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EAN : 9782889441167
284 pages
Slatkine et Cie (17/10/2019)
3.56/5   123 notes
Résumé :
Anamnèse, du grec anamnêsis : action de rappeler à la mémoire. En médecine, l'ensemble des renseignements fournis au médecin par le malade ou par son entourage sur l'histoire d'une maladie ou les circonstances qui l'ont précédée. En ésotérisme, le fait de recouvrer la connaissance totale de ses existences antérieures.

Marie est en proie à des cauchemars aussi sinistres que sanglants. Qui est cette femme poignardée à mort qui l'implore ? Pourquoi lui ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (72) Voir plus Ajouter une critique
3,56

sur 123 notes
On ne va pas se mentir, je ressors très mitigée de cette lecture.
La première partie est pourtant excellente, énigmatique et piquante à souhait dans son flirt avec la folie : Marie, psychanalyste, est hantée par de terribles cauchemars qui mettent en scène une femme en sang, à l'agonie, ligotée, qui l'implore. Un des ses patients la fascine par la violence de ses réactions et la rage qui semble le ronger depuis la mort de sa femme et de sa fille. Un homme étrange la harcèle en l'appelant Vanessa, comme s'il la connaissait. Tout est en place pour se régaler avec les codes du polar psychologique.

Mais voilà, j'ai trouvé la deuxième partie terriblement maladroite voire ratée par moments. C'est là que j'attendais une montée en tension insoutenable, mais j'ai complètement décrochée à cause d'incohérences temporelles gênantes : d'habitude, j'apprécie le procédé de l'ellipse mais là, ça ne fonctionne pas, comme s'il manquait des passages entiers qui auraient du être là. Surtout, l'invraisemblance des réactions des personnages m'a bloquée. Par exemple, l'amie de Marie, Sophie, réagit de façon très bizarre en acceptant tranquilou de diner et flirter avec le harceleur de sa copine. Ces maladresses sont accentuées par des dialogues très clichés «  feuilleton TV » qui sonnent faux.

La troisième partie est, elle, réussie, très bien traitée et tout s'éclaire ( si jamais on n'avait pas compris les ressorts principaux de l'intrigue ), on revient sur une ligne claire et pertinente. Mais elle ne fait qu'une trentaine de pages , pas assez pour faire oublier ce qui a précédé. Bien sûr, ces dernières pages peuvent justifier les flottements et les invraisemblances de la deuxième partie.

Une anamnèse désigne en psychiatrie le retour à la mémoire du passé, vécu, oublié ou refoulé. C'est un ressort passionnant pour un polar ( le sommet avec Shutter island du grand Dennis Lehane ), je regrette qu'ici, cela n'ait pas fonctionné avec moi.
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Vous est-il déjà arrivé de vous réveiller, au beau milieu de la nuit, dans le noir total, et d'essayer de sortir de votre chambre, en étant complètement désorienté ? Ça rend fou non, au bout d'un moment ?

Si oui, vous comprenez ce que j'ai ressenti à la lecture du deuxième roman de Salvatore Minni. Ce sentiment de se cogner aux meubles, de chercher l'interrupteur, dans le noir complet, m'a étreint dès le début de ma lecture.
Ce ne fut pas pour me déplaire tout au long de la première partie. J'avoue avoir pris un plaisir presque malsain à m'égarer dans un récit aux multiples personnages, tous plus mystérieux les uns que les autres.

Pourtant, à mon grand regret, sur la durée, ça a plutôt fini par m'agacer et c'est avec soulagement que j'ai pu enfin sortir du noir en terminant le livre. J'ai hélas fini par me désintéresser de ce trop plein de personnages qui ont fini par me paraître de moins en moins incarnés.

J'avais beaucoup aimé le premier ouvrage du même auteur, Claustration, qui avait follement fonctionné sur moi. Peut-être trop bien d'ailleurs car, du coup, les ficelles utilisées dans ce roman-là, me sont apparues comme déjà connues et la chute ne m'a pas offert l'effet voulu.

