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EAN : 9791026200529
Librinova (29/08/2014)
4.18/5   11 notes
Résumé :
Connecticut-Sur-Maine. Pandémick Rivers. Notre époque. Alors que la tant attendue saison de la chasse aux touristes est enfin ouverte et que la traditionnelle fête de la tartine humaine bat son plein, une météorite s'écrase près d'un insolite village peuplé de fermiers consanguins et anthropophages, libérant de mystérieuses spores visqueuses et particulièrement voraces. Après la contamination de la plus grosse unité locale de production et d'exportation de cuisses ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Je n'avais jamais lu auparavant d'histoire de zombie (ou morts-vivants animés d'intention particulièrement malveillantes, pour ceux qui ne savent pas ce que ce terme recouvre) et la série TV Walking Dead est l'une des rares que je n'ai pas visionnées, aussi c'est avec un esprit totalement neuf que j'ai entamé cette lecture. J'ai alors découvert une histoire totalement gore et déjantée décrivant les conséquences d'une explosion nucléaire qui transforme les humains en terrifiants zombies, dans laquelle on retrouve l'humour féroce de l'auteur qui s'était déjà brillamment illustré dans son précédent roman "Souriez...vous êtes viré", relatant avec brio le parcours d'un garçon qui a perdu son travail mais pas son sens critique!
C'est vrai que ce roman "horrifique" ne donne pas dans la dentelle et que les lecteurs doivent mettre leur sensibilité dans leur poche ( et éviter de parcourir l'ouvrage au moment du repas), mais cela n'est pas surprenant compte tenu des thèmes traités et aussi de l'illustration de couverture parfaitement conforme à l'esprit du texte (le lecteur ne pourra pas dire qu'il n'a pas été prévenu !)
J'ai énormément apprécié les références à l'actualité qui émaillent le récit et l'illustrent intelligemment , qu'il s'agisse d'un Tonald Drump criant de vérité (et de drôlerie ) ou du couple Bernard-Henri et Arielle (bien sûr vous avez tout de suite compris de qui il s'agit )et ces personnages pontifiants et suffisants prêtent tellement le flanc à la critique, que c'est un plaisir de les voir ridiculiser de la sorte, ou encore du chanteur raté Pol Narev .
Si le propos est souvent outré, l'observation n'en reste pas moins précise et le texte en devient d'une irrésistible drôlerie .
Les pires horreurs sont décrites d'une plume élégante et le style toujours soigné permet d'apprécier cet humour bien noir qui ravira les amateurs du genre.
Finalement je tire de cette lecture la conclusion suivante : quand on est comme moi, plus proche de la maison de retraite que de la maternelle, il faut absolument :
- adopter un régime à base de cuisses de grenouille (on ne sait jamais ,cela permettra peut-être de pimenter le quotidien dans un avenir proche)
-éviter la vodka qui peut avoir des effets secondaires néfastes!
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Du sang, des doigts coupés et des pieds bouffés !

L'histoire de départ semble déjà bien loufoque et préfigure d'ailleurs parfaitement le contenu du livre. On part ainsi d'un village paumé où vivent une bande de dégénérés idiots, consanguins, cannibales et zoophiles pour finir par l'apocalypse marquant l'avènement des zombies.

Entre temps, il se passe des choses plus absurdes les unes que les autres ! Heureusement pour nous, notre protagoniste est là pour nous raconter les principales étapes de la catastrophe la plus idiote de tous les temps. On ne peut pas dire qu'on s'attache à lui, mais on prend plaisir à rire à ses côtés même si finalement, il n'est pas autant présent que cela dans l'histoire. Ce point m'a un peu étonnée m'étant imaginée qu'il aurait un rôle plus important dans les événements.

Mais peu importe, car l'auteur tient toutes ses promesses en nous livrant une histoire gore à souhait et tellement déjantée qu'elle en devient délicieusement absurde. C'est dingue, c'est dégueulasse et parfois malsain, mais on en redemande ! Il faut dire que l'auteur a l'art et la manière de manier la plume pour accrocher le lecteur et lui vendre du sensationnel. On est dans la surenchère de sang, de macabre, d'horreur, de cynisme… mais que c'est bon.

J'ai aimé cet étalage de personnages aussi déviants que débiles, d'événements improbables, cette profusion d'hémoglobine, ces doigts coupés, ces jambes sectionnées, ces pieds bouffés, ces yeux arrachés, ces scènes horribles qui marquent l'imagination… Je peux vous dire que ce qu'Eddard Mingwe décrit vous vous l'imaginez parfaitement ce qui devrait ravir les amateurs d'histoires bien gore.

Ces derniers reconnaîtront certainement les multiples références et clins d'oeil de l'auteur aux films d'horreur puisqu'il en reprend avec brio les grosses ficelles. En parcourant le livre, je n'ai d'ailleurs pas pu m'empêcher de penser aux nanars que ma mère adore et qui sont tellement ridicules qu'ils en deviennent bons à condition de les prendre au deuxième voire troisième degré.

