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sur 2043 notes
Martin Servaz ne braconne pas la galinette cendrée.
Son gibier à lui, c'est l'assassin pyrénéen, le fêlé occitan. Après sept romans, je ne comprends toujours pas pourquoi les psychopathes continuent à étriper le chaland dans la région. S'ils lisaient les bouquins de Bernard Minier, ils sauraient que le midi Toulousain n'est pas un bon spot pour eux. L'air du midi, c'est bon pour les retraités et les joueurs de rugby, pas pour les tueurs.
Il faut dire que Servaz, c'est un aimant à criminel. Tu l'envoies une semaine en vacances sur une île déserte et il est certain que t'as un bulot qui se met à massacrer toute la poiscaille ; Tu l'envoies six mois dans l'ISS et il tombe sur un spationaute empoisonné au plat lyophilisé par un allergique aux selfies de l'espace.
Après la lecture de ce nouvel opus, mon diagnostic est à peu près le même que pour « La Vallée », paru l'an dernier. Un supo et au lit ? Non, je prescris cette lecture mais elle présente toujours un peu les mêmes symptômes.
Bernard Minier a le sens du rythme et il est toujours aussi difficile d'éteindre sa lampe de chevet tant qu'on ne connait pas le fin mot de l'intrigue. Morphée devra poireauter. La lecture est divertissante et pour un régional de l'étape, bientôt chauve mais pas chauvin pour un sou, pour deux peux peut-être, c'est toujours sympathique de reconnaître certains coins à champignons et de lire des noms familiers. L'excitation du passage du Tour de France en bas de chez soi.
Un jeune sauvageon de la banlieue toulousaine trouve la mort dans les forêts de l'Ariège. Des cornes de cerfs greffées aux oreilles laissent supposer un remake des chasses du comte Zaroff. Servaz va découvrir que d'autres repris de justesse ou échappés de justice ont disparu. Et si certains avaient décidé de privatiser la justice ?
Cette trame qui ne manque d'adrénaline va attiser les tensions sociales. Toile de fond peinte hélas sans nuance, saupoudrage de l'histoire qui vire à la tartine bien grasse. Si Bernard Minier excelle toujours dans l'action, ses digressions relèvent trop souvent de la caricature bâclée et s'égarent dans les lieux communs, interviews au Ricard, chaines d'infos au Pernod. Clichés sur les jeunes de banlieues, Polaroids de vieux militaires réacs, pellicules de flics désabusés, instantanés de notables véreux et hautains. Vous assaisonnez le tout d'un peu de drogues, d'intégrisme, de violences policières et vous avez le "fourzitou" de l'actu, les restes avariés d'une revue de presse trop empressée.
Il me semble que les premiers romans de la série ne brassaient pas autant d'idées reçues mais ma mémoire a peut-être censuré ces excursions naïves dans la complexité du monde d'aujourd'hui pour ne retenir que certaines scènes de crimes élaborées et intrigues ficelées comme un rôti saignant.
Servat, personnage très bien charpenté, arbitre impartial et désabusé de son époque, permet au roman d'échapper à l'hémiplégie idéologique et au lecteur de se focaliser sur cette nouvelle enquête dans l'air maussade du temps clivant.
Un bon polar pour le week-end mais une photo trop grossière de la société à mon goût.
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Rendez-nous le Bernard Minier des débuts (glacé, le Cercle, N'éteins pas la lumière...), celui qui construisait patiemment ses intrigues, travaillait ses personnages et soignait son écriture, au lieu de la pâle copie qui publie désormais, au rythme frénétique d'un par printemps, des romans paresseux et bâclés. Un esprit moins candide que le nôtre pourrait voir dans cette évolution le signe que l'ambition littéraire a cédé le pas, aux yeux de notre auteur et de son éditeur, à des objectifs moins avouables.

Ce nouveau roman part pourtant sur des chapeaux de roue. Les premiers chapitres sont intenses et rythmés, et suscitent une curiosité certaine. Mais l'enquête ne décolle jamais vraiment, faute de véritable mystère à éclaircir. Chose étonnante pour un roman policier, l'incertitude concernant l'identité des coupables, leurs motivations et leur mode opératoire, est levée rapidement. Dès lors, aucune surprise ne vient agrémenter le train-train inexorable de l'enquête qui défile sous nos yeux, que nous avons d'ailleurs de plus en plus de mal à garder ouverts. Servaz et son équipe, eux-mêmes loin de leur meilleure forme, ont laissé à la police scientifique le soin de faire avancer leur laborieuse enquête. Nous sommes peut-être en présence d'un plaidoyer subtil pour le remplacement des effectifs de police judiciaire par l'intelligence artificielle.