Je ressors donc de ma lecture plutôt indemne mais pas foncièrement très convaincu. Il reste un roman dans lequel on pénètre comme on tombe en plein cauchemar, où on veut malgré tout connaître le fin mot de l'histoire. Il pourra peut-être surprendre beaucoup d'entre vous !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Cette chronique se veut objective, et constructive. Je n'aurais pas la prétention de tenter de résumer ce roman, mais je veux dire merci à l'auteur d'entrée de jeu de m'avoir appris un nouveau mot. « Anamnèse », retour à la mémoire passée vécu et oublié, ou refoulé. Oui, j'ai ouvert un dictionnaire, j'aime au moins comprendre le titre du roman que je lis.

Ceux qui me suivent savent que je n'avais pas aimé le premier roman de Salvatore Minni « Claustrations ». Je suis de celles qui pensent que le subjonctif imparfait alourdit considérablement un récit même si, il est certes beau à l'emploi, je ne le conteste pas. Et pourtant, contrairement à un commentaire de l'auteur sous une chronique de la blogueuse Jessica Blet, blog livresaddict (lien plus bas) et je cite : « Mais si déjà le premier vous avait plu moyen, il y avait de gros risques… Votre impatience m'étonne d'ailleurs. », je m'étonne moi aussi et en voici les raisons. Je n'ai pas de partenariat avec les éditions Slatkine, j'ai donc utilisé mes propres deniers pour acheter ce livre, malgré la déception du premier. Oui, je suis de celles qui laissent une seconde chance, toujours, et qui aiment découvrir la progression d'un auteur, particulièrement dans le domaine du noir. Ce commentaire laisse supposer que lorsqu'on n'accroche pas au premier livre d'un auteur, on n'accrochera pas au second… de facto, cela laisse supposer aussi que lorsqu'on aime un roman d'un auteur, on aimera tous ceux qui suivent. Cela est, à mon sens, une hérésie.

Le roman fait 282 pages. Voici les noms des personnages que le lecteur trouve dans les 48 premières : Rosalie, Jack Lee, Ingrid, Madame Lee, Émilie, Lily, Victoria, Marie, Mathieu, Paul, Vanessa, Sophie, Sonia, François, Rebecca, Virginie, soit 16 personnalités différentes, et j'emploie ce mot à dessein. Comprenez que je me sois sentie un peu déroutée par l'ampleur de prénoms parfois très ressemblants et qu'à cette liste vont se rajouter Luc Simon, Joséphine, et Éléonore. En ce qui me concerne, cela m'a obligée à prendre des notes et à griffonner des remarques dans le livre lui-même. Ensuite, j'ai une remarque à faire sur l'espace-temps, car il me semble que nous ne sommes pas dans le même espace-temps à chaque chapitre, mais cela n'est pas précisé. Fin du chapitre 3, Paul se rend au tribunal pour commencer sa journée de travail. Début du chapitre 4, François lui « eut une subite envie de l'appeler, mais il se ravisa. Il était tard. Elle dormait certainement déjà », il termine sa journée. Désolée, mais là, je suis « Lost in translation ».

J'ai relevé des passages et surtout des enchaînements, notamment dans les dialogues qui m'ont semblé surréalistes. Page 47, Marie raconte ses cauchemars avec force détails pour se retrouver devant un mur de silence et un « Bon, le dîner est presque prêt, tu vas te régaler. », ça me semble en effet très à propos… Oui, c'est de l'humour…

Parlons maintenant de quelques incohérences. Chapitre 6, François part pour le Tibet, prend le taxi pour l'aéroport de Bruxelles. « Deux heures plus tard, François est confortablement installé dans l'avion. » Non ! Pour avoir traversé la planète dans tous les sens, aucune chance de mettre deux heures entre la montée dans le taxi et le décollage d'un avion à l'international. Cela est juste impossible. Vous me direz, ce n'est pas très grave… C'est vrai, sauf que cela altère de façon significative la crédibilité du roman après les 56 pages précédentes où je tentais désespérément de raccrocher les wagonnets. Je pose d'ailleurs la question de la pertinence du chapitre 6 qui ne sert vraiment à rien… puisqu'on n'y apprend rien !

