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4,07

sur 3224 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ça commençait un peu mollement pour un Bernard Minier. Les 200 premières pages étaient même légèrement ennuyeuses. Bâillements. Air de déjà-vu. Surtout si on a lu "Juste Une Ombre" de Karine Giebbel peu de temps avant, au sujet similaire.

Mais c'était compter sans le talent de l'homme. Pour nous embarquer, pour nous titiller, pour nous provoquer, pour rallumer la flamme dans nos yeux et empêcher le lecteur incrédule de fermer le bouquin.
Patiemment, il construit son histoire perverse. de manipulations en retournements de situation, ce roman frappe fort.
Construit comme un opéra dont le lyrisme et la tragédie inspire Bernard dans sa montée en crescendo du drame. Dans ses couplets mélancoliques, ses refrains inquiétants puis ses choeurs tourbillonnants.

Voilà un roman peu linéaire et hétéroclite dans l'immensité des sujets abordés. Que ce soit le harcèlement psychologique, les violences faites aux femmes, les voyages dans l'espace, la dépression, le poids prégnant et angoissant de l'opéra.

Ce roman est une sorte de monstre de Frankenstein (ou de robe mosaïque) dont les parties assemblées sont fragilisées par les grosses coutures multiples ;
Mais dont l'ensemble détonne et emmène l'histoire sur des chemins escarpés et peu empruntés.
Ce roman est à la fois très classique et super ambitieux se payant le luxe de mixer des univers qui se bécotent peu habituellement.

Minier emmène son bouquin plus loin que la moyenne et rafraîchit le genre avec son incursion bienvenue dans le domaine de la conquête de l'espace, ses astronautes, ses cours de cosmologie et de sociologie spatiale. Passionnant.

Nous suivons parallèlement l'histoire de Christine Steinmeyer, dont la descente aux enfers est pavée d'angoisses, et celle du commissaire Martin Servaz, personnage récurrent de l'auteur.

Servaz n'est pas central mais chacune de ses apparitions, malgré ses blessures et sa dépression, est un baume pour le lecteur. Confort du territoire connu ?

Bernard, tu m'as fait peur. Plus jamais please !
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A en croire certaines critiques qui se lisent de ci de là, ce bouquin ne serait pas le meilleur de son auteur, et aurait un fâcheux air de parenté un peu trop appuyé avec ceux de Karine Giebel ou Pierre Lemaître, genre rejeton qui aurait moins bien réussi dans la vie que ses flamboyants cousins.
Bah moi, j'en sais rien, n'ayant pas lu les autres Minier, ni les auteurs précités. Ce livre m'est arrivé dans les mains par hasard, à la faveur d'un voyage en Patagonie, lorsque je l'ai reçu d'une de mes compagnes de randonnée, qui voulait alléger ses bagages. Reçu en échange de « Buckingham Palace Gardens » d'Anne Perry, que je venais de terminer (je sais, tout cela est assez improbable, et pourtant). Si ladite compagne y a gagné en poids, moi j'y ai gagné en suspense, après ce Anne Perry où j'avais failli me décrocher la mâchoire (cf ma chronique).
Et donc, disais-je, je peux difficilement comparer ce bouquin de B. Minier à d'autres, n'étant, au surplus, pas spécialiste ni fan de polars, thrillers & Co. Donc je ne peux juger que sur (cette) pièce.
Alors voilà qu'on me présente une histoire de harcèlement et de manipulation hors normes, à Toulouse sous la neige, propulsant, le jour de Noël, une jeune et brave présentatrice d'émission radio dans une spirale infernale, laquelle spirale gravite dans l'univers impitoyable de l'aérospatiale. On y ajoute le personnage récurrent des deux premiers romans de l'auteur, à savoir le flic Martin Servaz, qui a apparemment perdu des plumes depuis la dernière fois, puisqu'on le récupère dans une maison de repos pour policiers dépressifs. Enfin, on saupoudre le tout de nombreuses références à la grande musique et on construit son histoire à la façon d'un opéra pour étaler sa culture, pardon, pour étoffer l'intrigue (je sais, tout cela est assez improbable, et pourtant).
Tout cela est tordu tout ce qu'il faut pour nous faire flipper et tourner les pages. Les cent dernières se traînent d'ailleurs un peu (une fois qu'on a appris qui était le Méchant), et l'épilogue est gnan-gnan. le style n'appelle pas de commentaire particulier (si ce n'est un sujet de dissertation : y a-t-il réellement un style dans ce genre de romans?). Quant à la vraisemblance, ch'sais pas, moi. Mes connaissances en conquête spatiale s'arrêtent à Tintin – On a marché sur la Lune, et question harcèlement, à part celui des moustiques les nuits d'été (eh oui, il fait parfois chaud en Belgique), je ne dispose pas vraiment de matière à nourrir le débat. Et en musique classique, je m'y connais juste assez pour en dire que les opéras se terminent généralement par un drame et pas par un épilogue dégoulinant ouvrant vers un prochain épisode.

