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4,07

sur 3270 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un bon roman est une histoire écrite par un bon auteur qui manipule un bon lecteur.
Bernard Minier nous raconte dans ce roman l'histoire de victimes de manipulations par des manipulateurs... le serpent se mord la queue ! Où est la vérité ?
Et ne serait-ce pas l'auteur qui nous manipule, nous, le lecteur consentant ?...
Bravo M. Minier, vous êtes un maître dans ce domaine.
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Christine , animatrice radio, subit un harcèlement intensif au boulot, chez elle, partout ou elle se trouve par un inconnu.
En parallèle le commandant Servaz, au repos, reçoit lui, de troublants indices sur le suicide d'une femme.

Une enquête menée de main de maître. L'auteur m'a menée par le bout du nez du début à la fin. Et j'avoue que j'adore ça (dans les romans il s'entend car dans la vraie vie c'est pas la même !!).
L'intrigue a été un peu longue a se mettre en route, mais une fois passé ce cap on est happé et mené dans certaines directions qu'on pense bonnes, mais le sont-elles vraiment ?
Si je devais assimiler ce roman a quelque chose je dirais un labyrinthe dans lequel on se promène sans jamais avoir le temps de s'ennuyer.

Le commandant Servaz est un personnage déjà connu, qui me plaît beaucoup , à la fois par sa fragilité et par sa ténacité. C'est un flic avec ses défauts et ses qualités comme je les aime.
Pour les autres personnages ils sont également bien travaillés. Je n'en dirais pas plus a leur sujet, il faudra lire le roman pour le comprendre.

Il y a bien sûr quelques petits défauts dans ce roman en ce qui concerne le réalisme. J'ai parfois du mal à concevoir que certains détails soient crédibles , mais comme cela reste au niveau des détails ça passe allègrement, en ce qui me concerne.

J'ai donc beaucoup aimé ce roman qui m'a emmenée dans des contrées auxquelles je ne m'attendais pas.
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Christine est harcelée chez elle, au boulot: lettre, coup de télephone, maison dévastée, c'est l'engrenage infernal. Elle perd son mec, son boulot, ses amis,même les flics s'en mefient. Elle lutte pour ne pas sombrer dans la folie.

Le commandant Servaz, héros récurrent de l'auteur, lui a déjà sombré, il vegete dans une maison de repos pour flics cabossés. Puis, il se met à recevoir des indices anonymes l'inclinant à se pencher sur un suicide vieux d'un an

Chez nous, à Toulouse, on connait tous le copain du fils de la belle soeur du gendre de la grand mère de Nogaro, de Noves , Pellous, de Mohamed mérah ou de ses victimes et de nos "space cowboys": ce sont ces aventuriers de l'espace et leurs odyssées qui vont être le trait d'union entre Christine et Servaz

Thriller efficace, original qui nous fait naviguer des pires folies du coeur de l'homme jusqu'au confins des étoiles
Un trés bon moment de lecture

ps: pour tout ceux qui sont intéréssées par l'astronomie et l'aventure spatiale, je vous recommande vivement de venir visiter" la cité de l'espace"

Mais ce n'est que mon humble avis
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Bien qu'au repos pour cause de grosse fatigue, le commandant Servaz reprend du service, il faut bien dire, presque qu'à son corps défendant. Dans Toulouse sous la neige, en cette veille de Noël, quelqu'un lui a envoyé la clé de la chambre d'hôtel où, un an auparavant, une jeune artiste s'est suicidée (salement même, elle s'est égorgée ! ). Une curieuse coïncidence que le flic dépressif, qui soigne son mal être dans une clinique spécialisée, ne peut laisser passer.

Au même moment, une jeune animatrice radio découvre dans sa boîte aux lettres un curieux courrier d'une femme annonçant son suicide. Oubliant pour un instant que son fiancé semble lui préférer une jeune et belle (évidemment) doctorante, elle porte la lettre à la connaissance de la police. Elle ignore encore que cette découverte n'est que le début d'une manipulation diabolique et d'un épouvantable harcèlement.