Des zombies, mais pas que…

Demain, quand j'étais mort ! , ce n'est pas seulement une parodie d'histoire de zombies. C'est également une critique acerbe et très juste de notre société et de ses travers.

L'auteur parsème ainsi son texte de références à l'actualité ou à des phénomènes de société : consumérisme, redistribution inégale des richesses, scandales alimentaires faisant régulièrement la une de nos journaux, élevage intensif (les humains finissant par être victimes de leurs propres pratiques)…

Les hommes politiques ou autres figures publiques en prennent aussi pour leur grade. Et je dois dire que les chapitres qui leur sont consacrés ont été de loin mes préférés. J'ai vraiment trouvé que c'est là que le côté caustique de la plume d'Eddard Mingwé ressortait le mieux.

La caricature de Donald Trump est ainsi plutôt savoureuse : homme au physique ingrat complètement ridicule et imbu de sa personne, idiot qui prend ses électeurs pour des demeurés (vous me direz, la boucle est bouclée), libidineux et éjaculateur précoce… C'est évidemment très caricatural, mais vu le potentiel comique du modèle original, il aurait été dommage pour l'auteur de ne pas l'exploiter.

Mais je dois dire que c'est Pol Narev, victime innocente de l'imposteur Michel Polnareff, et son besoin désespéré de revivre sa gloire passée, et de connaître de nouveau la joie d'être adulé par ses fans, qui m'a le plus amusée. Vous n'écouterez d'ailleurs plus Goodbye Marylou (si l'idée inexplicable de le faire vous prenait) sans penser à la version très personnelle de Pol Narev.

J'ai, en outre, beaucoup aimé l'humour noir, voire très noir, et le cynisme dont l'auteur sait faire preuve. On ressent qu'il s'est fait plaisir en ne censurant aucun de ses délires ! Dans une société de plus en plus bien-pensante où, à vouloir préserver tout le monde de tout, on ne rit plus de rien, c'est rafraîchissant et divertissant.

Je garde ainsi en tête une scène mémorable se déroulant dans une maison de retraite et impliquant une mamie, Parkinson et des oeufs. C'est cynique à souhait, mais c'est infiniment drôle. Et je suis quasi certaine que ma grand-mère, maintenant perdue dans les limbes d'Alzheimer, aurait également ri volontiers à ce trait d'esprit si elle avait toujours le sien.

Demain, quand j'étais mort ! , c'est pour quels vivants ?

Alors, est-ce que ce livre plaira aux amateurs fous furieux de zombies ? Là, est la question !

Je pense que oui, à deux conditions. La première est qu'ils se mettent bien en tête, avant de se lancer dans le livre, que ce n'est en aucun cas une histoire classique de zombies même si le gore est bien au rendez-vous. La seconde est que lesdits amateurs de zombies aient un minimum d'humour. Si ces deux conditions sont réunies, je dis banco ou bingo, c'est au choix.

Si comme moi, à l'inverse, vous regardez avec scepticisme cet engouement pour les zombies, je vous conseille aussi de vous lancer sans attendre dans la lecture du livre. Je vous assure, ça fait vraiment plaisir de voir un auteur qui traite le sujet avec légèreté se moquant allègrement des codes du genre comme de ceux des nanars de tous bords en prenant le temps, au passage, de formuler une critique acerbe de notre société.

En d'autres termes, Eddard Mingwe réunit les amoureux de zombies et les gens normaux hermétiques au phénomène sous une même bannière, celle de l'humour et du rire. Alors moi je lui dis bravo et merci pour ce moment.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Allez Hop, chronique express...

Vous connaissez le principe : je dis ce que je pense d'un bouquin ou d'un film sans réfléchir et sans chercher à réécrire. C'est du tout venant!

Aujourd'hui : Demain quand j'étais mort !, de Eddard Lolo Mingwe

Avant de me lancer dans le taillage de cette oeuvre, je tenais à m'excuser auprès de l'auteur, Eddard Lolo Mingwe, car cette chronique a mis du temps à être publiée. La faute à quelques soucis personnels : la chtouille, la guérison de ma sociopathie (Cf mes derniers posts sur ma page personnelle), et une mycose attrapée à la langue à force de crier à tort et à travers. Mais, vu que tout est en bonne voie, il est grand temps de parler de ce “Demain quand j'étais mort !”.

L'auteur, je ne le connais que peu. Quelques messages échangés, mais guère plus. Mais il m'avait touché suite à un billet sur sa page personnelle concernant l'autoédition. Un billet drôle, désabusé, triste par certains aspects, mais qui m'avait beaucoup touché car je m'y retrouvais. Et j'ai donc sauté le pas en achetant l'un de ses ebooks au super doux prix qu'est 0,99 euros. Je ne le regrette pas un instant !

