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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Vasco et Djib' habitent la banlieue parisienne et sont inséprables depuis leur enfance. Ensemble, ils font les 400 coups, sans tomber toutefois dans la délinquance jusqu'au jour où, après une bagarre, leurs parents décident de les envoyer dans la Nièvre où un couple accueillant des enfants de la DDASS accepte de les recevoir en échange de leur aide à la réparation d'une grange.

Vasco et Djib découvrent un mode de vie radicalement différent du leur : leur arrivée va provoquer quelques remous dans la petite bourgade campagnarde et dans la maison des Favre. la vie en communauté et le partage des tâches, la confection maison du pain tous les matins..

Un livre formidable plutot axé jeunesse ( à partir de 13 ans) par un auteur dont on avait lu sa seule incursion pour les adultes avec Rural Noir car Minville est un peu comme le spécialiste du roman qui se déroule dans la campagne et particulièrement la Nièvre sa région de coeur.
Un roman juste et sensible qui décrit merveilleusement bien le quotidien et ce qu'il se passe dans la tête de deux adolescents de 17 ans au seuil de leur vie d'adulte, découvrant pour la première fois une expérience et environnement différents du leur.
Benoît Minville a la plume vive et ses personnages sont d'une belle épaisseur. Les belles vies est un roman d'apprentissage juste et sensible .
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Cela faisait six ans que ce roman traînait dans mes biblios, alors que je souhaitais le lire au plus vite et qu'il était même répertorié dans ma PAL « Urgentissime » (vous comprenez pourquoi je refuse les demandes de lecture d'auteurs et les SP !).

Et maintenant, je me demande pourquoi j'ai attendu aussi longtemps pour le lire… Alors que j'avais eu un coup de coeur pour "Rural Noir" (un autre roman de l'auteur).

Registre différent, mais les émotions étaient présentes lors de ma lecture, même si elles ont été moins intenses qu'avec son autre roman.

Néanmoins, j'avais envie d'un peu de douceur dans ce monde de brute, envie d'une lecture plus soft, envie de soleil, de vacances et ce roman est arrivé au bon moment, même si, pour la douceur, on repassera. Nous sommes tout de même avec des mômes ou des ados fracassés par la vie, par leurs parents, déficitaires, violents, aux abonnés absents… et placés en famille d'accueil par la DDASS.

Vasco et Djib sont deux ados qui ont fait une bêtise, rien de trop grave, mais voilà, c'est une de plus et leurs parents ont décidé de les placer dans une famille d'accueil, dans la Nièvre, dans un lieu au milieu des campagnes, des bois, bref, dans le trou du cul de la France.

Croyez-moi, il y a pire comme punition, parce que nos deux amis vont découvrir des émois, des bons moments, du sexe, de l'amusement, bref, ils vont passer de bons moments, même si, ils seront parfois entrecoupés de passages plus forts, plus chahutés.

Non, il ne se passe pas grand-chose dans ce roman, mais il m'a fait du bien au moral, car il se déroulait pendant les grandes vacances et qu'on a tout de même une bande d'amis qui vont s'amuser, découvrir la vie, les charmes de la campagne et que j'ai eu, tout comme eux, la larmiche à l'oeil au moment de se quitter.

Pas de smartphones dans l'histoire (nous sommes un peu après 2001, avant que tous les jeunes se fassent greffer un téléphone au bout de leur main), pas de réseaux sociaux et tant mieux. C'était reposant.

Par contre, impossible d'échapper au racisme, Djibril étant Noir et Vasco, portugais… Bizarrement, Dylan, un jeune déjà présent dans cette famille d'accueil, est d'un racisme crasse, comme celui que l'on trouve plus souvent chez les personnes de la génération au-dessus et rarement chez un jeune de 16 ans.