J'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture - en tout cas, suffisamment pour me donner envie d'aller plus loin dans la découverte de l'univers de Bernard Minier - J'y ai trouvé des personnages crédibles, même si un tantinet stéréotypés, un suspense efficace, et au point de rencontre de ces deux histoires, une incursion dans le domaine spatial tout à fait prenante. Et ce, malgré une petite voix lancinante (celle qui pousse, entre autres, l'héroïne à ne faire que des mauvais choix) qui n'est pas des plus finaude...
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Troisième livre que je lis de Bernard MINIER, je constate une fois de plus que j'ai été happée par ce thriller. Il n'y a aucun doute là-dessus, Monsieur MINIER vous avez un certain talent pour nous embarquer totalement dans vos histoires.

Point de départ du roman, Christine Steinmeyer, journaliste radio très appréciée de ses auditeurs, trentenaire sur le point de se marier, reçoit le soir de Noël une lettre anonyme lui annonçant le suicide d'une personne. Pensant qu'il s'agit d'une erreur et que cette lettre ne lui est pas destinée, elle part travailler à la radio tout en étant extrêmement mal à l'aise. C'est alors qu'un homme l'interpelle en direct lors de son émission pour l'accuser d'avoir laissé une personne se suicider sans lui avoir apportée le moindre secours. A partir de cet instant, sa vie va totalement basculer dans l'horreur. Petit à petit, nous allons suivre la lente descente aux enfers de cette femme. Victime de menaces, insultée, harcelée de toute part, délaissée par tout le monde la croyant devenue folle, les incidents vont se multiplier comme si quelqu'un prenait le contrôle de sa vie jusqu'à la faire sombrer totalement et l'amener pourquoi pas au suicide.

Parallèlement, le lieutenant Servaz, que l'on avait quitté dévasté lors de sa précédente enquête, se trouve en congé maladie dans une maison de repos spéciale « flics » afin de soigner sa dépression.
Le même jour, il va recevoir un mystérieux colis contenant la clé d'une chambre d'hôtel où une artiste peintre s'est donné la mort un an plus tôt, affaire qui avait été classée très rapidement. Il va alors décidé de reprendre l'enquête malgré le refus de sa hiérarchie.
Vous devez vous en douter, le destin de Christine et de Servaz vont inexorablement se croiser.

Comme dans ses deux précédents romans, ce thriller est mené tambour battant, même si je l'avoue j'ai trouvé quelques petites longueurs (surtout au début) mais avec une deuxième partie totalement haletante, une histoire montant crescendo au fur et à mesure que nous avançons, car cette descente aux enfers de l'héroïne est tout simplement effrayante et totalement captivante, et terriblement efficace, en nous manipulant tout de même un petit peu.

Bien sûr ce n'est pas sans rappeler le roman de Karine GIEBEL « juste une ombre ». Mais il n'y a aucun doute la dessus, MINIER sait parfaitement mener une intrigue d'un bout à l'autre en nous tenant en haleine jusqu'au dénouement final. Et puis, je dois l'avouer je retrouve à chaque fois avec un certain plaisir le personnage de Martin SERVAZ torturé à souhait.

Alors vous qui adorez les thrillers, ne boudez pas votre plaisir, précipitez-vous sur ce roman, et à coup sûr vous « n'éteindrez plus la lumière » chez vous de la même manière…

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On assiste dans ce polar à la descente aux enfers de Christine Steinmeyer, prise à partie au cours de l'émission radio qu'elle anime : elle est accusée de ne pas avoir empêcher le suicide d'une femme qui lui avait envoyé une lettre bizarre, la veille de Noël.