Le moment fainéant de cette chronique à savoir le résumé de l'auteur :
“ Connecticut-Sur-Maine. Pandémick Rivers. Notre époque.
Alors que la tant attendue saison de la chasse aux touristes est enfin ouverte et que la traditionnelle fête de la tartine humaine bat son plein, une météorite s'écrase près d'un insolite village peuplé de fermiers consanguins et anthropophages, libérant de mystérieuses spores visqueuses et particulièrement voraces.
Après la contamination de la plus grosse unité locale de production et d'exportation de cuisses de grenouilles surgelées, d'étranges cas de mutation vont être simultanément répertoriés à différents endroits du globe.
Le chaos s'installe, la menace se répand.
Bientôt des événements aussi cocasses qu'atroces vont s'enchaîner et nous mener droit à l'apocalypse la plus horrible et stupide jamais imaginée...
Au menu de cette zombédie tragique : une pandémie, des morts-vivants, des retraités fous furieux, quelques politiciens véreux, des recettes culinaires cannibales de fin du monde, et bien entendu, un soupçon de romantisme et de magnifiques histoires d'amour... “

Bon, vous l'aurez compris (du moins, je l'espère), c'est une histoire de Zombie. Attention, ce n'est pas une histoire dite classique. L'inventivité ainsi que les délires de l'auteur font de cet ouvrage une espèce d'Ovni dans lequel on ne rechigne pas à croquer. Tout y passe : questionnements envers le monde actuel, références à des oeuvres zombiesques (si, si, ça se fit) connues, délires concernant notre société, du gore. C'est du mâché, du re-mâché, avec un humour corrosif, juste comme il faut en fait. Beaucoup d'ingrédients divers pour faire cuire le cerveau. Mais la sauce servie est excellente !

J'ai dévoré cette oeuvre car elle est unique. J'ai ressenti un réel plaisir venant de l'auteur. Il nous propose ce qu'il aime. Ce qu'il aime écrire. Et cela se sent. Entre chaque blague, entre chaque idée délirante, il aime ce qu'il fait, sans la moindre concession. Et son plaisir d'écrire se transforme en plaisir de lecture. Alors, oui, il sort des sentiers battus et complètement abattus, se fichant complètement des romans en vogue. J'apprécie beaucoup cette démarche, même si c'est un risque.

Mais, après tout, le devoir d'un bon auteur, à mon sens, est d'abord de se faire plaisir avant de trouver un lectorat. Celui qui formate son texte pour un lectorat particulier usant et abusant des clichés autant sur la forme que sur le fond n'est qu'un auteur de plus. Et Eddard Lolo Mingwe ne l'est absolument pas. Et il y en a, parmi les indés et les autres, un grand nombre qui ne l'ont pas compris.

Il se fait plaisir, et ils nous fait plaisir. C'est un auteur accompli car dans “ Demain, quand j'étais mort !” il ne se cache pas. Il montre ce qu'il aime. Il montre ce qu'il est.

Je pourrais éventuellement parler de sa plume en disant qu'elle est fluide ou non, que le roman se lit bien voire très bien ou pas bien, que la lecture est agréable ainsi que dynamique ou moche. Mais je n'en parlerai pas puisque je sais que l'auteur a (à juste titre) en horreur ce genre de clichés dans une chronique.

Donc, je vais faire gaffe. Je dirai simplement que j'ai aimé ce qu'il a écrit, que je me suis retrouvé. de l'humour noir, des situations inédites, des idées sortant de l'ordinaire et fort bien exploitées. Tout ce que j'aime, et ça ne vient pas du blues. Une oeuvre loin d'être classique. Simplement une oeuvre unique. Et de mes quelques mots, c'est un véritable compliment.

J'encourage, même si je sais qu'il est délicat de trouver un lectorat pour les Ovnis littéraires, Eddard Lolo Mingwe à suivre sa voie. Car c'est celle où l'on ne ment pas à ses lecteurs. Et dans ce domaine, il est très habile, le bougre !
Lien : https://www.facebook.com/not..
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Vingt ans plus tôt, un réacteur d'une ancienne centrale nucléaire explose sur la région de Connecticut-sur-Maine faisant subir les radiations sur toute cette zone. Cette partie est mise sous quarantaine mais attire la curiosité des touristes et ceci à leurs risques et périls ! Cette bourgade est composée de moins de 70 habitants tous alcooliques et difformes.

Le personnage principal est le narrateur. Le jour où ses parents devaient le faire disparaître après avoir massacré le chien de la famille, il prend la fuite en compagnie d'un touriste rescapé, un vrai miracle d'ailleurs, vers Paris-sur-Seine.

