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4,12

sur 6539 notes
"Trop de colle ne colle plus, trop de sucre n'adoucit plus."
(proverbe chinois)

L'auteur tchèque Karel Capek a écrit une jolie histoire pour enfants : elle raconte comment le petit Chien et le petit Chat ont décidé de cuisiner un énorme gâteau. Ils y ont mis plein de bonnes choses, mais après l'avoir mangé, ils avaient très, très mal au ventre...

J'ai presque envie de m'excuser devant tous les inconditionnels de Bernard Minier ici-présents, mais je ne peux pas m'empêcher de comparer ce roman à un énorme gâteau sorti tout droit d'un four du marketing, recouvert de sucre glace et parsemé de chocolats "Pyrénéens".
Dieu sait que j'aime les thrillers tordus, mais à vouloir trop bien faire, Minier a fait tout simplement trop. Vraiment, rien ne manque ! L'atmosphère oppressante et glaciale de la montagne. Un château "cyclopéen" rempli de psychopathes. Un malfrat génial, une fragile jeune psychologue, un flic pas commun, une infirmière maléfique. Meurtres terrifiants, ordinateurs à infiltrer, anciens traumas, rancunes et silences, vengeance perfide. Lesbiennes, signes mystérieux, cachettes sous le lit, chiens écrasés et avalanches. On dirait "Fantomas" !
Malgré tout, pour une vielle routarde du thriller que je suis, cela pourrait passer, voire plaire... Mais je crois que j'ai commis une erreur stratégique dès le début, en me posant trop de questions. Comment quelqu'un a-t-il réussi à accrocher ce cadavre de cheval de 500 kilos aussi haut, pourquoi cette mise en scène théâtrale, et pourquoi ça me fait penser au "Parrain" de Puzzo ? Et cette étrange maladie de montagne dont semblent souffrir les employés du téléphérique ? (à 2000m, même un frêle petit retraité peut randonner sans soucis, ou je me trompe ?)
Mais il était déjà trop tard, et la suite de cette lecture a pris "l'effet domino". Je conviens que cela se lit très vite et bien, mais il faut faire abstraction de toutes les choses illogiques, improbables et parfois carrément absurdes, et je n'y suis pas arrivée.

Regardons le commandant Servaz : les femmes le comprennent et les hommes l'admirent, mais Minier élucide toute explication du pourquoi, ni comment un homme pareil a-t-il pu se retrouver au poste de commandant à Toulouse. Mais... il a peur de tout !! Comptez avec moi : hauteurs, voitures (y compris la lumière des phares), vitesse, appareils électroniques, montagne, chevaux, cadavres (même sur les photos) et armes à feu. Il n'arrête pas de trembler, frissonner, suer, son coeur cogne dans sa poitrine et parfois il a aussi des vertiges. Il ne sait même pas recharger son portable (peu importe, car trois pages plus tard il passe un coup de fil d'un téléphone déchargé) et il est tout le temps en train de ronchonner que les gens sont affreux, affreux, avant ce n'était pas comme ça, non et non ! Ses sempiternelles citations latines et son amour inconditionnel pour Mahler (que, normalement, j'aurais plutôt apprécié) ont fini par m'agacer au point de me donner envie de le frapper sur la tête avec une manivelle de gramophone.
Heureusement pour lui, il y a son indispensable alter-ego, une Catwoman qui sait tirer, recharger les appareils et conduire une moto sur le verglas, sinon ses chances de survie seraient vraiment minimes.

