Citations sur Claustrations (12)
L'éducation n'avait rien à voir avec la lecture, ou plutôt, l'écoute d'un texte religieux. Elle devait permettre à la population de réfléchir, de s'émanciper, d'avoir un regard objectif et d'améliorer cette sinistre existante
"Enfermé dans la souffrance, isolé dans le plaisir, solitaire dans la mort, l'homme est condamné, par sa condition même, à ne jamais satisfaire un désir de communication auquel il ne saurait renoncer..." Gaston Berger
-Donc, vous faites ce qu'on vous demande sans poser de questions ? cria-t-elle. Vous parlez d'humanité, mais est-ce digne d'un être humain d'agir comme vous le faites, sans réfléchir ?
Ce roman a pour objectif de vous déstabiliser, de vous intriguer, de vous... enfermer. De nombreuses questions vont vous assaillir. Vous allez m’adorer et certainement me détester aussi. Peut-être allez-vous même adorer me détester...
Cette fois, elle était dans un pays où le gouvernement décidé du nombre d’enfants que pouvait avoir une famille. Elle était parvenue, avec l’aide de ses collègues, a déjouer la stérilisation de deux cents femmes en âge de procréer. Pour le gouvernement, il s’agissait de limiter les naissances afin de contrôler une démographie croissante. Il n’était aucunement question d’une campagne de stérilisation avec consentement. Non, ces femmes devaient être stérilisées de force. Un comportement barbare que Clara ne pouvait accepter.
L’obscurité. Rien que l’obscurité . La peur . Une peur panique . Son cœur battait à tout rompre . Sa respiration était saccadée . Il tenait sa petite main sur sa bouche pour que l’on ne l’entendit pas respirer . Surtout ne pas faire de bruit . Il n’existait pas . Chhht ! Maman lui avait ordonné de rester là et de n’en sortir que lorsqu’elle le lui dirait . Il s’assura que son ami « bambi » était auprès de lui .
Comme convenu, trente minutes plus tard, elle se trouvait devant la porte de ce que les autres appelaient sa chambre. Les deux hôtes en blouse blanche semblaient l'attendre de pied ferme. Leur sourire, qui sentait l'hypocrisie à plein nez l'agaça. Elle tenta de dissimuler son irritation.
Elle les salua et annonça qu'elle en avait de tous ces mystères. Elle voulait rentrer chez elle. Tout en lui indiquant le couloir de droite, madame " blouse blanche " lui promit qu'elle connaîtrait le fond de l'histoire dès leur arrivée dans le bureau.
Ça ne sert à rien de se cacher. Tu ne pourras pas m’échapper. Je refuse que tu me quittes.
Hier matin, encore une dizaine d’hommes et de femmes âgés de 65 ans et plus ont été arrêtés dans le cadre de la loi promulguée par notre nouveau Président. Comme vous le savez, cette loi vise à contrôler la surpopulation, le vieillissement de la population est à alléger les dépenses en allocation et en pension.
Reclus dans ma cave, cet endroit obscur et humide, depuis mon soixante-cinquième anniversaire, je cherche le moyen de faire mon existence. J’analyse toutes les possibilités qui m’ont été proposées. J’ai le choix : quitter le pays, me faire greffer, un nouveau visage, falsifier mes papiers, ou encore annoncer ma propre mort.