Je passe sur des répétitions très irritantes du type description de la fillette dans le viseur de Jack Lee, de dialogues d'introspection de quelques personnages auxquels je n'ai personnellement rien compris, et des raccourcis surprenants : page 97, « À bout de souffle, Jack Lee se leva et considéra son oeuvre. Habitué aux scènes de crime, il gomma toute trace qui aurait pu attirer sur lui l'attention des enquêteurs. »… Ben voyons, ne nous embarrassons pas de détails, et de quelques dialogues irréalistes (page 100), de téléphone qui sonne sans que personne ne décroche malgré la gravité de l'état de Marie (page 119).

J'arrive à la seconde partie, la trame de fond et la mise en place des clés nécessaires à la résolution d'un thriller psychiatrique, « aux frontières de l'inconscient ». Mais, je suis définitivement perdue… Paul qui voulait à tout prix se venger de Vanessa ne lui veut finalement plus aucun mal… alors que toute la première partie évoquait cette soif de vengeance. Un homme s'introduit chez Marie, mais elle décide de ne pas appeler la police, elle préfère se reposer d'abord. Je ne comprends plus… Page 159 et suivantes, le dîner surréaliste entre Paul et Sophie où les réactions de Sophie sont si peu vraisemblables que j'ai presque eu envie de rire, partagée entre agacement croissant et opacité flagrante et d'autres exemples de cet acabit que je ne vais pas énumérer ici.

Force est de constater que plus j'avance dans le récit, plus je suis perdue. Loin d'être une sensation agréable, ou même excitante, je commence franchement à perdre patience. Je me perds totalement dans les actions ou les paroles des différents personnages, je ne sais plus qui est qui, et quand je crois enfin savoir, finalement je m'aperçois que je n'en sais en fait rien. Pour moi, l'intérêt de ce genre d'exercice est de donner des clés et de surprendre le lecteur, mais en créant une construction plausible et réaliste (cf. « les refuges » de Jérôme Loubry) avec une fin où tout devient limpide . Ou alors, en lisant la fin, de reprendre le livre à rebours pour en analyser les indices, comprendre les enchaînements et être en capacité de faire les liens qui s'imposent, ce que j'ai fait. Compilant mes notes, la fin, les chapitres précédents, je n'ai pas réussi à visualiser le plan de construction de la trame.

Alors quoi ? Ayant lu et relu la fin, compris de quelle thématique l'auteur a voulu nous parler, je n'ai strictement rien compris au montage du roman. Les nombreuses incohérences, la trop forte volonté de l'auteur de vouloir perdre son lecteur fait qu'il m'a bien perdue… sans me retrouver. Les personnages manquent cruellement de profondeur pour que j'aie pu m'y attacher, les scènes manquent de précision et de vraisemblance, les dialogues sont souvent creux. Ceci est mon ressenti, il n'engage que moi, mais il est le reflet exact de mes émotions de lecture. Je ne peux que me targuer d'être une lectrice passionnée, qui a lu énormément de romans de littérature noire et qui peut vous livrer un retour honnête que j'espère constructif. J'engage vivement d'autres lecteurs à tenter l'aventure pour que nous puissions par exemple en discuter sur le groupe « A livres ouverts ».