Je pourrais m'attarder sur cet institut psychiatrique qui regroupe la crème des psychopathes les plus dangereux d'Europe, tous bien ensemble. Même en admettant qu'un tel établissement puisse exister, serait-il possible que Diane la psychologue arpente allègrement ses couloirs pendant la nuit, ni vue, ni connue ?
Je pourrais m'attarder sur le fait que la victime puisse participer à l'enquête.
Je pourrais longuement m'attarder sur les longueurs, mais je vais faire court : pourquoi tous ces titres de chansons et marques de mode inutiles, et à quoi cela me sert de savoir avec quoi Servaz va tartiner hic et nunc son pain et tous les autres pains potentiels quelque part dans l'avenir ? Ca, on le saura...
Mais on ne saura pas pourquoi un Hongrois parle avec un accent slave, pourquoi cette tête manquait, pourquoi cette vengeance maintenant, après toutes ces années de silence, pourquoi il a fallu massacrer la moitié de la vallée (il aurait suffi d'effacer quelques mails, non ?). Et cette histoire de sans-abri et ce méchant sous l'avalanche ? Il y est encore ?
La fin est digne d'un bon film de Bollywood, mais en laissant plein de questions sans réponse, on a l'impression finale d'un va-à-l'eau total, ce qui ne fait qu'accentuer le désespoir de lecteur.

Oui, parfois il arrive qu'un petit grain de sable coince les rouages d'un thriller, mais en général la machine se remet en marche et tout va bien. Ici, la machine est ensevelie sous des tonnes de sable.
Mais vu que j'ai réussi à trancher ces 700 pages à une vitesse prodigieuse, que l'atmosphère glaciale de la montagne a été bien rendue et allait bien avec le reste, et que j'ai réussi à deviner qui est le meurtrier malgré le fait que là où certains auteurs laissent de véritables indices pour le lecteur, Minier laisse un indescriptible fouillis, je lui attribue deux flocons de neige et demi, et on n'en parle plus.
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Indridason, Mankell ou Nesbo n’ont pas leur pareil pour envelopper leurs histoires d’une atmosphère frissonnante ; quel bonheur de découvrir un écrivain français du même acabit !
Avec Bernard Minier point de paysages scandinaves mais nos belles Pyrénées dépeintes avec la passion de l’autochtone.

Pour captiver l’amateur de polars sur plus de 700 pages, un cadre, fût-il aussi grandiose, ne suffit pas. Il faut de surcroît un enquêteur à forte personnalité voire atypique et bien sûr une intrigue savamment distillée où phases de réflexion et rebondissements alternent comme pluie et soleil à la pointe bretonne.
Le commandant Martin Servaz est un homme entre deux âges, séparé de sa femme. Le comportement bizarre de Margot, leur fille adolescente vivant chez sa mère, présentement le contrarie. Quelque peu désabusé par la médiocrité du monde qui l’entoure, il serait plutôt de la vieille école appréciant les symphonies au romantisme crépusculaire de Gustav Mahler et jurant de temps à autre en latin.
“Glacé” débute alors même que le corps décapité d’un magnifique yearling, appartenant à un homme d'affaires immensément riche, est retrouvé pendu au plus haut point d'un téléphérique. Cet acte pour le moins barbare a été commis à proximité de l'Institut Wargnier basé en périphérie d’un patelin enneigé et abritant un panel de psychopathes européens parmi les plus dangereux.
La perplexité de Servaz et de ses collègues n’en est qu’à ses débuts : les crimes par pendaison bien vite s’enchaînent et frappent des personnalités de ce petit village jusque-là sans histoire.

Paru en 2011, "Glacé" est le premier roman policier de Bernard Minier.
Au vu du talent de l’auteur, les enquêtes du commandant Servaz pourraient bien au fil du temps devenir aussi prisées que celles de ses confrères islandais, suédois ou norvégien.



P.-S. (1) : Merci Janine pour ton présent qui en dépit du titre m’a fait chaud au cœur !

P.-S. (2) : Les infos de la mi-journée font état de la disparition de l’écrivain suédois Henning Mankell. Ce papier posté de bon matin faisait référence à ce grand maître du roman policier et allusion à son taciturne inspecteur Kurt Wallander. Il est des coïncidences surprenantes !
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J'avais vu la série éponyme en son temps et j'hésitais donc à lire un livre dont je connaissais la globalité de l'histoire. Et pourtant je n'ai pas ressenti le moindre ennui à lire ce gros pavé en très peu de temps.

