Les impliqués

Lors d'une séance de thérapie collective dans un ancien monastère , l'un des participants est retrouvé mort une broche plantée dans l'oeil.
L'enquête est confiée au procureur Teodore Szacki, qui va la mener en parallèle de questionnements sur sa vie personnelle.

Lire un polar est souvent une bonne façon d'entrer dans la culture d'un pays et j'avais hâte de découvrir l'atmosphère de la Pologne post-communiste aux côtés d'un héros qui avait l'air intéressant et avait dans les premiers chapitres quelques réflexions me faisant un peu penser à Bernie Gunther.
Malheureusement le reste du roman n'a pas été à la hauteur, je me suis traînée dans ma lecture et je n'ai pas compris grand chose à l'aspect psychanalytique de l'intrigue.
bref, je suis passée totalement à côté de cette histoire et je ne compte pas lire d'autres livres de cette série.

J'attendais beaucoup de ce roman policier, dont l'auteur avait fait l'objet d'un article élogieux dans le Monde des livres. J'avais également lu ici et là des critiques assez enthousiastes sur le second roman de Miloszewski, Un fond de vérité.
A vrai dire, même si la lecture s'est révélée fluide, je n'ai pas été totalement conquise. La raison en est, je crois, que je n'ai pas accroché avec le principe de la thérapie de la «constellation familiale» sur laquelle se fonde l'intrigue. Etant actuellement privée d'accès à Internet, je ne sais pas ce qu'il en est réellement de cette théorie, mais, tout comme le procureur Szacki qui mène l'enquête, je suis restée sceptique. Il s'agit en gros d'une séance en huis clos au cours de laquelle les différents participants endosseraient chacun le rôle d'un des membres de la famille de l'un d'entre eux, ce qui permettrait de faire ressurgir des émotions et des événements douloureux du passé. Chacun des participants s'identifie plus ou moins au personnage qu'il incarne, au point parfois de disparaître totalement derrière lui. C'est lors d'une telle séance que l'un des participants est assassiné. Szacki va donc s'efforcer de comprendre les principes de cette thérapie pour trouver le coupable.

Ce qui est plus intéressant, en revanche, c'est tout ce qui est dit chemin faisant de la situation de la Pologne aujourd'hui et du regard qu'elle pose sur son histoire. Comme toujours lorsqu'un pays a connu l'emprise d'un pouvoir totalitaire, une large part du passé est enterrée ; une manière de tourner le dos au passé pour mieux envisager l'avenir. Mais les traces restent, les blessures demeurent et les choses ne sont pas si simples. Il ne s'agit pas d'appuyer sur la touche «reset» d'un appareil.
En outre, certains s'efforcent d'oublier, tandis que d'autres cherchent à tout prix à mettre au jour les exactions commises, un jeu souvent dangereux...

Les romans policiers offrent souvent une image de la ville dans laquelle ils se déroulent. Ce livre ne fait pas exception et nous propose une image de Varsovie, ville qui subit de nombreux dommages durant la guerre et qui porte aujourd'hui les marques architecturales de la tyrannie qu'elle a connue. A travers les différents personnages et les réflexions du héros, on perçoit une atmosphère, celle d'une ville tiraillée entre son lourd passé immédiat et son désir d'une vie plus légère, partagée entre conservatisme et rigueur morale, et aspiration vers un certain libéralisme. Une ville et un pays en pleine mutation, en somme.


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Peut-être n'aurai-je pas dû écouter ce roman mais le lire ? A l'écoute, j'ai eu beaucoup de de mal à retenir les noms polonais de chaque personnage et je me suis ennuyée ferme sur les longs passages descriptifs des rues de Varsovie.
L'intrigue policière n'a pas réussi à me motiver et j'ai beaucoup bâillé !
Bref, étant donné les bonnes critiques sur Babelio, il semblerait que je sois passée à côté de cette histoire et elle ne me donne pas envie de lire d'autres romans de cet auteur ...

l'interêt de ce roman ne se situe pas dans l"intrigue policière qui traîne en longueur et finit par lasser car lourde, empêtrée dans des digressions qui semblent inutiles et ralentissent un dénouement relativement convenu.
En réalité il s'agit plutôt de traiter, sur fond de polar, de l'histoire politique de la Pologne tant actuelle que sous le régime autoritaire du communisme. de souligner les similitudes et les failles de ces 2 systèmes et avant tout de la permanence des habitudes et des principes.
L'auteur nous plonge dans une Pologne grise, poissée de sueur et de lourdeur bureaucratique, une Pologne où il ne semble pas vraiment faire bon vivre.