Un problème de taille se pose cependant : comment remplir 472 pages avec une intrigue si maigre ? Réponse : avec des considérations sociales, sociétales, politiques. Des musulmans fondamentalistes qui accusent la France et sa police de racisme systémique. Des enseignants blancs et d'extrême gauche qui les encouragent. Des enseignants immigrés qui s'y opposent, et traitent leurs élèves avec ambition et exigence. Des militaires et des policiers qui accusent la justice, par son laxisme, d'être responsable de la déchéance du pays. La mention toutes les trois pages d'un masque porté par un personnage, pour bien nous rappeler que l'intrigue se passe au temps du covid. Des étalages de faits divers réels (violences, attentats, agressions contre des policiers) sans rapport avec l'intrigue, sans doute pour tenter d'instaurer un "climat". Ce projet est pourtant mené avec trop de paresse et de complaisance pour ne pas échouer totalement, faute d'une véritable dialectique entre l'enquête policière et cette toile de fonds. La subtilité n'est, de sucroît pas de mise : les personnages récitent leur catéchisme (indigéniste, zemmouriste, anticapitaliste...) dès que l'occasion leur est fournie, et même, la plupart du temps, sans qu'aucune occasion ne leur soit fournie.

J'ai donc refermé ce livre avec soulagement, et aussi la sensation peu agréable d'avoir été le pigeon de cette Chasse, en déboursant 13 euros pour un objet qui ressemble à une nouvelle policière entrecoupée de coupures de presse du Figaro et de Libé. Je me tiendrai désormais loin des balles, en espérant que ma prière initiale soit exaucée et que Bernard Minier revienne un jour à l'exigence de ses débuts.
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Malgré les nombreuses digressions et les analyses sociétales souvent superflues, j'ai apprécié cette lecture, ma première de cet auteur.

L'intrigue m' a paru tenir plutôt bien la route, avec un suspense allant crescendo, ce qui engendre une lecture assez rapide, pour aller vite découvrir la fin. Les personnages sont bien campés, les dialogues réussis et les situations imaginaires ou réalistes bien présentées.

J'ai aimé également les décors de l'intrigue, Pyrénées ariégeoises et la ville de Toulouse, bien dépeinte, autant dans les ruelles autour de la place du Capitole que vers les cités de Bagatelle ou du Mirail. Quelques descriptions de la nature, des intempéries, trop brèves et rares à mon goût, émaillent ce polar sans casser son rythme.

Bon, je vois des critiques négatives laissant entendre que Minier a fait beaucoup mieux, raison de plus pour me donner envie de lire d'autres de ses romans policiers.
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Je me souviens encore du choc éprouvé à la lecture de glacé le premier roman de l'auteur. J'avais adoré. Plaisir confirmé au deuxième tome mettant en scène Servaz (Le Cercle)
Les deux derniers romans de Minier, La vallée et celui-ci, même s'ils restent de vrais " tourne pages" (en français dans le texte) m'ont un peu laissée sur ma faim. Beaucoup de digressions, de discours sur l'état de la société, de personnages de celle-ci stéréotypés qui n'apportent rien à l'intrigue et pas grand chose à une réflexion approfondie sur les problèmes actuels de la société.
En mélangeant intrigue policière et réflexion sociétale, l'auteur appauvrit l'une et l'autre. Dommage, car malgré ces réserves, il arrive toujours à rendre la lecture addictive.
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Un peu plus qu'un simple polar, la vision d'une des conséquences d'une société permissive et décadente.
Un jeune noir délinquant est poursuivi par un groupe de chasseur. On est au fin fond de l'Ariège, en octobre, une nuit de pleine lune, la lune des chasseurs. Il porte sur la tête une tête de cerf qui lui coupe sa respiration. Blessé à l'épaule par un carreau d'arbalète, il déboule sur une route et se fait percuter par un automobiliste. Il décèdera après avoir ressuscité sur la table du légiste et avoir soufflé les mots : « le coq ! ». le commandant Servaz et son équipe sont chargés de l'enquête…
Cette histoire sur fond de faits divers ayant réellement eut lieu a tendance parfois à lambiner. La tension dramatique de l'intrigue est faible. On ne retrouve pas les éléments captivant de certains des romans de Bernard Minier, notamment ceux où apparaît le diabolique et psychopathe procureur suisse.
Ce thriller a quand même l'avantage de soulever le problème de l'ensauvagement d'une partie de notre société et l'impuissance de la justice à punir, handicapée par la multiplication des lois, des jurisprudences et des vices de procédure à la limite de l'entendement. Alors l'auteur imagine un héro des temps moderne, un justicier à la tête d'un groupe de magistrats, militaires ou policiers, tous déçus du système, dont le slogan serait : « Oeil pour oeil, dent pour dent. » La loi du talion. Ce héro explique : « La vie est une lutte... Nous l'avons oublié. Aveuglés par nos idéologies, par les idées folles de nos sciences humaines et par notre vision occidentale dégoulinante de bons sentiments, nous avons oublié que le monde est dur, nous avons renoncé à nous défendre, au juste châtiment, à la rétribution des crimes, et ce faisant nous avons laissé les monstres croître et se multiplier sur notre sol. » Voilà qui est à l'évidence un constat sacrément intéressant !
Editions XO, Pocket, 525 pages.
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Il entendait le hennissement des chevaux. Il ne connaissait ce bruit que par la télé. il avait été enfermé dans le coffre d'une voiture grand modèle qui sentait le neuf. Sa peur avait un son et une odeur celle de sa transpiration. Elle avait aussi une couleur.
J'ai tout lu de Minier. J'aime lire des livres sur le lieutenant Servaz
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Bernard Minier épate à chaque roman en réussissant à renouveler ses histoires. A ne jamais se contenter d'une zone de confort. La septième enquête de Martin Servaz en est une preuve éclatante.