Pour développer un tout petit peu, je dirais que l'intrigue est assez originale, que les intrigues parallèles pourraient permettre de raccourcir considérablement ce roman, mais que finalement elles ne cassent pas le rythme même si elles ne sont pas autant abouties que l'histoire principale.

Pour développer davantage, je dirais que bien sûr il y a des invraisemblances mais, pour ma part, j'apprécie ce côté de certains romans policiers, avec leur chargement en événements qui se télescopent, incitant le lecteur à tourner les pages assez rapidement pour découvrir leur évolution.

Enfin un dernier développement bref : la fin m'a paru différente de celle de la série. Elle est aussi incomplète car il me semble que l'on ne connaît pas le sort de certains personnages, l'infirmière en chef par exemple.

Alors cinq étoiles, c'est peut-être généreux, car en écrivant je me rends compte de différentes imperfections telles que les suites de la rencontre du père de Margot avec l'avocat, le devenir des jeunes auteurs du meurtre du SDF, mais tout cela ce n'est pas l'histoire principale, donc je laisse les cinq étoiles.

J'aime bien le style de Bernard Minier, l'implantation de cette histoire dans le décor pyrénéen, même s'il n'y a pas de glaciers dans le Comminges alors que Servaz les voit briller. C'est un premier roman dont on sent qu'il a été travaillé et même si je préfère des histoires plus condensées, j'ai passé un très bon moment glacé.
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Un vent de fraîcheur dans la littérature policière française, "Glacé" se dévore de bout en bout et avec un plaisir évident.
Bernard Minier nous plonge avec délice dans des bains de frissons glacés. Les claquements de dents sont garantis.
Et pourtant, il règne une douce chaleur dans cet enfer hivernal. L'intrigue est chaude (la fièvre sans doute) et haletante, le style simple et lumineux. Loin de certains styles tristes et pompeux qui parfois affadissent les journées de lecture.

Quant aux personnages, même si certains semblent vraiment excentriques et peuvent même paraître peu crédibles (surtout dans leur accoutrement de flic ou de policiers -en même temps qu'est-ce que j'en sais ?), ils ont l'avantage d'être ancrés dans le réel et l'immersion est immédiate.
Attachants, uniques, typés (mais pas stéréotypés), ils donnent souffle et corps au récit. Ils donnent surtout envie de les revoir. Ça tombe bien, le roman suivant poursuit leurs aventures.

L'endroit de l'action, les Pyrénées, est partie prenante dans la lourdeur et l'épaisseur de l'atmosphère. Tantôt paisibles, tantôt inquiétantes, personnage à la fois subsidiaire et principal du récit, les Pyrénées distillent leur lot d'angoisses. Même bucoliques, elles donnent naissance à des flots de tourments. L'immensité drainant souvent des peurs irrationnelles et amplifiant les rationnelles.

L'histoire est du cousue main, avec un côté soie et un côté rêche. le joli tissu caresse les joues mais la rigueur les frotte à sang.
Bernard n'est pas un tendre. Ça non ! Ça défouraille sec, ça viole, ça pend, ça punit, ça découpe et ça ne fait pas de quartier. Un premier roman qui claque comme un coup de feu dans la nuit avec ses rebondissements étourdissants et son final cohérent. Allez quelques glaçons de plus dans mon verre !
3,5/5
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C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé dans un froid polaire, au pied des Pyrénées, le brillant et désabusé commissaire Servaz et son adjoint, Espérandieu.

Une histoire qui commence par leur enquête et celle de la capitaine de gendarmerie, Irène Ziegler, sur le crime atroce d'un cheval. Avec de multiples pistes, elle se poursuit dans une colonie de vacances avec ses adolescents perturbés, dans des usines souterraines et dans une unité pour malades difficiles d'un hôpital psychiatrique. Toujours à la recherche d'un tueur en série, les deux policiers vont y « faire la connaissance » des criminels les plus dangereux d'Europe.