Bref, un polar honnête et efficace dont je n'attendais pas davantage qu'un moment d'évasion. Vite lu, vite oublié, sauf qu'il faut éteindre la lumière quand même, parce qu'elle attire les moustiques.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Welcome to Stalkerland! Bienvenue en Harcèleland !

Heureux séjour au pays des pervers narcissiques! Laissez-vous terroriser par quelques spécimens gratinés de manipulateurs psychopathes! Confiez vos peurs et fragilités les plus secrètes à des harceleurs raffinés! Laissez-vous happer par les délices de la paranoïa, sur l'ample musique de vos opéras favoris!

C'est bien connu: ce qui ne nous tue pas, nous rend plus forts...

Si vous échappez à la mort programmée qu'ils vous destinent, vous en sortirez rudement changés... A votre tour, alors, de harceler votre bourreau, d'en faire votre victime propitiatoire... Car il est grand, sans frontière, sans limites, le beau pays des manipulateurs criminels...Parlez-en à la douce Christine, héroïne atterrée de cette manipulation diabolique...Elle est à rude école, la pauvre: c'est une victime idéale. Une élève appliquée aussi...

Et le finale , après l'aria da capo, emporte dans son tourbillon endiablé victimes et bourreaux ...

J'ai beaucoup aimé les trois-quart de ce polar: j'y retrouvais la lenteur d'une toile d'araignée qui se tisse avec soin, la grisaille hivernale qui transforme Toulouse, la ville rose, en cuvette glaciale et venteuse, la mélancolie chronique et le regard désabusé du commissaire Servaz, très secoué par ses précédentes enquêtes et mis au vert dans une maison de repos pour flics déprimés-double peine...

Bref, j'y retrouvais ce qui avait fait le charme de Glacé, le premier bouquin de Bernard Minier. Les choses commençaient bien.

Mais quand j'ai commencé à entrevoir une piste, dans la plus stricte tradition du polar - et a fortiori d'un polar sur les pervers narcissiques : il faut bien égarer le lecteur, le perdre, le déboussoler, le lecteur, c'est une victime consentante, une victime qui en redemande! - là, le ton a changé. Il est devenu plus direct, voire trivial, les pistes se sont brouillées, les psychopathes de tout poil se sont multipliés comme des lapins frénétiques...et j'ai frisé l'overdose!

Dommage, car même si le sujet du pervers -narcissique- qui -terrorise- sa- proie- et -la- pousse -au- suicide est devenu ces dernières années un topos du roman noir ( et même du roman tout court, voyez D'après une histoire vraie de Delphine de Vigan) , on pouvait, en restant dans la sobriété et la vraisemblance, obtenir une peur de très bon aloi et un effroi d'une grande efficacité.

Mais trop, c'est trop...

Malgré les références savantes à la musique, la construction en trois actes digne d'un opéra de Verdi, et la documentation bien intégrée sur la conquête spatiale franco-russe, je n'ai pas marché.

Même pas peur.

A la fin, je comptais les frappés de manipulation comme un épidémiologiste comptabilise les cas de choléra: avec une froideur toute scientifique...Et pourtant si vous saviez comme j'adore pétocher!

Mais je ne devrais pas vous dire cela: pervers comme vous l'êtes, vous en profiteriez honteusement!!
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Sans plus
Beaucoup moins bien que les deux histoires précédentes, elle traine en longueur et certains passages qui devraient être plus développés sont bâclés. L'histoire ressemble plus à un roman d'horreur qu'a un thriller. Donc si vous n'étés pas fan des romans d'horreur passez votre chemin vous risquez d'être déçu.
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N° 1535 – Mars 2021

N'éteins pas la lumièreBernard Minier -XO éditions.

Christine Steinmeyer est animatrice de Radio à Toulouse et reçoit, le soir de Noël dans sa boite aux lettres une missive dont elle croit qu'elle ne lui est pas destinée. Pourtant, au cours d'une de ses émissions, elle est accusée de n'avoir pas empêcher le suicide d'une femme qui lui avait écrit cette lettre. Elle fait même l'objet de harcèlements par un pervers qui la poursuit, de quoi provoquer une psychose paranoïaque pour elle qui traverse une période sentimentale difficile. Christine n'est pas inconnue dans le monde de l'audiovisuel puisque ses parents y ont acquis une belle notoriété. Ce n'est pas facile pour elle d'exister dans leur ombre et dans le souvenir de sa soeur Madeleine, sa soeur aînée décédée quelques années plus tôt.