La précédente, La vallée, avait permis à l'écrivain de se hisser au sommet des ventes de polars en 2020. Dans une ambiance bien différente, La chasse s'en prend aux valeurs même du Commandant, aux valeurs de chacun d'entre nous.

Autre ambiance, autres thématiques, même si un lien peut se faire avec le précédent sur l'aspect social. Parce que l'auteur n'écrit pas que des romans pour divertir (ils le sont pourtant clairement !), mais pour parler de sujets forts et actuels.

Logiquement davantage polar que thriller, puisqu'il met la police et les policiers au centre du jeu, l'intrigue appuie puissamment sur ce qui fait mal dans notre société.

Que les amateurs de thrillers se rassurent, ce n'est qu'une question de dosage, il n'y a qu'à prendre en plein bide le final asphyxiant pour se rendre compte que ces sous-genres se marient toujours à merveille.

Servaz est presque heureux au début de cette aventure, presque apaisé avant que ne débute cette enquête qui va mêler vice et vertu. Ça ne durera pas.

Le livre est une traque. Mais qui sont les chasseurs et qui sont les gibiers ? La sombre scène d'introduction ne fait qu'éclairer le fait que les hommes sont parfois les pires des animaux.

On comprend vite que l'horreur qui se cachait se retrouve d'un coup sous les projecteurs. Et ce qu'on découvre à travers leur halo n'est pas beau à voir. Mais le phare dans le brouillard, c'est Servaz.

Dans cette tranche de fiction figurent de gros morceaux de réalité. L'intrigue est bien entendue imaginée, mais se base sur des faits divers bien réels qui montrent la fracture de plus en plus importante de notre société. Un peuple déchiré où les avis se font et se défont à coups de tweets et d'invectives, en ne lisant que les titres des articles des médias, et où la défiance envers l'Autre devient la règle et non plus l'exception.

Nous sommes en guerre, dit-on. de celle qui écorche et viole le corps à terre des valeurs. Comment comprendre quand on ne s'écoute plus ?

Minier est courageux à creuser plusieurs sujets sensibles. A décrire plusieurs points de vue à travers ses personnages. A montrer combien la situation est devenue complexe et mérite qu'on entende pour comprendre.

Au premier chef, la place des forces de l'ordre, à la fois dernier rempart avant la chute du système et pourtant aussi gangrenées de l'intérieur. Ordre et désordre d'une société de plus en plus malade.

Le fait de placer le récit au moment du deuxième confinement 2020 rend les ressentis encore plus prégnants. L'auteur réussit parfaitement à décrire la « nouvelle » manière dont on examine les autres, davantage à travers le regard et les sourires cachés sous les masques. Intéressant.

Voilà l'exemple parfait du roman noir à lire à la fois avec ses tripes et son cerveau. Qui demande à ce que le lecteur se dédouble, à la fois en vivant l'action au plus près, tout en n'oubliant pas de prendre de la hauteur. Empathie, réflexions, analyses, tout autant qu'un vrai plaisir à suivre un récit prenant au possible; à travers les ombres des grands espaces de l'Ariège.

L'ambivalence des caractères et des ressentis des protagonistes, apporte de la complexité à une enquête qui aurait pu tomber dans l'ordinaire. Mais l'immense talent de l'écrivain rend les choses extraordinaires, par la profondeur du propos comme par les émotions ressenties.

Sa plume est toujours aussi soignée, sans jamais tomber dans aucune lourdeur stylistique. Sa capacité à entrer dans les esprits, même ceux aux idées les plus extrêmes, est épatante (ne jamais oublier que les propos d'un personnages n'implique pas que l'auteur pense de même, c'est bien l'un des grands intérêts de ce genre de romans noirs).

