins à l'occasion, minables en rupture de ban, tour à tour victimes et bourreaux, ne trouvant d'autre moyen de s'affirmer et de se dépasser que la violence et l'imprécation, tels sont les pers... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Nouvelles dans un monde désolé, un peu une vision plus contemporaine des "bas-fonds". Et une sympathie pour les personnages les plus misérables, d'autant plus tranquillement exprimée que, souvent, l'action est vue par les yeux, ou juste à côté d'eux.
Avec par moment une intervention d'une réalité décalée, plus vraie que nature, distordant les lois physiques pour devenir expression des âmes
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La jeune fille refusa d'abord, puis elle laissa partir le coup. Vovka s'envola. Tout léger, il planait en diagonale vers une touffe de fibres translucides et phosphorescentes qui étaient tendresse et amour : elle s'emmêlaient, se transformaient en dentelle jamais vue, semblable à des décorations de Noël, qui se déposait sur ses épaules. Il regarda en bas et vit son propre corps étendu sur le sol.
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Tolik n'a plus de dents : les siennes sont tombées, et les fausses, en or, il les a vendues. Tolik n'a pas de nez : la vérole a dit son avant dernier mot. Mais il a un couteau derrière le revers de sa botte. Il peut faire terriblement peur à un bouseux qui débarque de sa campagne, abruti par l'insupportable progrès de l'agriculture.
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La rétine décollée ne changea rien pour Oméliachko, si ce n'est sa vie même. Désormais, plus de mouvements brisques. Et foutre sur la gueule, qu'est-ce que c'est sinon un mouvement brusque ? Pleurant presque de haine contre ces salopards, Oméliakvo tendait les muscles du cou, ménageait sa rétine malade. Il tenait à sa santé.
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Nul ne pouvait croire que l'on prenait les juifs comme ça, pour des prunes. On craignait que ce ne fût un test de vigilance, que l'on arrêtât les juifs pour demander ensuite des comptes à ceux qui ne les avaient pas soutenus.
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