Le Dernier Monde

À lire la quatrième de couverture, je trouvais le sujet intéressant. Les premières pages me captivaient. C'était bien parti ! La suite fut une immense déception. Que c'est compliqué ! J'ai tenu jusqu'au bout, mais il m'a fallu beaucoup de patience et de courage. Je crois que Céline Minard est désormais pour moi une auteure à éviter absolument.

Les derniers restes de l'humanité résistent encore sur Terre, et se cristalisent en la personne d'un cosmonaute rebelle, Jaume Roiq Stevens. Franchement, je trouve le sujet passionnant et l'histoire semblait être bien partie.
Et puis, la tuile. Que ça devient compliqué!
L'ennui total, le flou, le dérapage, et me voilà perdue dans les innombrables descriptions rocambolesques de l'auteure. Je saute quelques lignes, puis beaucoup. Oserai-je carrément sauter des chapitres?...
Je viens de finir la première centaine de pages et l'idée que je perds mon temps face à tous les chefs d'oeuvres qui existent, commence à poindre son nez. Finirai-je vraiment ce livre?...

Pas lu jusqu'à la fin car - acte manqué? - je l'ai oublié à l'hôtel, alors qu'il me restait une cinquantaine de pages à lire " par devoir". Sur une bonne idée, bien que pas neuve, de départ, suit un fatras de lieux, de délires, une sorte de guide géographico-historique obèse, hystérique et boursouflé qui vous fait presque regretter d'avoir appris à lre...Mais qu'a donc consommé l'auteure, champignons mexicains peut-être, pour commettre ce pensum ?
PS: si quelqu'un est allé au bout et peut me résumer la fin du "héros" je le lirai bien volontiers...Merci et bon courage.

Le livre commence par le journal d'un astronaute en mission dans l'espace. Il décrit les difficultés de la mission, des relations aux autres, se sent persécuté... arrive finalement à ne pas retourner sur terre à l'issue de la mission. Des semaines se passent, un grand nuage semble balayer la terre, puis, plus rien. Il décide d'atterrir et découvre qu'il est le seul être humain vivant parmi la faune et la flore. Il explore plusieurs points du globe et retrouve la mythologie de chaque continent. Les premiers chapitres sont passionnants, la langue bousculée et poétique mais le livre s'enfonce dans des descriptions sans queue ni tête et ne mène nul part. Dommage.