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Annie Berthold (Traducteur)
EAN : 9783822861769
96 pages
Taschen (27/04/2000)
3.7/5   23 notes
Résumé :
Un univers de formes qui ressemblent à des symboles sténographiques.

Joan Miró (1893-1983) est l'un des plus grands peintres espagnols du XXe siècle. Ses premières peintures témoignent clairement de l'influence du fauvisme et du cubisme sur son œuvre. Les paysages catalans conditionnent également à ses débuts la matière et le traitement de ses compositions. Au cours de ses voyages, Miró rencontre l'avant-garde intellectuelle de son époque ; il compte ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Déjà ce petit livre est d'une facture très soignée et abondamment illustré de photos et tableaux de belle qualité, belle aussi sa couverture souple, et son maniement est agréable. Un bon point pour Taschen.

Je connaissais le peintre Joan Miro depuis longtemps, pour ne pas dire une dizaine de lustres, époque de la découverte des poètes surréalistes qui nous fascinaient… et jusqu'ici je n'avais pas eu la curiosité d'approfondir sa peinture, oublié le Miro ! …. Heureusement il faut faire place et trier… bien m'en a pris.

Comme de nombreux artistes attirés par la peinture dès leur plus jeune âge, Miro dut surmonter les obstacles dus à l'hostilité de leur entourage. Puis celle du monde artistique enfermé dans leur tour académique et leurs prérogatives... Mais, comme tous ceux de son époque, et avec eux, se serrant les coudes, il cherchera sa voie, son style, pour Miro, ce sera un peu long, ne sachant pas très bien ce qu'il cherchait, ni où il voulait aller.

Ce petit livre nous montre ses premiers pas et ses premières toiles d'inspiration expressionnistes et diverses au fur et à mesure de ses découvertes et rencontres, puis petit à petit on le voit se libérer, labeur après labeur et parvenir à être, comme l'a dit Giacometti, un moment son intime : « synonyme de liberté, quelque chose de plus aérien, de plus libéré, de plus léger que tout ce que j'avais vu auparavant ».

A l'issu de cette lecture, la peinture de Miro ne déclenche toujours pas chez moi la moindre émotion, et je crois que je la verrai toujours comme une sorte d'exercice poétique avec son plein de décoratif, mais j'ai découvert un artiste attachant, un personnage réfléchi, sincère avec lui-même qui se méfiait de l'esbroufe et des pièges du marché de l'art. Un artiste aux antipodes de l'extravagance et des calculs de bien de ses congénères.
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Il y a quelques mois de cela j'ai eu la chance de pouvoir aller à une exposition consacrée à Joan Miró, célèbre peintre surréaliste.

J'ai eu le plaisir, à cet occasion, de connaître davantage cet artiste espagnol. La coïncidence fit que dans ma bibliothèque se trouvait un livre retraçant l'oeuvre de celui-ci, livre qui était, bien entendu, en attentante d'être lu. L'association d'idées ne fut pas compliquée et dès que j'en ai eu l'occasion j'ai ouvert pour la première fois "Joan Miró, 1893-1983".

Deux jours après, je l'avais fini, commençant alors cette critique.

Si j'apprécie beaucoup l'oeuvre de Miró, notamment "Bleu II", peinture qui fait la couverture de ce livre, je serais un peu plus critique sur ce livre.

Le livre commence avec les débuts de Miró dans sa jeunesse et fini bien entendu avec la mort de celui-ci. le choix me parait logique, intéressant. Les lecteurs connaissent ainsi davantage de choses sur la biographie de l'artiste et voient ainsi clairement l'évolution artistique de celui-ci.

Jusqu'ici tout va bien. le hic?
A plusieurs reprises l'auteur nous décrit certains tableaux que le lecteur n'a pas sous les yeux !
Soit le tableau en question se trouve sur la page de derrière, soit il est carrément absent du livre!
Ceci pourrait ne pas être un problème pour certains lecteurs, mais personnellement j'ai trouvé cette désynchronisation particulièrement embêtante. le livre perd selon moi de l'intérêt.
Enfin, je reste un peu sur ma faim quant aux informations données même si les textes sont assez agréables à lire.