Il aurait mérité qu'on le recadre un peu plus fort, parce que parler du pain que les étrangers prennent aux français, alors qu'on est placé, avec sa soeur, dans une famille d'accueil, que l'on est nourri, logé et blanchi grâce à l'argent que tous les français, qu'ils soient d'origines, naturalisés ou qu'ils aient gardé leur nationalité, ont donné aux impôts, je la trouve forte de café… Dylan, tu en veux au monde entier, mais tu t'en prends aux mauvaises personnes.

Heureusement qu'au fil des pages, certains personnages vont évoluer et que les yeux vont s'ouvrir, même s'il reste encore du taf à faire sur la gestion de la colère de certains. Bref, ce sont des ados, en bute avec le monde entier, avec leurs hormones qui travaillent, avec les sentiments bouillonnants et l'apprentissage de la vie encore à faire, à peaufiner.

C'est une jolie histoire, mais l'auteur n'enjolive pas les faits : malgré des parents violents, malgré des parents immatures et sans emploi fixe, la justice peut décider à tout moment que ces parents peuvent récupérer leurs enfants, et peu importe que cette décision foute en l'air leur avenir, le travail réalisé par la famille d'accueil. La justice, rouleau compresseur, décide, exécute et se fout royalement des enfants ou de ceux qui les aident à grandir dans le droit chemin.

Pas de morale à cette histoire, juste une histoire racontée, des destinées qui se sont croisées, durant un été et qui repartiront, pour suivre leur propre route, une fois la rentrée arrivée. Que deviendront-ils ? Nous ne le saurons jamais, c'est à nous de leur inventer un futur, pas trop merdique, ou alors, de les laisser figés à jamais dans l'instant X de la fin du roman…

Une jolie découverte, même si, le récit aurait mérité d'être un peu plus approfondi, plus creusé, plus détaillé, notamment avec ce couple qui accueille les jeunes et qui se donne à fond pour eux.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Vasco et Djib quittent leur cité après après une altercation qui a provoqué un dépôt de plainte. Ils vont être hébergés pour l'été dans une famille d'accueil à la campagne, loin de tout, avec pour mission de retaper une grange.

A l'arrivée, ils découvrent un couple soudé qui recueille des enfants cabossés par la vie. Ils vont devoir cohabiter avec le jeune Dylan qui tient des propos raciste et se révèle violent, des jumeaux marqués jusque sur leur visage, un trio de petits et deux adolescentes très différentes.

C'est la personnalité et le savoir faire de Tonton et Tata qui permettent à tous de retrouver une certaine normalité avec notamment une relation proche avec la nature et des activités communes simples et nombreuses.

Mais Vasco repère très vite le corps de Jessica, Dylan s'échauffe et les embrouilles ne sont jamais très loin…

Un beau roman sur les liens qui se tissent entre des gens très différents qui en vivant côte à côte vont nouer entre eux des sentiments forts et marquer leur histoire.

Au kaléidoscope de leur personnalité l'auteur superpose l'obligation de rester souder, de s'épauler. Il dessine une nouvelle famille, celle que l'on peut créer soi-même avec un peu de temps, de tolérance et de don de soi.
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Jean de la Fontaine disait : Autrefois le Rat des villes invita le Rat des champs.
Benoit Minville a décidé dans les belles vies que les Rats des Champs invitent les Rats des Villes…. Deux adolescents banlieusards gentils mais qui se coltinent des petites bêtises à répétition. Pour leur éviter de basculer dans la « petite délinquance », leurs parents les envoient au grand air.
Et là le choc des cultures….
En tout cas c'est ce que je pensais. Benoit Minville nous offre un roman plein de tendresse, drôle et touchant. Il y a choc, oui mais pour le lecteur et un choc d'émotion. Il aborde des moments difficiles pour les enfants, et pas concernant ceux que l'on pense.
Benoit Minville nous confronte à nos préjugés. Et oui, à la campagne tout va bien. Si tout déraille dans notre société, c'est à cause des enfants de banlieues. Un roman touchant qui parle avant tout des enfants perdus. Ils s'accrochent au moindre espoir, et la main tendue est loin d'être une évidence pour tout le monde.
En commençant ce roman, j'étais déconcertée par la narration. Ce n'était pas gagné et puis un retournement de situation. Je ne m'attendais pas à cette claque. J'étais partie dans mes convictions comme une idiote. Je suis agréablement surprise par Les belles vies !
L'auteur avec sa plume nous donne un fort message sur l'amitié, la tolérance, la confiance, les préjugés et l'espoir.
Vasco et Djib ont grandi en un été, ont appris la vie grâce aux Rats des champs.
Merci Benoit Minville pour ce moment de partage.
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Il est inutile de présenter la collection "Exprim" de chez Sarbacane, une ligne pour très grands ados, des histoires de vie très fortes qui feront le lien avec les lectures plus adultes et pourront même jouer de passerelle à l'inverse en leur recommandant ces lectures ados pour leur propre plaisir.