J'avais bien aimé N'éteins pas la lumière, j'ai trouvé Glacé (bien qu'antérieur) encore plus abouti. L'enquête est habilement construite et les personnages ont une vraie profondeur. Malgré quelques invraisemblances et longueurs, on ne décroche pas. Bernard Minier nous tient en haleine jusqu'au bout, pour notre plus grand plus plaisir.
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Aurais-lu trop de thrillers pour ne pas me sentir d'état d'âme particulier à la lecture de "glacé" qui contient tous les ingrédients d'un bon roman ?
Il faut dire que j'ai trouvé le début très long, entre la description du cadre, la mise en place des personnages, l'intrigue naissante parfois confuse : Servaz à cheval (c'est le cas de le dire !) sur histoire d'ados perturbés et qui se voit confier une enquête de plus grande ampleur, ses difficultés familiales… tout cela il faut l'ingurgiter.



J'ai malgré tout douté pas mal de l'identité du ou des criminels parce que Bernard Minier a su inclure dans son roman des personnages ambigus à souhait, brouiller les pistes voire amener le lecteur sur des fausse pistes générant quelques rebondissements intéressants.

Toutefois il s'est servi d'élément largement exploités déjà dans les thrillers :
- le policier pas très équilibrés et qui essaie de résoudre ses problèmes psys mais qui malgré tout possède un pif hors du commun (quoique j'ai eu l'impression que Servaz est parvenu à démasquer le vrai criminel par intuition plus que par analyse des indices).

- les crimes bien gores chers à Granger et bien d'autres auteurs de thrillers,

- le suspens amené par les coupures de chapitre au bon moment,

- Une sorte de loi du silence autours de suicides en série qui ont eu lieu des années auparavant.

Ma liste n'est certainement pas exhaustive, mais je voulais montrer que ce roman peut contenir tout ce qu'il faut pour captiver le lecteur, et je ne peux m'empêcher de penser qu'il manque un « je ne sais petit quoi en plus" pour en faire un livre dont on ne peut interrompre la lecture jusqu'à la fin. Un sorte de coup de baguette magique final qui donnerait plus de relief aux ingrédients.


Si je ne me suis pas ruée sur mon livre dès que j'avais un moment comme cela peut souvent m'arriver, j'ai malgré tout passé un bon moment de lecture.
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Glaçant plutôt, mais que j'ai aimé avoir froid!

Bernard Minier a bien fait de persévérer dans l'écriture, après quelques nouvelles, le succès de ce premier roman est amplement mérité ! Même si ses dernières publications me plaisent moins, je m'étais plongée avec délice dans les premières enquêtes de Martin Servaz.

Ce qui m'a attirée, c'est d'abord le cadre: celui , magnifique, des Pyrénées , que l'auteur connaît bien, il y a vécu. La montagne hivernale et ses secrets...

Ensuite, une équipe de police haute en couleurs, mais après plus de 400 critiques, je vous ferai grâce de la détailler. Martin Servaz m'a beaucoup plu, homme désabusé, embrumé dans son passé, mais perspicace et obstiné. Et il y a toute une galerie de personnages intéressants , et originaux.

Un cheval pendu à un téléphérique, un institut psychiatrique isolé, un psychopathe... Entrez dans ce monde neigeux et enfiévré à la fois, oppressant, entrez dans ce thriller captivant!
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Usine hydroélectrique d'Arruns dans les Pyrénées, le personnel en charge de l'entretien et qui vient d'arriver sur le site pour l'hiver appelle la Centrale : « dites leur de rappliquer ! Il y a un cadavre ici ! Un truc de malade ! ».

Le commandant Martin Servaz du SRPJ de Toulouse et le capitaine de gendarmerie Irène Ziegler seront en charge conjointement de cette enquête qui ne doit pas traîner car l'usine appartient à Eric Lombard, l'une des plus grandes fortunes du Pays et homme de grande influence.

Mais à peine le temps de trouver des traces ADN sur la scène de crime et de s'interroger sur les incohérences de ce crime que déjà un second cadavre est découvert, pendu sous un pont.

Qu'est-ce qui relie ces deux morts ?