Le commandant Servaz est dans une maison de repos pour flics dépressifs après avoir reçu par la poste le coeur de Marianne, une femme qui se serait suicidée. Dans un grand hôtel de cette localité une main anonyme a réservé à son nom une chambre où l'année passée une actrice s'est suicidée dans dans circonstances étranges. Cette affaire est classée mais Servaz, même s'il n'a pas participé à l'enquête initiale et s'il n'a aucun titre pour investiguer, s'en empare. Deux affaires apparemment sans aucun lien entre elles, apparemment seulement car leurs vies vont se croiser. Il enquête donc sans aucune autorisation ni ordre pour cela mais, revenir ainsi aux réalités représente pour lui une thérapie et il va remonter méthodiquement les pistes. Ce qu'il découvre dépasse largement ce à quoi il s'attendait, entre une aventure spatiale, un prédateur sexuel, la folie de Christine qui grandit à force de harcèlements dans une atmosphère kafkaïenne, la violence, la dépression, la vengeance, la haine, la duplicité, la trahison... Au rythme de « Madame Butterfly » et autres morceaux de grande musique notre auteur mène une intrigue un peu lente au début, avec quelques longueurs, des détails assez difficilement crédibles et une fin peut-être un peu trop « Happy end ».

J'avais été séduit lors de la lecture de « glacé » et de « Le cercle » du même auteur. Sans minimiser la satisfaction que j'ai eue à découvrir ce roman, je l'ai trouvé un peu en retrait par rapport aux deux précédents. Pourtant j'apprécie comme toujours qu'un polar soit bien écrit, plein de suspense et érudit.Lire un roman de Bernard Minier est toujours pour moi un bon moment.
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« Sous les pavés, la plage ». Ce célèbre slogan de mai 68 aurait pu servir d'introduction à ce bouquin !
En effet, ce pavé (700 pages quand même) est le compagnon idéal de la plage. Entre deux baignades, vous plongerez avec Christine Steinmeyer dans les emmerdements les plus carabinés, vous assisterez, médusé, à sa vertigineuse descente en enfer, vous vous immergerez dans le glauque d'une intrigue où vous aurez votre compte de suicide, viol, torture, harcèlement, maltraitance en tous genres et même assassinat !
Vous constaterez que, grâce à une âme particulièrement mal intentionnée, une existence peut voler en éclats à une vitesse supersonique !
Et là, vous allez sérieusement réfléchir et vous demander qui, dans votre entourage, pourrait suffisamment vous en vouloir pour vous infliger un traitement du même genre !
Quoi d'autre ? Lisez et vous saurez !
Et, à propos de vitesse supersonique, que diriez-vous d' une petite croisière dans l'espace ? L'auteur, dans un élan d'extrême générosité pour son lecteur vous offre en prime un séjour, tout compris, d'abord à la Cité des Etoiles, puis dans une station orbitale où le séjour sera quelque peu perturbant …

Enfin, ne vous en faites pas trop. Vous êtes en vacances que diable !

La dernière page refermée, vous aurez la certitude d'avoir perdu votre temps, mais enfin, sur la plage, qu'est-ce qu'il y a d'autre à faire que perdre son temps, confortablement vautré sur le sable à l'ombre d'un parasol ? N'est-ce pas ? Et il y a des façons moins agréables de le perdre !

Le soir, votre thriller bien digéré, rien ne vous empêchera d'aller vous trémousser sur le dance-floor, exclusivement réservé à ceux qui n'aiment pas l'opéra.
Et en vous couchant, n'oubliez pas d'éteindre la lumière, c'est tout de même plus pratique pour dormir.

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Bon livre sur le harcèlement, avec un bon suspens sur la découverte du harceleur. Il s'agit de la 3ème enquête du commissaire Servaz, mais je l'ai trouvé moins présent dans ce roman. Je pense que je vais bientôt lire Nuit qui est la suite !
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Mon premier Minier. Un polar français et décentralisé (nous sommes dans le ressort de Toulouse) ; tout ne dépend pas de la PJ parisienne. L'histoire commence par une attaque de loups dans la neige qui m'évoque les histoires de troïka affolée tirant son traîneau de toutes ses forces pour échapper à une horde de loups affamés que racontait mon grand-père. Ce n'était qu'un rêve et je comprends aussitôt qu'il vaudrait mieux avoir lu les précédents pour comprendre les circonstances qui ont fait éclore ce rêve. Néanmoins, ce début m'a attiré dans cette lecture.

Le commandant Martin Servaz est en maison de repos à la suite d'un épisode dépressif dont on ne sait rien. Peut-être à cause de Mahler ? Pour moi, qui aime Mahler ne peut être que dépressif.