La couverture est extrêmement fraîche, positive, insouciante.
Le propos l'est beaucoup moins mais l'aventure va s'y atteler.
Oui, il en sera question de cette vie douce et joyeuse qui passe, parce que les personnages sont jeunes mais hélas pas que. Pour les raisons évoquées en introduction.
Cette belle vie sera là, suspendue au dessus des têtes des jeunes personnages, le petit bonheur à la clé là où on peut le leur donner, les protéger, les soutenir et les aimer avec confiance.

Le concept n'est pas toujours évident pour tout le monde, dans ce petit coeur de la Nièvre presque perdu. Avec ces gamins de la DDASS recueillis par Albert Favre, éleveur retraité de 80 ans, et son épouse Marie, ça n'est que des ennuis en perpsective, même au milieu de "nulle part".
C'est comme ça, eux n'y peuvent rien.

C'est donc sous les appréhensions des habitants et l'autorité ferme et bienveillante du couple Favre, que les enfants déposés chez ses derniers vont passer ensemble l'été, pour mieux rebondir à leur départ de la ferme.
L'auteur ne juge pas, certains gamins sont là par démission parentale et d'autres par responsabilité, parce que justement les parents ont jugés qu'ils devaient être aidés dans des phases d'éducation difficile qui pourraient conduire leurs enfants à gâcher leur avenir.

C'est la démarche des parents de Vasco et Djibril, suite à une oenième bagarre à leur école, qui devant le manque de solutions pour les protéger de la violence de leur cité parisienne dans la fiction, vont les éloigner à la campagne, là où ils pourraient se recentrer, se ressourcer de nouvelles expériences pour leur propre bien.

Devant l'opération de la dernière chance pour les récupérer avant des suites judiciaires plus sérieuses ou l'exclusion scolaire, Djib' et Vasco, bon gars tout de même, jouent le jeu et profitent de la rencontre qui s'offre.

Si le lieu se présente charmant au bout du compte, si le duo prend conscience qu'il a les moyens de souffler, grâce à l'accueil des époux Favre et aussi aux petits plaisirs simples proposés (baignades, réparation de voiture et d'une grange..), le croisement des expériences de vie de tous les gosses va se montrer éprouvant.

Benoît Minville n'en rajoute pas trop, il se concentre surtout sur les ressentis des jeunes héros, du point de vue d'ados, devant les difficultés à gagner cette belle vie déja à leur âge.
Il ne sera pas simple de faire face au doute.
Avec la douceur des Favre, avec leur confiance muette, ils ressentent qu'il y a un terreau du possible pour soutenir le petit travail sur soi, pour se faire confiance et prendre de la distance sur des événements personnels compliqués.

Le temps va s'écouler à la ferme.
Les rires des petits vont résonner dans la maison, Sirine, Farah, Gaëtan, Kamel et Gwen.
Chacun mettra la main à la pâte pour les tâches quotidiennes, Vasco, Djib, Jessica et son frère Dylan, Chloé. Il y aura des temps loisirs ménagés, pour s'éclater tous ensemble et avec les jeunes de Passy, des compétitions de Foot et des spectacles de Théâtre.
Voici de quoi tenter de changer l'image des gamins et les intégrer de façon conviviale.