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Ce que j'ai ressenti:

▪️Dans l'obscurité…

Fais tes prières avant de dormir, parce que c'est toujours au coeur de la nuit que l'on affronte ses plus grands démons. Marie, Jack, Paul, Rosalie, Sophie vont l'apprendre à leurs dépens. C'est la nuit qui révèle les peurs et les traumatismes enfouis et ces personnages ont quelques soucis de sommeil qui ne vont cesser de s'empirer…Les cauchemars commencent à empiéter sur les jours, l'obscurité gagne du terrain et les inconscients se réveillent. Jour et Nuit deviennent de plus en plus mouvementés et étrangement hantés. Anamnèse de Salvatore Minni explore les limites de l'inconscient et nous balance de sanglants cauchemars à faire ou à refaire, chaque nuit…

▪️ »N'oublie jamais qui tu es… »

Oui, c'est vrai, n'oubliez pas qui vous êtes. Il se pourrait que la folie ou l'horreur viennent perturber vos perceptions. Mais s'il ne faut pas oublier qui nous sommes, en revanche, je me suis un peu perdue dans la multitude de personnages et de liens qui interagissent dans cette histoire bien sombre. Les twists-révélations m'ont semblé quelque peu maladroits. Alors que l'idée de départ était prometteuse, que c'est vraiment ce genre particulier de thriller psychologique que j'affectionne habituellement, je me dis que mes attentes étaient sans doute trop fortes, et je regrette de ne pas avoir plus accroché à l'univers de Anamnèse.

▪️Et à la fin, le bout du tunnel?

Heureusement, j'ai trouvé que la fin venait relever un peu cette sensation de demi-teinte. C'est un domaine tellement intéressant et plein de possibles, et sur les dernières pages, l'auteur a réussi à me surprendre avec ces revirements de l'esprit. J'ai compris quelques ombres qui s'étaient glissées dans ses pages, mais il y en a encore qui m'ont laissée perplexe. le mieux étant de vous en faire votre propre avis, d'aller voir de plus près si des envies de cauchemars vous tenteraient, et si vous aimez réveiller votre passé à coups de sang…A vos prières, maintenant! Je m'en vais voir si j'arrive maintenant à dormir sereinement…

Ma note Plaisir de Lecture 6/10
Lien : https://fairystelphique.word..
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Ce livre me laisse quelque peu perplexe. Je me sens vraiment mitigée à l'issue de cette lecture. (et après avoir rédigé cette critique, je me rends compte de sa longueur, aussi viens-je rétroactivement m'excuser d'avance :D)

Le livre est découpé en trois parties. La première m'a pour le moins intriguée et vraiment motivée dans ma lecture. Et ce, malgré la grande difficulté que j'ai éprouvée avec les personnages. Les nombreux personnages. Peut-être même trop nombreux … qui plus est, avec une liste de noms relativement communs, du type Jean, Simon, Marie, Sophie, Paul … Je pense que le fait qu'ils ne soient que très peu décrits physiquement (ou alors cela m'a échappé ?) n'a pas aidé à m'en faire une image mentale, donc ne m'a pas aidée à les distinguer facilement. C'est un problème dont j'ai relativement l'habitude (c'est comme le fait d'être physionomiste ou pas, je dois apprendre à connaître les personnages pour les reconnaître), donc ça ne m'a pas empêchée de poursuivre ma lecture.
Par contre, le principe d'écriture qui consiste à changer de scène à chaque chapitre, combiné à des chapitres relativement courts, a renforcé cette difficulté. En clair, à chaque début de chapitre, je devais faire une pause pour me remémorer ce que l'on savait sur tel ou tel personnage, le resituer dans le contexte, et il m'est arrivé plus d'une fois de me tromper et de lire la moitié du chapitre sans comprendre les événements, avant de me corriger mentalement. du coup, pas terrible pour intégrer l'évolution de chaque personnage de manière cohérente.
Autre petite difficulté dans le même genre (tant que j'y suis), j'ai trouvé les structures familiales et les relations entre personnages très peu élaborées … très similaires les unes aux autres … Un schéma assez classique, un papa éloigné bourré de regrets, une maman soit divorcée, soit décédée, un enfant (petit ou grand, fille ou garçon, cela n'avait visiblement que peu d'importance, on ne le voyait pas, il n'influait pas sur l'histoire, il ne comptait apparemment pas). le père, systématiquement, regrette l'absence de sa femme, qui était si joyeuse, positive, apaisante (toujours les mêmes qualités), et vit son quotidien comme si l'événement (décès ou séparation) venait d'arriver alors que j'ai cru comprendre que souvent, plusieurs années s'étaient écoulées … Je crois qu'il y avait trois ou quatre familles représentées, et toutes sur ce même schéma. Un sérieux manque de diversité, regrettable je trouve. Bon, les familles ne sont finalement que très peu exploitées, ce qui explique peut-être qu'elles ne soient que très peu travaillées. Mais ça a créé un sentiment de copié/collé qui, encore une fois, a accentué ma difficulté à reconnaître les personnages et les distinguer. (Bon, alors celui-là, c'est celui dont la femme est morte de telle ou de telle manière ? Ah non, c'est celle qui a quitté la maison …)