Quoi qu'il en soit, bien qu'en congé maladie, notre policier se trouve embarqué dans une enquête pour meurtres, dont l'arme est la manipulation orchestrée par un pervers narcissique ; une arme à la mode, mais dont la progression est, ici, très réaliste.

J'en sors partagée entre l'appréciable rigueur que l'auteur a mis à se documenter, l'habileté avec laquelle il introduit des revirements de situation et une prose parfois pédante, parfois relâchée qui lui sert un peu trop souvent à mon goût de tremplin à diffuser des opinions personnelles.

Je vais m'attaquer aux précédents épisodes.
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Néteins pas la lumière de Bernard Minier, présentation.
Un homme marche dans la neige, avec son chien. le blizzard est très important. Il cherche une cabane. Il trouve Marianne dans la cabane, le torse fondu et ouvert.

Martin Servaz fait énormément de cauchemars.

Avis Néteins pas la lumière de Bernard Minier
Mon premier Bernard Minier et malheureusement pour moi le troisième tome de sa série sur Servaz. Par conséquent, il va falloir que je lise assez rapidement les deux premiers tomes pour ne pas oublier celui-ci et savoir ce qui s'est passé auparavant afin d'avoir une chronologie sur l'état de Martin Servaz.


Martin Servaz qui travaille dans la police est arrêté, de façon médicale, suite à un gros traumatisme. Il vit dans une institution où se retrouvent tous les flics qui ont subi un gros burn-out, quel qu'il soit. Mais il n'est pas enfermé, il peut sortir et vaquer à ses occupations. Ses nuits sont émaillées de cauchemars, surtout concernant ce qui est arrivé à Marianne, une femme qui compte pour lui et qui a disparu. Il connait l'auteur de cette disparition mais il ne sais pas si Marianne est toujours en vie, surtout qu'il a reçu un coeur dans une boîte et les analyses ont prouvé que c'était celui de Marianne.


La veille de Noël, Christine, animatrice radio, trouve une lettre dans sa boîte aux lettres. Il est annoncé le suicide d'une femme. Elle doit rencontrer les parents de son fiancé et ils sont déjà en retard. Mais ils interrogent les habitants de l'immeuble et cette lettre ne leur est pas destinée. le lendemain, elle remet cette lettre à la police mais aucune suicide n'est enregistré. Pour Christine, l'enfer commence et c'est la descente aux enfers. On s'introduit chez elle, on fait du mal à son chien, elle est discréditée aux yeux de tous, même au sein de la radio où elle travaille; A force, elle passe pour folle car des personnes reçoivent des mails de sa part, elle est accusée de harcèlement, de violences physiques pour être finalement arrêtée puis ensuite relâchée. Elle se tourne vers son ancien amant, Leo, qui a promis de l'aider; Au plus bas, elle va avoir tout de même un sursaut de volonté pour ne pas se laisser faire, pour que ceux qui lui font du mal arrêtent car elle ne veut pas se suicider. Elle a à l'esprit le suicide de sa soeur, et de ce côté-là, la vérité se révèlera à elle.


De son côté, Servaz tombe sur l'histoire du suicide d'une jeune femme qui avait tout pour elle, une artiste qui avait du succès. Mais en peu de temps, elle était devenue une ombre. Même si le suicide est avéré, Servaz va enquêter de son côté, pourtant il n'a pas le droit.

Monté comme un opéra, qui tient une place importante dans ce roman pour mettre la pression à Christine. L'opéra est également la musique préférée de Servaz. Un roman très bien documenté par rapport à la Cité de l'Espace de Toulouse, le monde des spationautes et les entraînements auxquels ils sont soumis avant de partir, et comment cela peut se passer dans l'espace. Pour les besoins du roman, il y a quelques scandales, rapidement étouffés. Est-ce que cela existe vraiment ? L‘intrigue est bien menée. Personnellement, je n'ai rien vu venir. Les personnages ont également été très bien étudiés. Christine ne sait pas à qui se confier avec ce qui lui arrive. Surtout, qu'à force tout le monde lui tourne le dos et pense qu'elle doit consulter. Malgré sa dépression, Martin n'a rien perdu de son envie d'enquêter et de faire toute la lumière sur ce suicide, qui semble être dû à la manipulation.

Personnellement, j'ai trouvé que Servaz s'est fait manipuler par Christine. Car à force d'avoir souffert, elle se révèle comme ceux qui l'ont fait le plus souffrir. Mais ce n'est que mon impression.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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Dans ce nouvel opus d'enquête de Martin Servaz, Bernard Minier s'amuse à remettre en cause notre santé mentale ce roman est peut-être le roman qui m'a le plus perturbé d'un point de vue psychologique. L'enquête est amené différemment cela peut frustrer dans un premier temps que cela ne se passe pas comment les tomes précédents mais on y prennent vite goût. Hâte de lire la suite des aventure du commandant Servaz
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