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3,92

sur 2474 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Oh que c'était long.
Pourtant les premiers chapitres étaient plutôt captivants, j'avais très envie de me laisser bercer par cette histoire.
Mais très rapidement, j'ai arrêté d'y croire, trop de choses invraisemblables, trop de choses pas expliquées - pourtant avec 16 heures d'écoute il y avaient le temps de donner des détails, trop de longueurs, trop de références aux autres tomes de la série, trop de chapitre "faux" - puisque ce qui est raconté ne cadre pas du tout avec les révélations de la fin du roman.
Je crois que c'est la première fois que je lis cet auteur, et je n'ai pas envie de renouveler l'expérience
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J'étais une adepte de Minier, j'ai lu les 4 premiers romans de cet auteur et je les ai énormément aimés.

Mais celui-ci est une grosse déception ! Dès sa parution, j'avais hâte de le lire.

J'en ai abandonné la lecture à peu près au milieu de l'histoire.

Le personnage du policier Servaz, si attachant dans les trois premiers tomes, s'effondre totalement dans ce 4ème tome.
On ne le reconnaît plus du tout, c'est un autre.

De plus, il lui arrive des choses terribles et totalement invraisemblables. Ce qui était déjà le cas auparavant, mais cette fois, on n'y croit plus du tout.

Toute l'action est lente, hésitante. Je me suis beaucoup ennuyée.

L'intrusion de la policière venant du Nord est tout bonnement lamentable. Minier a voulu sacrifier à la mode des polars danois, norvégiens, suédois... Ça ne lui réussit pas.
On comprend tout de suite qu'il aura une histoire avec cette femme. Elle est du reste parfaitement antipathique.

L'éternelle chasse à l'homme et le face à face récurrent avec l'abominable Hirtmann deviennent vraiment fatigants et n'ont plus aucune crédibilité.

Je crains que cet auteur, si doué au départ, ne s'embourbe dans cette série sans fin ; j'espère qu'il tuera ce personnage collant et devenu ridicule !

Son roman précédent : « Une Putain d'Histoire » qui ne fait pas partie de cette série, était excellent ! Pourvu qu'il se redirige sur cette voie-là !




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Minier Bernard – "Nuit" – XO-éditions / Pocket, 2017 (ISBN 978-2-266-28378-6)

Un roman vraiment étonnant.
En effet, dès les premières pages, l'auteur commence d'emblée à un niveau de conformisme, de lieux communs et d'imbécillité plutôt élevé : le personnage de la fliquette norvégienne 'libérée" pourrait nous valoir une protestation officielle et une brouille diplomatique sévère avec ce pays pourtant flegmatique.

Le lecteur se croit ainsi installé dans une lecture rasoir et barbante standard (le héros vient de réchapper bien entendu d'une balle en plein coeur) : mais lorsque, parvenu péniblement à la page 103, il tombe sur

"Charlène, la trop belle femme de son adjoint, se tenait sur le seuil. Charlène, dont la longue chevelure rousse comme les flammes d'un feu d'automne se mêlait à l'épaisse fourrure fauve et blanc de son grand col, dont la peau de lait et les immenses yeux verts promettaient le paradis à chacun"

et ce après des tournures du genre (p. 78)
"un nouvel éclair illumina le salon ; seules les têtes d'épingle de ses yeux naviguaient dans sa face crayeuse, roulant de l'un à l'autre"

là, le brave lecteur moyen explose de rire et laisse tomber, capitulant devant un tel niveau de médiocrité. Eh bien ! ce lecteur a tort.

En sautant pas mal de ces paragraphes verbeux, mal écrits, étalant de vagues Grandes Connaissance sur la Mort (un chapitre entier "dans une région contiguë de la mort" p.84 !), la Grande Musique (pôvre Mahler) ou diverses maladies, en une prose tout juste digne des revues pour salon de coiffure, bref, en affrontant le reste de ce récit, le lecteur fera une découverte majeure : bien que parti d'un niveau de crétinisme déjà élevé, l'auteur réalise le tour de force de progresser (si, si, si), et le retournement final offre une véritable apothéose de sottise (le héros se baladant alors qu'on vient de lui enlever la moitié du foie n'est qu'un des éléments annexes de ce feu d'artifice).

