Rue Saint-Hubert à Montréal, un employé de banque banal fait la rencontre d'abord d'un pigeon voyageur ayant un microfilm attaché à la patte puis d'un clochard étrange se faisant appelé The Duke of Nort East Saint Hubert. The Duke entrainera Benoit Jacquemin (l'employé de banque) dans sa mystérieuse maison faite d'une volière lumineuse et d'une série de pièces dont une est réservée à Benoit pour la lecture des manuscrits qui lui seront apportés. L'objectif? Que Benoît réalise un rêve d'enfant : écrire un livre.
Oui bon vu comme ça, ça semble intéressant mais en fait c'est « plate» comme on dit au Québec. Bien sûr le Duc est intriguant et même inquiétant (Il y a du Ratablaski en lui - lire le Matou de Beauchemin). Et oui la structure du récit sort de l'ordinaire : de courtes nouvelles intégrées dans un récit. Mais cela ne suffit pas à rendre la lecture de ce livre intéressante. D'autant qu'il y a 2 styles d'écriture. Les nouvelles sont plutôt bien écrites et leur sujet (surtout les trois premières) accrocheur mais l'histoire qui les relie est morne, sans aucune envolée (peut-être un effet de style de l'auteur qui aurait voulu ainsi illustrer la platitude de son personnage – j'en doute). L'effort d'adaptation que l'on doit faire pour passer de la nouvelle au récit est trop important pour que l'intérêt se maintienne.
Un livre qu'on peut facilement abandonner en cours de route sans regret.
Commenter  J’apprécie         70
L'enfance de l'art, un roman campé sur la fameuse Plaza, avec ses pigeons et ses boutiques: méfiez-vous des magasins apparemment abandonnés.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Mon nom est Benoît Jacquemin. J'ai quarante ans, mitan d'une vie ordinaire qui, selon toute vraisemblance, ne devrait pas constituer une matière bien intéressante pour un livre.
JÉRÔME MINIÈRE - L'amour ça s'apprend pas par coeur