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Commandant Martin Servaz tome 3 sur 8

Hugues Martel (Autre) Lizzie (Autre)
EAN : 978B08VDQBDHW
Lizzie (11/02/2021)
Édition audio (Voir tous les livres audio)
4.07/5   3261 notes
Résumé :
« Tu l’as laissée mourir… »
Le soir de Noël, Christine Steinmeyer, animatrice radio à Toulouse, trouve dans sa boîte aux lettres le courrier d’une femme qui annonce son suicide. Elle est convaincue que le message ne lui est pas destiné. Erreur ? Canular ? Quand le lendemain, en direct, un auditeur l’accuse de n’avoir pas réagi, il n’est plus question de malentendu. Et bientôt, les insultes, les menaces, puis les incidents se multiplient, comme si quelqu’un c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (408) Voir plus Ajouter une critique
4,07

sur 3261 notes
♫ J'ai des butterfly, des émotions en pagaille
Mon ventre se tort avant de te dire bye bye
Un peu sonnée par ce foutu détail
Ta voix résonne au fond de mes entrailles ♫
2006 - Superbus - butterfly

Autrement dit, c'est la Callas, avec MMe Butterfly qui nous marque la cadence tout le long de ce roman, mais t'inquiète, pas besoin d'être fin mélomane invétéré pour suivre la procédure de tous les actes dans son Opéra-Space (rien à voir avec un Space Opéra, non non , ici c'est un Opéra qui se joue pour les astronautes ...)
Réunis tous les ingrédients à un superbe Thriller ,
lisez Bernard Minier, bienvenue dans le monde machiavélique du stalker....

J'en profite pour dédier ce livre à notre Président et sa Brigitte, ainsi qu'à ma petite femme Cathy, 10 ans de mariage = noces d'étain.....allez on souffle sur les bougies ....mais on n'Etain pas la lumière. :-)

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Ça commençait un peu mollement pour un Bernard Minier. Les 200 premières pages étaient même légèrement ennuyeuses. Bâillements. Air de déjà-vu. Surtout si on a lu "Juste Une Ombre" de Karine Giebbel peu de temps avant, au sujet similaire.

Mais c'était compter sans le talent de l'homme. Pour nous embarquer, pour nous titiller, pour nous provoquer, pour rallumer la flamme dans nos yeux et empêcher le lecteur incrédule de fermer le bouquin.
Patiemment, il construit son histoire perverse. de manipulations en retournements de situation, ce roman frappe fort.
Construit comme un opéra dont le lyrisme et la tragédie inspire Bernard dans sa montée en crescendo du drame. Dans ses couplets mélancoliques, ses refrains inquiétants puis ses choeurs tourbillonnants.

Voilà un roman peu linéaire et hétéroclite dans l'immensité des sujets abordés. Que ce soit le harcèlement psychologique, les violences faites aux femmes, les voyages dans l'espace, la dépression, le poids prégnant et angoissant de l'opéra.

Ce roman est une sorte de monstre de Frankenstein (ou de robe mosaïque) dont les parties assemblées sont fragilisées par les grosses coutures multiples ;
Mais dont l'ensemble détonne et emmène l'histoire sur des chemins escarpés et peu empruntés.
Ce roman est à la fois très classique et super ambitieux se payant le luxe de mixer des univers qui se bécotent peu habituellement.

Minier emmène son bouquin plus loin que la moyenne et rafraîchit le genre avec son incursion bienvenue dans le domaine de la conquête de l'espace, ses astronautes, ses cours de cosmologie et de sociologie spatiale. Passionnant.

Nous suivons parallèlement l'histoire de Christine Steinmeyer, dont la descente aux enfers est pavée d'angoisses, et celle du commissaire Martin Servaz, personnage récurrent de l'auteur.

Servaz n'est pas central mais chacune de ses apparitions, malgré ses blessures et sa dépression, est un baume pour le lecteur. Confort du territoire connu ?

Bernard, tu m'as fait peur. Plus jamais please !
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Christine , animatrice radio, subit un harcèlement intensif au boulot, chez elle, partout ou elle se trouve par un inconnu.
En parallèle le commandant Servaz, au repos, reçoit lui, de troublants indices sur le suicide d'une femme.

Une enquête menée de main de maître. L'auteur m'a menée par le bout du nez du début à la fin. Et j'avoue que j'adore ça (dans les romans il s'entend car dans la vraie vie c'est pas la même !!).
L'intrigue a été un peu longue a se mettre en route, mais une fois passé ce cap on est happé et mené dans certaines directions qu'on pense bonnes, mais le sont-elles vraiment ?
Si je devais assimiler ce roman a quelque chose je dirais un labyrinthe dans lequel on se promène sans jamais avoir le temps de s'ennuyer.

Le commandant Servaz est un personnage déjà connu, qui me plaît beaucoup , à la fois par sa fragilité et par sa ténacité. C'est un flic avec ses défauts et ses qualités comme je les aime.
Pour les autres personnages ils sont également bien travaillés. Je n'en dirais pas plus a leur sujet, il faudra lire le roman pour le comprendre.