Et pourtant elle s'est adressée à tous les habitants de l'immeuble pour savoir si la lettre ne leur était pas destinée…

Christine a des parents qui ont été des célébrités du monde de l'audiovisuel, sa soeur est morte il y a quelques années et on lui fait bien ressentir qu'elle n'en est qu'un pâle reflet. Elle a rompu avec Léo, son amant spationaute, et s'est fiancée avec Gérald… tout ce bel équilibre (enfin peut-on vraiment parle d'équilibre ?) va se fracasser ; elle est harcelée au quotidien par un pervers, bien croustillant, et bien-sûr personne ne la croit ses proches, les gens de son équipe… On rentre chez elle, en laissant une musique d'opéra sur la chaîne poussée bien à fond, on s'en prend à son chien…

Et notre commandant Servaz dans tout cela ? Et bien, il est dans une « maison de repos » pour flics dépressifs car il a disjoncté en recevant par colis postale le coeur de Marianne envoyé par son ami Julian. Et pourtant, il reçoit des « indices » concernant le suicide d'une jeune femme, victime elle-aussi de harcèlement.

Un polar qui traite du harcèlement, de la manipulation mentale, on cherche qui est le pervers narcissique qui se cache derrière tout cela et on se plante régulièrement, entraîné dans des fausses pistes. En lisant ce polar, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à « Juste une ombre » de Karine Giebel que j'ai lu il y a quelques temps et dont le thème était un peu similaire.

Qui est le harceleur, mais aussi comment réagit la victime… sujet fort intéressant ! en plus, Bernard Minier nous emmène en promenade dans les étoiles, avec la préparation dure des futurs spationautes, (on est à Toulouse) , la cohabitation dans la station spatiale, comment sont traités les femmes dans ce milieu quelque peu machiste surtout côté russe.

La musique est toujours omniprésente, avec ce cher Gustav Mahler, mais il est surtout question ici d'opéra, et principalement des opéras dans lesquels l'héroïne est poussée au suicide, et le roman est construit comme un opéra, chaque chapitre a un titre : Choeur, Baryton, Concertato, vibrato etc… et on croise le trouvère, Tosca et Madame Butterfly pour l'apothéose…

Bernard Minier se livre à une description très intéressante de la violence psychologique, au travail, en famille, mais aussi via les réseaux sociaux. Cf. P 257 à 263)

Ce roman se dévore, comme tout opus de Bernard Minier, mais je l'ai moins aimé que « glacé », « le cercle » ou « Nuit » par lequel j'ai commencé cette série… on met plus de temps à entrer dans l'histoire, les héros sont quand même tous givrés et violents, et le tout arrosé d'une réflexion sur Noël, la fête familiale traditionnelle, joie pour certains, tristesse pour beaucoup d'autres, et parfois j'ai eu l'impression que l'auteur en faisait trop, donnait un catalogue de tout ce qui se fait sur Toulouse… de la conquête spatiale aux fermiers endettés en passant par le réchauffement climatique, l'audiovisuel…

Malgré ce petit bémol, je l'ai aimé quand même ce polar, et je vais continuer à suivre ce brave Martin, en espérant que l'auteur ne va pas tomber dans la facilité…

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Christine a tout pour être heureuse : un charmant fiancé, un boulot qui lui plaît et un appartement sympa… jusqu'au jour où un individu décide de détruire sa vie et de la pousser au suicide. Une machine implacable se met alors en place, entrainant le lecteur avec Christine dans sa descente aux enfers.
Qui est cet individu ? Pourquoi s'acharne-t-il sur Christine ? Pour le savoir, il faudra lire le livre.
C'est un bon thriller psychologique.
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Bernard Minier, acte 3.

Sur des airs d'opéra, l'auteur nous plonge cette fois-ci dans les méandres de la manipulation mentale.

Opera seria en 3 actes, avec un auteur à la baguette qui imprime un tempo soutenu à ces 600 pages.

Minier a en effet un talent étonnant. On se dit que les thèmes de ses romans ont déjà été largement traités et pourtant il devient littéralement impossible de lâcher son livre une fois pris en main.

Sur ce même thème, Karine Giebel (par exemple) en avait tiré un roman extraordinaire (Juste une ombre). Bernard Minier n'est pas un ténor du thriller pour rien car il a su, à son tour, exploiter ce thème de façon magistrale.

Ouverture ! S'y retrouve le personnage des précédents romans (Martin Servaz) dans un rôle qui, étonnement, ne tient pas le devant de la scène durant une bonne partie du spectacle.

