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Critique de Ambages


« Je n'ai jamais vendu qu'une seule chose, ni biens, ni colliers, ni crucifix, ni bassins et toutes fanfreluches d'autel, une seule chose, mon autorité. Non pas mon influence, je dis bien mon autorité, qui d'être achetée ne fait que s'accroître. »

C'est violent comme une éruption volcanique. Ça percute de mille feux et vous transporte dans un temps lointain grâce à cette écriture si particulière de Céline Minard. Ce livre en deux parties évoque la vie d'Olimpia Maidalchini, égérie du pape Innocent X, son beau-frère. La seconde partie dresse en quelques pages sa vie, mais j'avoue que je m'en suis presque balancée tant la première partie m'avait arrachée les tripes et donnée tout l'important de sa vie au travers des mots d'Olimpia. Cette ouverture est magnifique car l'auteur fait parler Olimpia et c'est d'une virtuosité incroyable. On comprend sa vie et ses pensées, la bio qui suit ne fait que conforter le ressenti après la lecture de ce morceau de bravoure. On aime ou pas le style de Céline Minard mais il a du chien. J'admire sa capacité à me plonger dans une époque révolue, dans l'esprit d'une personnalité incroyable, d'un tempérament de feu. J'ai retrouvé ce qui m'avait déjà fortement plu dans So long, Luise. Ça arrache.

« Je ne suis pas romaine, je suis de Viterbe, je ne vomis pas à la fin des orgies. Je conserve et je garde, je travaille, je garde, et si je dois lâcher quelque chose à Rome, ce sera sur elle pour sa perte un vent de peste dans un pet dans un rot. »
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