Le projecteur se posera sur les histoires d'amitiés, les complicités et rivalités amoureuses de ces grands ados.
Le ton peut être parfois un peu cru mais sincère.
Vasco, grand dragueur, ne sera pas insensible au charme provocant de Jessica, avec ses tenues moulantes et ses shorts trop courts. Vasco ne saura pas sur quel pied danser avec une Jessica aguicheuse, sortant de temps à autre avec Lionel un garçon du coin.
Qui est Jessica, quel est son histoire?
L'auteur pose de la sensibilité dans le réalisme, pousse le regard du lecteur plus loin que les apparences.
Nous sourions devant les sourcils froncés des parents des ados qui veillent tout de même et voient venir les premiers objectifs de Vasco à l'arrivée chez les Favre. Il y a une grange à retaper mon garçon, ne l'oublie pas.

Dylan, le frère de Jessica, est un personnage tout aussi marquant.
Jeune écorché des sentiments, pris en apprentissage chez un boucher du coin, Monsieur Moreau, Dylan tente la rédemption, de changer son image de mauvais garçon, de dompter sa rage qui sommeille.
Il en a vu de dur, il se bat au quart de tours aux premières provocations jetées par les jeunes de Passy, son histoire pourrait le pousser à s'exprimer plus dangereusement que souhaité.
Très protecteur de sa soeur, Les lecteurs devraient sans doute être touchés par ce duo qui éclipse parfois Djib et Vasco.

Chloé, du même âge, est une vraie force positive, dynamique et amicale.
Mais elle n'est pas non plus chez les Favre par hasard.
Elle songe à fédérer un peu le groupe avec son idée de spectacle et n'hésite pas à se mettre dans l'équipe de foot de ses nouveaux copains au besoin si il manque un participant.
Djib' est épaté par le tempérament de cette jeune ado aux cheveux courts et le courant passe bien.
Il se montre volontaire pour les différentes idées de Chloé pour occuper joyeusement tout le monde.

Entre quelques heurts avec les jeunes de Passy, qui feront les grandes tensions du romans, et quelques douceurs intimes, le temps passe doucement à la ferme. Les jeunes s'y sentent bien.
L'auteur imagine une belle parenthèse au grand air qu'un lectorat, plutôt masculin à priori, devrait apprécier.
Qu'adviendra t-il lorsqu'ils devront se séparer et être remis dans leur milieu respectifs?
Y aura t-il de la belle vie promise autrement?
A vous de le découvrir.
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Cette année pour Vasco et Djibril, les vacances d'été ne vont pas se passer comme ils les avaient imaginé. Eux qui pensaient pouvoir se la couler douce, c'est raté…

La faute à une connerie. Celle de trop. Une énième bagarre pour une histoire de fille, qui cette fois, a fini au commissariat. Et là, pour leurs parents, ça ne passe plus.

Vasco n'ira pas au bled passer ses vacances d'été. Il vient de se rater sa seule occasion de l'année de revoir sa famille et de passer du bon temps avec ses cousins. le jeune homme le sait, s'il en est arrivé là, c'est de sa faute… « Il a tout foutu en l'air et c'est sa faute. En croisant son regard dans la glace, il voudrait mettre une droite à ce petit mec en débardeur à la tronche arrogante. »

Le pire dans cette histoire, c'est qu'il a entraîné son ami Djibril dans cette galère. Conséquences, lui aussi va être puni à cause de son erreur. Lui aussi va devoir passer des vacances de rêves…

Et pour que cette fois ils comprennent, leurs parents ont pris une grande décision. Ils vont envoyer les deux rebelles passer l'intégralité de leurs vacances dans un petit village de la Nièvre. Deux mois à la campagne, dans un foyer pour jeunes en difficultés tenu par un ami de la famille. Un séjour idéal pour leur réapprendre les valeurs essentielles, la notion de respect… tout comme celle du travail.

