Ce n'est pas un recueil de nouvelles, en tout cas ce n'est pas annoncé comme tel, et pourtant ça y ressemble.
Chaque « chapitre » est une histoire indépendante des autres. le fil rouge est qu'elles traitent toutes d'un futur de l'humanité et que quasi toutes envisagent une humanité en survie, sur Terre ou ailleurs… des changements majeurs dans la vie des êtres vivants.
Ces histoires sur le fond avaient tout pour me plaire, d'ailleurs certaines m'ont plu « Boues à neige »,« Grands chiens », « Grands singes »… et pourtant…
Cela fait une semaine que je réfléchis à mon manque d'adhésion. Je pense que ce qui m'a profondément gênée c'est la construction en quelques pages d'un univers complexe terrestre ou spatial, à l'aide de termes techniques, scientifiques ou de fictions, très allusifs (à mon sens bien sûr), qui, alors qu'on a l'impression d'enfin comprendre où on met les pieds, est déjà achevé.
J'aime assez les nouvelles.
J'adore la SF, je l'adore notamment parce que j'aime que l'on me propose des univers différents, des organisations vivantes différentes dans lesquels j'aime m'immerger. Mais là, pas d'immersion possible. A peine commence-t-on à pénétrer dans un monde, à en percevoir les contours, que c'est déjà fini.
Un loupé pour cette fois. Cela ne m'empêchera de retourner vers Cécile Minard..
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