Pour ne pas finir sur une note négative je dirais qu'au-delà de la présentation du livre "Joan Miró, 1893-1983" est un livre recommandable pour toutes personnes ne connaissant pas encore le monde onirique du peintre surréaliste espagnol.
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Dans cet ouvrage Janis Mink nous explique l'évolution de Joan Miro depuis ses débuts, plutôt expressionniste à ses dernières oeuvres qui relèvent de l'art abstrait, en passant par une période surréaliste. le moins que l'on puisse dire c'est que Miro était un acharné du travail, et cela rend sa personne et son oeuvre plus compréhensible. Reste que pour moi, avec ce livre, comme avec une exposition que j'ai visité, même si je comprends ses dernières peintures, j'apprécie bien plus les périodes précédentes. Ce livre est comme tous ceux de cette collection des éditions Taschen abondamment illustré, et les illustrations sont de bonne qualité, du coup c'est un excellent moyen de découvrir Miro à un prix bien inférieur à celui des très beaux livres d'art.
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Très bon livre de la collection Basic Art de Taschen. On apprend les bases sur ce peintre et plus. le livre fourmille de renseignements et montre avec clarté l'évolution de la peinture de cet artiste au du commun. Il ne cesse de surprendre de ses début à la fin de sa carrière plus de 70 ans plus tard.

Les commentaires sont justes et poussés tous comme les analyses d'oeuvres. Les illustrations sont nombreuses et d'une grande aide. Elles sont toujours commentées.


Je recommande ce livre.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Passé le premier mouvement d'admiration, Miro retrouva sa pondération et se mit à regarder le monde artistique parisien d'un oeil plus critique. Il devait reconnaître qu'une bonne partie de l'art contemporain n'émanait pas de l'impérieuse nécessité d'exprimer une idée imminente mais qu'elle était souvent produite pour être vendue. ..... Dans une lettre qui révèle à la fois ses exigences vis-à-vis de lui-même et son optique religieuse, il explique : "J'ai vu quelques expositions des peintres modernes. Les Français sont endormis. ... Picasso très fin, très sensible, un grand peintre. La visite à son atelier m'a démoralisé. Tout est peint pour son marchand, pour l'argent. Une visite chez Picasso, c'est comme une visite à une danseuse étoile qui a trop de soupirants.... Ailleurs, j'ai vu des tableaux de Marquet et de Matisse, il y en a de très jolis mais ils en font beaucoup, juste pour dire de les faire, pour les marchands et pour l'argent. Dans les galeries on voit beaucoup de déchets insensés..."
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En 1947, lors de son premier voyage en Amérique, Miró, devenu célèbre, rencontra le fameux critique d’art Clement Greenberg qui fut très désappointé par leur entrevue, l peintre s’étant montré, comme toujours, peu enclin à parler. Greenberg raconte : « Ceux qui eurent l’occasion de le rencontrer de son vivant voyaient un petit homme trapu, plutôt taciturne, vêtu d’un costume bleu marine. Il avait une tête toute ronde aux cheveux foncés coupés ras, le teint pâle, les traits réguliers, des yeux et des mouvements vifs. D’une légère nervosité mais impersonnel et distant en la compagnie d’inconnus. On ne pouvait s’empêcher de se demander ce qui avait bien pu pousser ce bourgeois vers la peinture moderne, la Rive gauche et le Surréalisme. »
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A l'instar de ses contemporains, Miro continuait d'explorer les divers moyens d'expression et d'expérimenter de multiples matériaux. Il façonnait des assemblages avec toutes sortes de matières et d'objets trouvés ; .... Il est quasiment impossible de décrire le but qu'il s'était assigné, puisqu'il l'ignorait lui-même.
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au moment ou Miro s'apprêtait à faire une entrée fracassante dans le monde artistique, le cubisme avait déjà disloqué et recomposé l'espace du tableau et son sujet, et dada venait de faire éclater la révolte nihiliste contre l'art. Les fauves avaient cessé d'utiliser la couleur pour évoquer la nature mais commençaient à utiliser la nature pour évoquer la couleur. En un mot, le monde académique était la cible de feux nourris et quelques groupes ennemis s'étaient déjà formés.
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Miro, qui connaissait très certainement le fameux conseil de Léonard de Vinci de prendre les irrégularités d'un mur, le dessin du marbre, les nuages ou les ombres comme point de départ d'un tableau, commença à prêter plus attention à ces formes fortuites. A ce moment-là d'ailleurs, de telles sources d'inspiration étaient l'objet de discussions dans les milieux artistiques que fréquentait Miro.
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