Mingarelli, c'est un style, on aime ...ou pas.
Ses récits sont toujours très épurés, écrit avec une plume sèche et sans artifice. L'atmosphère est souvent insolite, immobile, l'action lente, les personnages à peine esquissés, dont on perçoit peu l'implication dans la narration. Si je devais associer un tableau à ses livres, ce serait l'arrêt sur image de la peinture de
Edward Hopper.
Je suis souvent fascinée par des petits livres vite lus à l'économie de mots, qui laissent une impression subtile assez séduisante.
Mais pour une fois, ça n'a pas du tout fonctionné!
L'ennui m'a collé à la peau dans ce road trip d'un photographe (anglais?) et de son jeune soldat chauffeur, partis en quête de clichés de population, dans l'Allemande vaincue de la toute après-guerre. On passe de routes en villages, de champs en rivières sans comprendre vraiment les motivations et la psychologie de chacun.
Un drame se noue dans une ambiance lourde mais il arrive comme un pavé dans la mare après de pages d'errance sans accroche. Seule la petite épaisseur du livre m'a permis de finir cette lecture.
Dommage. J'avais tant aimé
Quatre soldats (2004) et
L'incendie (2015) coécrit avec
Antoine Choplin
#netgalley
#rentreelitterairesept2019
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