Il y a bien sûr quelques petits défauts dans ce roman en ce qui concerne le réalisme. J'ai parfois du mal à concevoir que certains détails soient crédibles , mais comme cela reste au niveau des détails ça passe allègrement, en ce qui me concerne.

J'ai donc beaucoup aimé ce roman qui m'a emmenée dans des contrées auxquelles je ne m'attendais pas.
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Un bon roman est une histoire écrite par un bon auteur qui manipule un bon lecteur.
Bernard Minier nous raconte dans ce roman l'histoire de victimes de manipulations par des manipulateurs... le serpent se mord la queue ! Où est la vérité ?
Et ne serait-ce pas l'auteur qui nous manipule, nous, le lecteur consentant ?...
Bravo M. Minier, vous êtes un maître dans ce domaine.
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Christine est harcelée chez elle, au boulot: lettre, coup de télephone, maison dévastée, c'est l'engrenage infernal. Elle perd son mec, son boulot, ses amis,même les flics s'en mefient. Elle lutte pour ne pas sombrer dans la folie.

Le commandant Servaz, héros récurrent de l'auteur, lui a déjà sombré, il vegete dans une maison de repos pour flics cabossés. Puis, il se met à recevoir des indices anonymes l'inclinant à se pencher sur un suicide vieux d'un an

Chez nous, à Toulouse, on connait tous le copain du fils de la belle soeur du gendre de la grand mère de Nogaro, de Noves , Pellous, de Mohamed mérah ou de ses victimes et de nos "space cowboys": ce sont ces aventuriers de l'espace et leurs odyssées qui vont être le trait d'union entre Christine et Servaz

Thriller efficace, original qui nous fait naviguer des pires folies du coeur de l'homme jusqu'au confins des étoiles
Un trés bon moment de lecture

ps: pour tout ceux qui sont intéréssées par l'astronomie et l'aventure spatiale, je vous recommande vivement de venir visiter" la cité de l'espace"

Mais ce n'est que mon humble avis
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Citations et extraits (146) Voir plus Ajouter une citation
Vous saviez que, pour certains chercheurs, la foi et le comportement religieux sont des traits spécifiquement humains qu'on retrouve dans toutes les cultures et qui sont sans équivalent dans le règne animal ? D'après eux, il existe des circuits du cerveau spécifiques à la croyance religieuse. [...]
Pour certains, la foi est d'origine biologique; pour les tenants de Darwin, la sélection naturelle a pu favoriser les individus qui sont croyants parce que leurs chances de survie étaient plus grandes. Le cerveau humain aurait ainsi évolué en devenant plus sensible à toutes les formes de croyance, ce qui expliquerait que les croyances religieuses et la foi sont aussi répandues dans le monde.
p275-276
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Sous sa statue, une inscription avait été ajoutée à la Révolution :
"Vivant, le peuple entier l'aima. Il le pleura quand il fut enlevé."
Servaz ne put s'empêcher de sourire. Comme toujours, ceux qui réécrivaient l'Histoire a posteriori le faisaient à la truelle : de son vivant, Henri IV avait été l'un des rois les plus haïs, son effigie brûlée, son nom associé à l'Antéchrist. Et, s'il fut finalement occis par Ravaillac, il y eut une bonne dizaine de tentatives d'assassinat avant celle-là. Mais comme d'habitude, les mensonges avaient la vie dure.
p380
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L'Opéra ou la défaite des femmes. [...]
Elle avait lu ce livre plusieurs années auparavant, mais elle se souvenait très bien de son contenu : ce livre parlait du long cortège des femmes déchues, blessées, délaissées, trahies, bafouées, assassinées, acculées à la folie ou à la mort dont les malheurs faisaient depuis toujours les délices des amateurs d'opéra. A l'opéra, toutes les femmes mouraient. Sans exception. A l'opéra, les femmes étaient toujours malheureuses. A l'opéra, les femmes avaient toujours une fin tragique. Princesses, roturières, mères, putains : l'opéra était le lieu de leur défaite inéluctable - elle se sentit de plus en plus mal à l'aise.
p618
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En franchissant les portes de l'hôtel de police, elle eut l'impression de se heurter à un mur. Un mur de colère et de frustration. Un mur de tristesse. Un mur de résignation. Elle pensa à un film qu'elle avait vu il y a longtemps : Les Ailes du désir, dans lequel des anges invisibles recueillaient les monologues intérieurs des humains, y cherchant des traces de beauté et de sens. Quel sens et quelle beauté auraient-ils trouvés ici ? Quelle autre image que celle de l'absence d'espoir ?
p111
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- Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la nuit est noire, dehors, [...] ?
Si l'univers était infini comme on le dit, et donc le nombre d'étoiles infini également, la nuit devrait être remplie de lumière, non ?
Puisque le regard devrait toujours rencontrer une étoile, où qu'il se tourne ... Vous voyez [...], il ne devrait pas y avoir le moindre atome de nuit - mais un tissu continu d'étoiles, et donc de lumière.... C'est le paradoxe d'Olbers.
p300
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