La seconde partie a été bien plus déceptive, à plusieurs titres. L'auteur entre là dans le coeur de l'action. Les fils se resserrent, les liens semblent se tisser, les événements semblent prêts à se croiser pour nous révéler les éléments principaux de l'intrigue.
Alors bon.
Je ne suis pas experte, ni même auteur, je n'écris pas donc je ne me sens pas vraiment en position de critiquer, mais je suis là pour ça, donc je vais écrire ces prochains mots avec des pincettes et beaucoup de respect : j'ai eu vraiment le sentiment de lire le texte d'un débutant en matière d'écriture. J'ai souvent trouvé des facilités dans le récit. Des raccourcis peu explicites. Des enchaînements trop rapides. Des ellipses peu claires ou placées de manière vraiment surprenantes (pas forcément dans le bon sens du terme, malheureusement). Des failles, des actes sans explications, des changements de tempérament incompréhensibles et toujours, des relations superficielles. Bref, si le but était de perturber le lecteur pour lui donner le sentiment d'être lui aussi, en train de perdre les pédales comme certains des personnages, ça a marché pour moi. Mais ça m'a perturbé de manière peu enthousiasmante. C'est-à-dire que j'ai mis beaucoup plus de temps à lire cette seconde partie alors que j'avais enchaîné très rapidement la première. J'étais un peu déçue par la tournure des événements, ainsi que par la chronologie. Là encore, je me demande si c'était une intention de l'auteur ou juste un effet non prévu, mais j'avais beaucoup de mal à comprendre l'écoulement du temps. Il m'a paru à plusieurs reprises illogique, incohérent. Lorsqu'un personnage A annonce à un autre qu'il va venir le voir en fin de journée, qu'il se passe un grande nombre de chapitres et que l'on revoit ce personnage A à plusieurs reprises vivre sa vie comme si plusieurs jours s'écoulaient (je crois bien qu'il dort, à un moment donné, et qu'il fait nuit …), avant d'effectivement rendre visite à l'autre, ça ne colle pas.

Et quand les éléments de l'histoire ne collent pas entre eux, deux possibilités s'offrent à moi : soit il y a une énorme surprise par la suite qui explique et rattrape tout, soit le livre passe dans les limbes de l'oubli aussitôt terminé.

On en arrive donc à la troisième et dernière partie … Grosse surprise ! J'ai presque cru qu'on allait trouver les réponses à toutes les questions et les approximations de la seconde partie, j'ai donc retrouvé l'espoir (attention spoiler dans le texte masqué) bien que ça soit une surprise un peu facile, du type "Ah mais en fait tout cela n'était qu'un rêve ! -je vous rassure, ce n'est pas cela la fin, mais c'est un rapprochement qui explique que je trouve cette solution un peu facile, mais mon "presque" vous a mis la puce à l'oreille, n'est-ce pas ? En effet, même s'il y a bien une surprise et que l'on se rend compte que l'auteur a eu une idée à fort potentiel, bien torturée et complexe à souhait, en fin de compte, le traitement un peu trop léger des personnages et du contexte de l'histoire a nuit à cette idée. Et la fameuse "surprise" censée expliquer les "pourquoi" installés au cours du récit n'est pas assez détaillée, explicite et par conséquent n'explique pas vraiment tout.
Je me suis d'ailleurs demandé si l'auteur était spécialisé dans la psychologie/psychothérapie, ou s'il avait fait des recherches préparatoires … ou pas. Car j'ai trouvé les explications superficielles, comme non documentées ou pire … documentées mais expliquées à des gens qui n'y connaissent rien, donc simplifiées au possible, même trop finalement (ce qui serait extrêmement condescendant, je trouve …)