En bref, vous connaissez le personnage, vous serez étonné de son évolution. Si vous le découvrez dans ce troisième opus, ce ballet pervers se lira sans aucune gêne.

Bernard Minier, en bon compositeur, ne nous propose pas une gentille petite opérette. le thème est fort (et malheureusement d'actualité) et l'auteur, metteur en scène de talent, arrange le tout avec vice sur un rythme qui monte crescendo.

A ce titre, la deuxième partie du roman est un proprement haletante, la tension montant allegro avec un final qui se joue fortissimo (on en viendrait presque à laisser nos empreintes profondément marquées dans les pages).

Bernard Minier est un chef d'orchestre discret, qui se met entièrement au service de cette composition à plusieurs voix. Une oeuvre à l'incroyable tessiture, qui vous plongera loin (très loin) dans l'enfer de ce que l'homme peut produire de plus malsain dans ses relations. le tout avec une grande subtilité qui vous fera frissonner à l'écoute de ce vibrato pervers et vous procurera surprises sur surprises.

Rideau ! Jusqu'à la prochaine partition qu'on attendra avec grande impatience.

(Allez, juste pour chipoter et trouver quelque chose à critiquer : je n'aime pas le titre du roman, juste digne d'un bouquin de série B).
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Lire Bernard Minier ou comment se caler au coin d'un bon feu, une tisane à portée de main, un plaid sur les épaules et c'est parti mon kiki. Attention frisson et suspense garantis.

J'ai donc retrouvé avec plaisir les aventures de Martin Servaz, notre inspecteur toulousain que j'avais abandonné après glacé (que je recommande chaudement). Dans N'éteins pas la lumière, nous retrouvons un homme dépressif, placé dans une institution pour flics suicidaires, alcooliques, voire les deux. Mais contrairement à glacé, la part belle est faite à notre victime, Christine Steinmeyer. Journaliste radio reconnue, maquée à un éminent prof/chercheur en sciences physiques type gendre idéal, propriétaire d'un appartement de charme dans le centre de Toulouse (non je ne suis pas agent immobilier pourtant) et d'un chien choupinet, tout lui réussit plutôt bien. Mais vous l'aurez rapidement compris, le destin jaloux et capricieux punissant le succès, Christine Steinmeyer se trouve malgré elle embarquée dans une spirale infernale, objet d'une sombre machination destinée à la faire craquer, si ce n'est pire. Quelqu'un, quelque part est bien décidé à faire de sa vie un enfer : l'éloigner de ses proches, la faire passer pour folle, mener un patient travail de sape dont le but est de lui faire commettre l'irréparable. Parallèlement, Servaz, lui aussi victime d'une manipulation, croise le chemin de Christine.

Aux amateurs de thrillers menés tambour battant, N'éteins pas la lumière est fait pour vous. J'ai retrouvé avec plaisir le personnage torturé de Martin Servaz et le style terriblement efficace de Bernard Minier. Il s'‘y connait y'a pas à dire. Fausse piste, manipulations en tout genre, la descente aux enfers de Christine Steinmeyer fait froid dans le dos, me captivant au-delà du raisonnable. C'est simple, j'ai goulûment avalé les 700 pages de ce thriller. Alors oui, il n'est pas question de grande littérature, et oui la psychologie des personnages manque parfois de finesse (quelques grosses ficelles et facilités sont à noter). Mais franchement, faudrait être cruel pour reposer un thriller efficace dont l'unique but est de vous maintenir sur le fil et vous mettre KO avec un dénouement inattendu. Pari gagné pour N'éteins pas la lumière que je rapprocherais de l'excellentissime Juste une ombre de Karine Giebel (foi de lectrice, celui-là est à lire impérativement). Noël n'est pas très loin, pensez à vos petits souliers
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Le commandant Servaz est de retour ! Dans la même lignée que "glacé" et "Le cercle", avec toujours ce "fil rouge" qui vient relier ce roman aux précédents. Ce livre est beaucoup "plus dur" que des deux autres, la violence physique et psychologique est à son comble. Très bon thriller !
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