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Citations sur Une putain d'histoire (204)

Il y a à ce jour 7 212 913 603 habitants sur cette planète.
Il y a environ 422 000 naissances chaque jour sur terre.
Il y a en moyenne 170 000 personnes qui meurent, soit un peu plus de 12 millions par mois et 154 millions de décès par an. (Si vous pensez que votre vie, votre petite vie personnelle, votre ego et tout ce qui va avec sont importants, rapportez-les à ces chiffres et, si vous croyez en Dieu, eh bien, dites-vous qu'Il est probablement un fonctionnaire avec trop de dossiers à traiter en même temps et un budget insuffisant, là-haut).
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Il existe un âge, à la fin de l'enfance, où ces antennes avec lesquelles nous percevons les mystères du monde bien mieux que les adultes sont plus puissantes que jamais: avant que la puberté, les hormones, le rationalisme adulte et le système éducatif n'atrophient définitivement notre sens du merveilleux.
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Se balader sur Internet, c’est comme se balader à poil toute la journée dans une maison de verre : tu vois ce que je veux dire ?
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[...] la révolution numérique était en train de bâtir brique par brique le rêve millénaire de toutes les dictatures - des citoyens sans vie privée, qui renonçaient d'eux-mêmes à leur liberté... (p. 151)
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Les gens sont naïfs... La plupart évoluent dans le cyberespace comme des touristes américains qui, dans un rade mexicain, poseraient leurs portefeuilles, leurs clés de voiture et leurs cartes bancaires sur la table.
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...Je crois qu'on en est foutrement, vachement, sacrément conscients même, mec... Bon Dieu de merde, Jésus-Marie-Joseph et tous les anges du ciel, je me demande si je vais pas avoir toute une boîte de Twix au fond du slip avant la fin du voyage les gars...

(P224 Editions Pocket)
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J'ai continué à fixer les photographies - ces témoignages d'une enfance heureuse. Heureuse : vraiment ? Existe-t-il témoignage plus mensonger que celui d'une photographie ? Plus je les scrutais, plus j'avais l'impression de voir autre chose dans ces souvenirs : un petit garçon qui jouait, qui s'amusait, mais qui avait toujours un air triste. Parce qu'au fond de lui, il savait que la situation n'était pas ce qu'elle aurait dû être. Il l'avait toujours su, ce petit garçon - je m'en rendais compte à présent -, il avait toujours su que sa mère n'était pas une de ces femmes, qu'elles avaient pris sa place, qu'elles jouaient son rôle mais qu'elles ne la remplaceraient jamais.
Les larmes se sont mises à couler sur mes joues.
Il savait pertinemment, au tréfonds de son être, qu'il était un orphelin, un enfant adopté, un petit être déplacé... Il le savait d'instinct, comme un animal sauvage, qui feint d'être domestiqué mais qui n'en oublie pas pour autant la liberté d'antan.
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Toute la nuit, le brouillard s'est pressé contre ma fenêtre. Je n'ai jamais aimé ces nuits où il remonte de la mer, sentant l'iode, s'insinuant dans les rues, investissant l'île, l'isolant du reste du monde, faisant s'évanouir les étoiles et toutes les formes dans sa blancheur, hormis les lunes pâles des lampadaires et les sinistres yeux rouges et verts des feux de circulation. J'ai toujours l'impression que quelque chose pourrait en surgir. Quelque chose ou quelqu'un…
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"Henry, j'ai découvert la vérité."
Elle a planté son regard dans le mien. Naomi a - avait - des yeux améthyste, avec des nuances myosotis et lapis-lazuli, un cercle plus sombre, presque noir, autour de l'iris, et une cornée opaline : des yeux de chat.
"Quelle vérité ?" j'ai demandé.
J'ai été pris d'un vertige. Ma tête s'est mise à tourner.
"J'ai découvert qui tu es."
Voilà. Ça a commencé comme comme ça.
Une séparation - comme il y en a des millions chaque année à une époque où tout le monde veut le bonheur sans en payer le prix.
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Pearson était notre professeur de langues et j'étais bien d'accord avec Charlie : un esprit conservateur, pompeux, sectaire, qui m'avait conseillé un jour de lire autre chose que du Stephen King. Je savais que Pearson avait publié un livre ; il y en avait deux exemplaires à la bibliothèque du collège, probablement les deux seuls vendus pas son éditeur. Ça s'intitulait : Peut-être les fantômes de cités disparues, et je suis sûr que c'était une citation d'un auteur quelconque, car ce genre d'individu est incapable de la moindre pensée originale.

(P57 Editions Pocket)
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