Par conséquent, la surprise, même si elle a été surprenante, n'a pas réussi à surpasser les difficultés et, moins de trois jours après l'avoir (définitivement) refermé, je commence déjà à oublier les détails de l'histoire et les personnages …

Pour moi, ce seront donc les limbes de l'Oubli pour Anamnèse, dommage !

[Livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique]
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Un nôtre monde…
Regarde la couleur du monde,
La grisaille de l’existence.
Tant de morosité m’inonde :
Levons le voile, la nuit nous guide.
Comment pourrais-je fuir
Là-bas où tout est pur ?
Dis, c’est normal, cette frayeur ?
Comment faire pour m’enfouir
Dans la beauté de la lumière ?
Le Jour J est proche.
Je marche, marche, marche…
Une vie meilleure pour demain…
Je laisse s’échapper mon esprit.
Écoute mes prières !
J’aperçois la lumière !
Un jour peut-être le repos…
Une vie meilleure pour demain ?
Je connais son chemin.
Je marche, marche, marche…
Et m’offre
À Dieu…
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Une poignée de minutes plus tard, ils étaient tous deux installés à une table devant une tasse de café. L’endroit ne payait pas de mine, mais ilétait convivial. Du bois couleur miel du sol au plafond, des tables rondes dont l’état témoignait du temps qui avait passé. Le bar n’était pas très fréquenté à cette heure-là, cela leur permettrait de discuter au calme et en toute discrétion.
— Je veux que tu me racontes tout, lâcha Sophie.
— Je t’ai déjà tout dit, il me semble.
— Paul ! J’ai besoin de savoir ! Je veux que tu me dises ce qui s’est passé dans cette fichue cuisine !
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Le regard de Paul s’assombrit.
Les petits haut-parleurs diffusaient Behind blue eyes des Who dans la reprise de Limp Bizkit de 2003.
No one knows what it’s like / To be the bad man / To be the sad man /
Behind blue eyes
And no one knows / What it’s like to be hated / To be fated to telling only lies
But my dreams they aren’t as empty /As my conscience seems to be
I have hours, only lonely / That’s never free
Personne ne sait ce que ça fait / D’être l’homme mauvais / D’être l’homme triste / Derrière des yeux bleus
Personne ne sait ce que ça fait /D’être détesté /D’être destiné/ À ne dire que des mensonges
Mais mes rêves, eux, ne sont pas aussi vides / Que ma conscience
— Je n’ai aucune envie de ressasser le passé, Sophie. Pas ce soir.
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— Je n’ai aucune envie de ressasser le passé, Sophie. Pas ce soir.
Il se massa le front du bout des doigts.
— Pourtant, il le faut. Si tu veux que je te fasse confiance, tu dois tout m’expliquer de A à Z. J’ai besoin d’y voir plus clair. Sinon je vais devenir dingue ! »
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Marie avait été troublée par cette beauté sauvage la première fois qu’elle l’avait rencontré. Et monsieur Lee continuait de la fasciner. Le genre d’homme dont toutes les femmes auraient rêvé. En apparence… Car, de tous les patients qu’elle avait eu l’occasion de traiter, Jack Lee était de loin le plus tourmenté. La colère le rongeait. L’amertume le consumait. Pour lui, l’espèce humaine n’était qu’une erreur de la nature.
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