Verbaliser sa souffrance ne la ferait pas disparaître, au contraire : ça ne la rendrait que plus palpable, et donc plus encombrante.
On ne peut comprendre la vie qu'en regardant en arrière , on ne peut la vivre qu'en regardant en avant
Elle se sentait dévorée de l'intérieur, comme si le désespoir et le vide avaient copulé puis abandonné leur rejeton dans son cœur.
Elle ne voulait pas penser au futur. C'était préférable. Le sien était aussi trouble que l'eau vaseuse d'un étang : elle ne savait pas où elle mettait les pieds.
Ta mère vis en toi, ma chérie. A travers ce qu'elle t'a appris, ce qu'elle t'a transmis. Crois-moi, l'amour d'une mère est inscrit dans la chair de ses enfants.
Ta mère vis en toi, ma chérie. A travers ce qu'elle t'a appris, ce qu'elle t'a transmis. Crois-moi, l'amour d'une mère est inscrit dans la chair de ses enfants.
Lorsqu'il lui faisait l'amour, tout en elle s'épanouissait ; elle en ressentait les échos dans chacune de ses cellules. Comme s'il orientait le soleil sur son corps transi de froid. Comme s'il lissait le plan froissé de sa vie.
'' on ne peut comprendre la vie qu'en regardant en arrière, on ne peut la vivre qu'en regardant en avant''
C'est quelque chose qu'on envisage pas. On n'envisage pas le fait qu'un jour, il faut mettre un point final à l'existence de sa mère. Du moins, moi, je ne l'avais jamais envisagé. Je devais la croire immortelle.
Vivement que la douleur s’éloigne et qu’il ne reste plus que la douceur des souvenirs.