Personnellement, je pense n'avoir jamais constaté ce niveau d'idiotie depuis vilaine lurette, et pourtant, j'en avale, des bouquins de toute sorte !

Plus rigolo encore : ce brouet est constamment parsemé de noms prestigieux, on croise bien sûr Gustav Mahler (les Kindertotenlieder se voient usés jusqu'à la corde), Rousseau-BobMorane-Jules-Verne (tout ça p.188, excusez du peu), Gaston Bachelard et Prométhée (p.340), Stefan Zweig accompagné d'une kyrielle d'artistes autrichiens (p. 345 – la liste se termine par Freud qualifié de "renifleur de petites culottes"), Truman Capote (p. 365), même le brave Marcion (p. 455), et tant et tant d'autres : quelle Vaste et Belle Erudition !!!
Cela me fait penser au Onfray de "Cosmos"...

Par ailleurs, les dires de cet auteur sur les appétits charnels supposés de nos chères compagnes doivent sans doute correspondre à ses phantasmes, mais risquent de lui valoir un podium bien mérité sur "balance-ton-porc".

Reste tout de même une possibilité de rédemption : au début du chapitre 31 (p. 365), notre héros l'enquêteur Servaz termine la lecture d'un livre écrit par un personnage nommé Labarthe.
Les réflexions pondues alors par Bernard Minier s'appliquent avec tant de justesse à son propre bouquin, qu'il est légitime de se demander dans quelle mesure il ne se fiche pas du monde : on ne lui en tiendra pas rigueur, il faut bien qu'il gagne sa vie :
"Labarthe y avait toutefois ajouté des réflexions personnelles, en se mettant dans la peau du tueur. A l'arrivée, un truc ronflant et prétentieux, qui se prenait pour de la littérature"