Peut-être l'un des pensionnaires de l'Institut Wargnier, dans lequel vient de débarquer la psychologue Diane Berg et qui héberge les plus dangereux criminels qui soient.

A mon avis :
On pourrait sans doute dire de ce polar qu'il entre dans le cadre parfait des policiers à succès, grâce à ses personnages (le flic et la gendarme, le riche homme d'affaire, la psychologue, les dangereux criminels psychopathes...), ses cadavres (leur genre et la mise en scène de leur mort), son énigme (qui implique plusieurs personnages et qui trouve sa source dans le passé), son suspense et tout ce qui participe des thrillers d'aujourd'hui.

Mais peut-être qu'à force, tout ceci fait un peu cliché ! Et qu'on a l'impression de déjà vu (le silence des agneaux ?).

Alors on est partagé, parce que malgré tout on est pris dès le début par l'action, on tourne les pages avec avidité pour connaître la suite et on se prend d'affection pour les personnages principaux qui ont une certaine consistance (notamment Servaz, que l'on retrouvera dans d'autres romans de Minier par la suite).

Mais on reste hésitant parce qu'on trouve facilement le fin mot de l'histoire bien avant la fin, et qu'au fil du texte on relève forcément certaines aberrations et invraisemblances, trop évidentes pour passer inaperçues.

Alors au moment de fermer ce livre, on a l'impression d'avoir parcouru un bon polar, mais qu'il ne révolutionnera pas le genre non plus...
Et on se dit qu'on peut bien lui mettre 4 étoiles parce que quand même c'est bien écrit et qu'on est arrivé au bout facilement. Il ne faudrait donc pas décourager les futurs lecteurs... mais d'un autre coté il ne faut pas s'attendre à beaucoup plus que ça.

Pour être complet, ce livre, qui sera suivi de deux autres volumes ("le cercle" et "N'éteins pas la lumière"), a été adapté dans une série TV du même nom sur M6.

Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures, sur mon blog :
https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
Lien : https://blogdeslivresalire.b..
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C'est à cause de la canicule que j'ai ressorti 'glacé' de ma PAL début juillet, pensant qu'il allait me rafraichir... Merci la canicule ! Car ce polar pyrénéen et psychiatrique m'a séduite, à défaut de faire baisser la température, dans une période où j'avais pourtant un peu de mal à lire.

Les ingrédients sont pourtant assez classiques : des personnages loufoques, traumatisés et parfois borderline, des lieux glauques à souhait, entre l'institut Wargnier pour les malades mentaux violents de toute l'Europe, la colonie de vacances aux allures de bunker désaffecté ou les usines souterraines étouffantes, et bien entendu de mystérieux meurtres saignants et des psychopathes terrifiants. L'enquête est menée en parallèle par une psychologue débutante et timorée, un commandant de police malade (dans les 2 sens du terme) et une équipe de policiers punks tout à fait improbable.

Je n'y ai pas vraiment cru, trop c'est trop, mais cela ne m'a pas du tout empêchée d'accrocher à l'histoire, bien au contraire. J'ai même lu avec gourmandise, amusée par les trouvailles aussi horribles qu'outrées de l'auteur. Je n'ai pas eu assez peur pour dormir en laissant une lumière (ce qui peut m'arriver), mais j'ai trouvé à l'entreprise où je travaille de faux airs inquiétants d'institut Wargnier quand j'ai du y passer seule le dimanche après-midi. glacé m'a donc bien donné des frissons...

Challenge Pavés 24/xx et challenge Atout Prix 6/xx
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J'ai passé quelques jours en compagnie de Servaz et son équipe dans les Pyrénées, autour de meurtres à élucider.
Un mélange d'enquête policière, visite d'un hôpital psychiatrique et la découverte des personnages.
Ce roman se laisse lire. Un bon policier. Cela m'a donné envie de découvrir d'autres aventures de cette équipe...
N'étant pas une grande fan de romans policiers, cette lecture n'a pas été un coup de coeur cependant.
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