Par ailleurs il aborde le principe thérapeutique controversé des constellations familiales, il nous immerge dans cet univers "limite" qui tend à faire basculer son héros fragilisé. Qu'on adhère ou pas au principe, il a le mérite d'en explorer les principes, les limites, les écueils et les failles quitte à effrayer le lecteur quant aux dérives possibles.

au final, un roman lourd dont je sors peu convaincue et qui a échoué à me transporter mais qui a le mérite de nous présenter un visage (politique, social et visuel) de la Pologne aujourd'hui

Passons sur la complexité des noms polonais (rues, places, personnages) mais entre une intrigue qui piétine, une embrouille avec d'anciens vilains "rouges" qui reste sans conclusion et les états d'âmes du gentil mais cliché Procureur, j'ai compris bien trop vite que Zygmunt ne parviendrait pas à me convaincre.
Dommage...

Je ne connaissais pas cet auteur mais le résumé de ce roman m'a tout de suite happée... malheureusement ce roman sera ma première déception de 2020 également...
Cela commence par une thérapie en huis clos dans un vieux monastère à Varsovie. Une thérapie qui tourne au cauchemar quand l'un des patients est retrouvé assassiné avec une broche à rôtir plantée dans l'oeil. Une scène de crime qui sort de l'ordinaire, une dimension psychologique prometteuse et intéressante, des organisations gouvernementales secrètes... il y avait tout et pourtant Dieu que je manquais de conviction en tournant les pages. Que c'était long! J'ai mis plus d'une semaine à finir cette lecture!

Le procureur Teodore Szacki était en charge de l'enquête. C'est un homme droit et impliqué dans son travail mais lui-même est blasé par son existence: la même femme depuis quinze ans dont la routine est devenue mécanique, un métier sous payé, une ville portant encore les traces de l'emprise soviétique...

L'enquête piétine énormément, le procureur lui-même ne sait pas où il met les pieds et son attention est troublée par les charmes du jeune journaliste. La vie personnelle de Szacki prend énormément de place dans cette intrigue et j'ai trouvé cela barbant ! Si vous cherchez un thriller haletant, laissez tomber ce livre !
J'ai relevé un problème de dynamisme dans la narration, il y avait parfois trop d'informations inutiles et le dénouement n'aurait pas été si mal s'il n'avait pas été aussi tardif. Cette enquête est aussi complexe que d'assembler un rubik's cube. Nous avons tous les éléments mais il faut trouver comment les assembler.
Ce roman a une approche psychologique intéressante avec beaucoup de potentiel et l'histoire aurait pu être pas mal si les éléments auraient été agencés autrement.
Tout comme l'équation manquante de cette enquête, moi,il m'a manqué beaucoup...

Lu en Septembre 2018
Il y a une partie pour chaque date et le journal du jour est marqué. Ainsi le lecteur est situé dans la vie quotidienne et politique de la Pologne. Il s'insère dans l'actualité du livre. Les parties sont ensuite séparées en chapitres. Différentes actions se déroulent dans la même journée.
L'enquête s'est déroulée en 10 jours. Plutôt rapide en Pologne ou le procureur est vraiment très doué.
Tout au long de l'enquête le lecteur tire également des hypothèses (comme dans le jeu de société Sherlock Holmes). le procureur Szacki est un humain et sa personnalité nous est également décrite ainsi que les autres personnages comme le policier Oleg. Des passages font sourire mais je n'ai pas ressenti d'émotions plus fortes.
La conclusion de l'enquête est dévoilée la dernière journée : les indices découverts par le procureur, ses suppositions, ses recherches, sa conclusion ...

thriller psychologique, découverte d'un bon auteur polonais

un peu déçu j' ai trouve le rythme trop lent. J' ai eu du mal à le terminer

Drôle de méthode que cette constellation familiale qui pourtant existe bel et bien et personnellement, ça me fait peur de le savoir. Plutôt rétive à la psychothérapie et encore plus à ces méthodes de groupe, j'ai presque lu ce polar comme si c'était de la science-fiction. J'ai trouvé intéressant que le procureur remette les pendules à l'heure sur le rôle du procureur en Pologne : c'est lui qui est chargé de résoudre l'enquête. Malheureusement, ce procureur qui se pose des questions sur son couple m'a souvent agacée et parfois, ne m'a paru crédible dans ses choix. L'auteur aussi m'a agacée car je trouve qu'il a la plume acerbe pour décrire certains personnages féminins et je n'ai pas trouvé cette même méchanceté dans la description des personnages masculins.
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