Le lecteur qui accourt vers La chasse aura parfois l'impression qu'on pointe un fusil sur ses valeurs. de quoi pousser à la réflexion autant qu'être pris par cette intrigue émotionnellement forte. Bernard Minier est décidément un maître du thriller habile, captivant et clairvoyant.
Lien : https://gruznamur.com/2021/0..
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Le commandant Martin Servaz et son équipe enquêtent suite à la découverte d'un jeune de banlieue retrouvé sur une route forestière nu ,avec un masque de cerf et le mot « Justice » marqué au fer rouge sur sa poitrine .En pleine pandémie et crise sociale ,l'enquête s'annonce délicate ,pas vraiment le moment d'enflammer les banlieues .Qui peut bien chasser un jeune délinquant comme un vulgaire gibier et pourquoi? Des questions auxquelles Servaz va devoir trouver des réponses rapidement .Un bon thriller.
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Ce Minier cru 2021 laisse une impression mitigée. L'auteur sait vraiment comment lancer une intrigue en quelques pages et tenir le lecteur en haleine jusqu'aux dernières pages, mais le contenu, qui brasse plusieurs thèmes de société, laisse un peu songeur.

Martin Servaz, le héros récurrent de Minier, est toujours chef de groupe à la PJ de Toulouse. Après avoir couru les montagnes derrière les auteurs de crimes sanglants, le voilà en charge d'une affaire qui tient de la chasse au gros gibier ; un gibier humain bien sûr. Un jeune issu d'une cité toulousaine, vite catalogué comme délinquant, a été retrouvé percuté par une voiture en zone forestière. Particularité : nu, il portait un masque de cerf qui enserrait sa tête. Effrayé, à bout de souffle, il n'avait pas pu éviter l'accident sur une petite départementale. Il ne fait guère de doute qu'un groupe d'individu le poursuivait. Qui sont ces hommes ? Quelle est cette « chasse » ? le mort est-il la première victime de ces criminels ?

Le récit se déroule au cours du deuxième confinement de 2020. Les masques chirurgicaux croisent des masques à base de têtes d'animaux. Les pouvoirs publics font face aux tensions permanentes dans les quartiers toulousains, aux débordements de manifestants, et à la tentation qu'ont certains de se faire justice eux-mêmes. Minier y ajoute quelques courtes considérations sur la perpétuelle recherche du scoop par des médias qui en font (souvent) trop, sur les faibles moyens de l'hôpital public, ou sur le sort des agriculteurs… le roman est bien de son époque. Trop peut-être. Ce mélange ne prend pas vraiment et l'exposé sur les risques que font peser sur la société des groupes de « bien pensants », trop sûrs de leur juste combat ne convainc pas.

Minier n'a jamais écrit en cherchant à être autant en prise avec l'actualité. On pense bien sûr à . le côté roman policier du récit paraît un peu secondaire dans ce roman, qui pourra plaire à certains. Pour ma part, je préfère les premiers romans de Minier...
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Je prends enfin le temps de faire mon retour de lecture sur La chasse de Bernard Minier.
Sous le halo de la pleine lune, un cerf surgit de la forêt. L'animal a des yeux humains.
Ce n'est pas une bête sauvage qui a été chassée dans les forêts de l'Ariège…
J'adore lire Bernard Minier depuis son tout premier roman. Je suis une grande fan, pas toujours objective, je l'avoue :)
Et je n'ai pas du tout été déçue par La chasse.
Au contraire, c'est dans la lignée des autres enquêtes de Martin Servaz.
Quel plaisir de le retrouver, plus apaisé au niveau personnel. Enfin, apaisé, faut le dire vite lol Mais il a évolué, il a changé. Il a mûrit au fur et à mesure des aventures qu'il a vécu grâce à son auteur.
Cette fois-ci mon cher Martin colle au plus près de l'actualité étant donné que ça se déroule fin 2020, au moment du second confinement. Nous sommes en pleine pandémie mondiale, c'est le foutoir (sans blague...) et avec cette nouvelle enquête Martin va avoir de quoi faire !
Je n'ai pas envie d'en dire plus. Pour une fois que le résumé est succinct, autant en profiter ! Surtout qu'il y a eu pas mal de chroniques sur ce roman ; tout a été dit ou presque.
J'ai adoré l'évolution de Martin, le fait que ça soit au plus proche de notre actualité. le contexte est encore plus angoissant, ça fonctionne hyper bien.
C'est violent mais comme cela s'explique, sans gratuité je ne peux pas dire que cela m'a dérangé.
J'ai adoré ma lecture, tout simplement. Et j'ai hâte de suivre la prochaine enquête de Martin.
Ma note : un énorme cinq étoiles, évidemment !
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