On ne peut mieux résumer ce bouquin.
Poubelle.
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extrêmement décevant, le signe le plus probant une lecture qui n'en finit plus.... je me suis régalée avec glacé, le Cercle et une putain d'histoire... mais la, l'auteur que j'apprécie, est tombé dans LE piège des romanciers, la facilité..... aucun réel suspens, on se lasse page après page... bref c'est du mauvais roman de gare...
je ne sais pas si je poursuivrai ma lecture et surtout il faut que Bernard MINIER se ressaisisse pour ne pas nous perdre !
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Je n'ai pas accroché – d'où mon temps de lecture excessivement long... L'histoire aurait pu m'emporter : elle commence tambour battant dans un train en Norvège, puis sur une plate-forme pétrolière fouettée par le vent, on découvre un tueur vicieux qui tire les ficelles, et on suit un flic au lourd passé, qui semble épuisé. Mais, c'est trop. Trop tout. Les clichés et les attendus du genre policier s'enchaînent sans grande vraisemblance, les personnages ne sont ni attachants ni détestables, l'écriture ne parvient pas à instiller de la tension.
Je me suis grandement ennuyée, et suis restée à côté du récit, bien plus froide que l'hiver à Halstatt. C'est ma première lecture d'un ouvrage de cet auteur, je ne sais donc pas si c'est ce récit qui présente de nombreuses faiblesses ou si c'est l'univers de l'auteur qui ne me parle pas.
Merci quand même aux éditions XO de m'avoir permis de mettre un pied dans l'univers de Bernard Minier ; j'essayerai d'en lire un deuxième ouvrage afin d'infirmer ou de confirmer cette sensation décevante...
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GLACE, LE CERCLE, N ETEINS PAS LA LUMIERE, NUIT,…
Contrairement à ce que certains lecteurs pensent, ce n'est pas le troisième opus d'une trilogie, mais le quatrième roman ( au moins ) mêlant les mêmes personnages récurrents que sont ses collègues proches ( avec les mêmes répétitions descriptives des uns et des autres ), la disparition peu à peu d'autres ( irène …), l'apparition d'ancien personnage ( xavier,…) qui devient le psy de SERVAZ !!!
Bref une histoire encore plus abracadamantesque que les autres et de plus en plus éloignée d'une quelconque réalité
En fait, il apparait que l'auteur ne sait plus comment mettre fin à cette dualité entre SERVAZ et son double dans le côté obscur.
On est même proche du ridicule :
Des digressions d'un pénible sur les rêves, le coma, la vie d'avant, la vie d'après…
Une fille, partie travailler au QUEBEC après des études à priori brillantissimes dans le Sud Ouest ( première lourdeur : même en province, on peut trouver du travail après un passage dans de très bonnes écoles), mais l'auteur cette fois encore à sans doute voulu partir en croisade…contre l'in employabilité des jeunes en France !!!!!
Une fille qui revient donc et qui se retrouve enceinte d'un ancien personnage,…bref, ça tourne en rond.
Une digression cette fois sur les plateformes pétrolières en mer du Nord, sans aucun intérêt…
Mais le rocambolesque monte crescendo : avec cette policière du Nord, qui en fait n'est pas ce qu'elle parait, puis le come back de Marianne ….qui demeure envisageable, suivi de ce fils ( le sommet du ridicule…) et enfin cette fin qui n'en fini pas avec ces personnages secondaires qui veulent la peau de ce tueur en série
Il serait temps que MINIER mette fin aux aventures de son personnage, qu'il apporte des éclaircissements sur les relations ambigues entre lui et la femme de son adjoint, que ce dernier ose enfin de faire son « coming out », bref que tout le monde passe à autre chose.
MINIER est victime de rôle commercial que doit avoir un écrivain
MINIER est victime des critiques qui ont fait du lien un écrivain à succès
Nous sommes les victimes du marketing qui nous vend des livres d'une grande pauvreté en fait
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J'étais contente de retrouver Servaz, malheureusement, on tourne en rond. L'intrigue est plus que superficielle et tout vous donne l'impression de déjà lu.
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Dans ce quatrième livre, nous retrouvons les deux personnages antagonistes Hirtmann le psychopathe et Servaz le flic…. Un jeu du chat et de la souris va se mettre en place orchestré par Hirtmann dont l'enjeu est Gustav… Mais qui est ce Gustav ? Pourquoi met-il Servaz sur sa piste ?…
D'autres personnages vont intervenir tous aussi troubles, quels sont leurs buts et pourquoi ?
Autant de questions que nous, lecteurs, nous poserons tout au long de la lecture jusqu'au final…
Final que j'ai trouvé lourd, l'auteur en fait trop… On sait que le tueur est intelligent mais là….
Je n'ai pas trouvé cela très crédible, le livre est long, sans réelle aspérité, on s'ennuie beaucoup…
Les personnages quant à eux deviennent amorphes sans relief… Où est passé le grand Servaz ? le manque de réaction nous le rend moins sympathique et on aurait plutôt tendance à vouloir le secouer… Tous les protagonistes du livre ont un rôle à jouer mais il n'y a pas eu d'empathie, un sentiment de déjà vu, trop excessif à mon goût…
J'avais trouvé que les 50 premières pages étaient trop longues mais la suite le sera tout autant…
On sait d'ores et déjà qu'il y aura une suite, le filon est là mais là est l'erreur…A trop tirer sur la corde, cela finit par lasser ! D'autant que je n'ai vraiment pas adhéré aux quarante dernières pages…
Bref un livre que je n'ai que moyennement aimé et qui aurait mérité cent pages de moins et une fin moins rocambolesque… Je vous laisse seul juge !!!
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Plutôt décevant... des passages qui traînent en longueur, des éléments intriguants et
intéressants qui, au final, ne sont ni repris ni exploités. Les interactions entre les personnages paraissent vidées de leurs émotions. Une chute qui tombe à plat. En revanche, le polar porte bien son titre.
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Je n'ai pas vraiment pris de plaisir à lire ce thriller.

Une impression que le nombre de page aurait pu être divisé par 2 ;le rythme en aurait été multiplié d'autant.
Les descriptions (qui pour moi tirent en longueur), n'ont pas créées dans mon imaginaire d'atmosphère ou d'ambiance, elles m'ont plutôt ennuyées.

Tant pis, lecture suivante...

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