Le narrateur devenu taxidermiste est sur le point d'ouvrir sa boutique, quand soudain, aux infos il est annoncé qu'une pluie de météorites vient de s'abattre sur le bourg de Connecticut-sur-Maine.

Quelles en seront les conséquences ? Tout ce que je peux vous dire c'est que le monde va zombiquement changer !

La couverture donne le bon ton à ce roman déjanté et horrifique et cela aussi dès les premières lignes ! Ce livre est digne d'un véritable film d'horreur, mélange de gore et d'humour noir. Dès les premières pages, j'ai repensé au film "Massacre à la tronçonneuse", les personnages atypiques collent bien avec ceux de ce récit et la scène des saucissons, du lard.... pendus au-dessus du feu m'est revenue...

Avec cette lecture, le dépaysement est garanti, l'originalité et le style horrifique décalé sont omniprésents. J'ai éclaté de rire en lisant du premier au dernier paragraphe certains chapitres alors qu'avec d'autres il fallait quand même s'accrocher. A déguster sans modération !
Lien : http://larubriquedolivia.ove..
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Excellente manière de revisiter le sujet du zombie. Pas mal de blagues sympathiques auxquelles nous n'avions pas pensé et une vraie critique de la société de consommation en toile de fond. Aussi bien que le premier roman de cet auteur.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
RESUME : Connecticut-sur-Maine. Notre époque. Une exploitation isolée où résident des fermiers anthropophages & consanguins. Lorsqu'une météorite s'écrase et contamine la gigantesque mare d'élevage à grenouilles destinées à la consommation et à l'exportation, les ennuis ne font que commencer et une succession d'évènements imprévus et cocasses pourrait bien nous mener à la fin du monde tel que nous le connaissons... Au menu : pandémie, mutations, morts-vivants, vivants-morts, batraciens à cinq cuisses, retraités fous furieux, recettes culinaires cannibales...Avec un soupçon d'humour, un zeste de gore et une pincée de romantisme...
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Des vieilles éclataient en sanglots, d’autres riaient comme des démentes à s’en dérider et à s’en décrocher mâchoires et dentiers. L’urine non contenue à cause de l’excitation traversait les couches enfilées de travers et coulait à flots rendant bientôt l’atmosphère pesante, glissante et irrespirable.
Nous étions complètement pris au dépourvu et au piège dans cette véritable antre de la folie. Aspirés par cet incroyable spectacle, nous allions bientôt devenir les observateurs involontaires de la fin du monde et assister bouche-bée à l’avènement de l’apocalypse qui nous mènerait jusqu’à ce que nous sommes devenus aujourd’hui…
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Comme à son habitude, Papa, qui avait toujours été fâché avec la ponctualité, arriva quelques instants après la fin de la bataille en titubant péniblement. Il empestait la mauvaise boisson distillée locale, le breuvage immonde que l’on servait en abondance au seul bar des environs. Le bougre était complètement défoncé. A peine entré, il s’arrêta net, incrédule.
Soutenu par la fine cloison branlante contre laquelle il s’était affalé pour ne pas sombrer et écarquillant difficilement les yeux comme pour en chasser un brouillard persistant devenu trop encombrant, ce pauvre crétin lança cette phrase très inspirée avant de se vautrer lamentablement à quatre pattes et de gerber de manière fractionnée mais néanmoins ordonnée, la totalité des écœurants mélanges alcoolisés ingurgités tout au long de la journée :
— C’est quoi ce truc qui braille, putain ? Ma tête va exploser, qu’il la ferme !
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La première fois que j’ai goûté quelqu’un ?
Je dois avouer que ce fut l’un des plus grands moments de ma nouvelle existence. Je m’en rappellerai toute ma vie. Ou plutôt toute ma mort. Car depuis quelques temps, la mort est devenue ma nouvelle vie.
Est-ce-que c’était bon ?
Une agréable surprise en tout cas. J’étais loin de m’imaginer ça. La chair humaine est tendre et finalement assez goûteuse. Légèrement juteuse si vous sectionnez le bon morceau. Au début, l’opération peut s’avérer délicate si l’on n’a pas été Maître artisan boucher, chirurgien minutieux chevronné ou simplement psychopathe reconnu et confirmé au cours de son existence précédente.
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J’aurais aimé vous narrer cette jolie et banale histoire d’enfant, comme on peut en lire parfois à la rubrique faits-divers d’un journal local.
Vous raconter par exemple qu’au moment de ma naissance, Maman se montra bien trop émotive lorsque nos regards se sont croisés pour la toute première fois. La rencontre fut si intense qu’elle ne put s’empêcher de régurgiter et de faire une syncope en découvrant mon attendrissant faciès. Pendant ce temps, la sage-femme optait pour le choix courageux et radical d’une défenestration, ne pouvant encaisser l’éprouvant choc visuel.
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