Un peu de plomb dans la tête ne peut pas leur faire de mal… Et justement, en plus de réfléchir à leurs actes, là-bas, les deux adolescents vont pouvoir se rendre utiles. Ils vont aider leurs hôtes à retaper une vieille grange. Un programme qui n'est pas du tout au goût de Vacso et Djibril, mais qu'importe. Cette fois, on ne leur demande pas leur avis !

Ahhh le bon air de la campagne… un choc pour ces petits banlieusards qui sont déroutés par ce nouvel environnement, et tout ce que cela implique. À leur grande surprise, ce séjour va leur faire prendre conscience de beaucoup de choses…

C'est fou ce que l'on peut accomplir le temps d'un été…
Lien : https://www.exquimots.fr/liv..
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T'sais quoi ? j'suis en pleine session nostalgique en ce moment genre j'me retape des jeux sur PS1 auxquels j'ai pas joué depuis quasiment 15 ans et c'est super bon de replonger dans un truc qu'on connait qui fait du bien et ...

Mec. J'étais en plein Final Fantasy IX, la journée devant moi, tout cool. Ben non ! Deux minutes à lire le premier chapitre et j'ai été happé par ce bouquin qui fait chialer les libraires (cf. 4e de couv'), te taggant un milliard de fois dans des photos facebook pour dire à quel point certains ont kiffé ton bouquin et tout.

Happé. Final 9 vs. Dude Minville. Et t'as gagné. J'te fais un dessin ?

J'débarque après la bataille mais putain je m'en veux de pas avoir pris le temps de le lire avant !

Les personnages sont intelligemment construits, les dialogues, les vannes... C'est tout taillé dans un putain de roc au fond duquel on découvrirait un gros coeur plein de plein de respect mêlé à de la générosité tu vois ?

J'te pitch un peu si t'as pas entendu parler du roman sur les résaux sociaux. Les vacances démarrent pas fort pour Vasco et Djib, deux ados de banlieue parisienne qui se retrouve une énième fois dans une embrouille, résultat d'une baston qui a mal tourné pour une histoire de meuf. Comme "punition", leurs parents les envoient en Bourgogne, du côté de Nevers, dans un foyer où Tata et Tonton s'occupent de toute une smala composée de gosses plus ou moins démolis par la vie/société.

J'en dis pas plus.
Juste je crois que c'est la première fois que j'assiste à une retransmission de match de foot avec un stress sportif évident alors que d'habitude tout ce qui tourne autour d'un ballon rond ça m'attire pas vraiment des masses.

J'ai vraiment apprécié la force des ados, du libre abritre que Benoit leur a donné, parce que généralement c'est pas vraiment des gosses à qui on laisse la chance de s'exprimer. Même les scènes de cul sont chouettes, sans être mièvre (coin coin) ni sexiste ni quoi.

Bref, du pur Minville comme on le kiff, marchand de Madeleines de Proust (tu verras quand tu checkeras la B.O. du bouquin et les passages où Vasco se fait une session rock 60's, génialissime).

Chapeau bas mec, t'as le talent aiguille qui pique les yeux, pile là où on a envie, et j'souhaite à tous ceux qui le liront de prendre le même pied que moi !

Pour ceux qu'hésitent encore, imagine le film Total Western (avec Samuel le Bihan wesh), dans une optique Tendre Banlieue de Tito (mais si les BD pétées du CDI du collège t'as forcément connu), mais en version réussie. La confrontation parfaite et intelligente entre gosses de cités et gamins de campagne.

Bons vents !
Lien : https://www.instagram.com/lo..
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L'est fort Benoit Minville ! le gars il arrive à te faire aimer la Nievre , les pensions de vacances... Il arrive aussi à te faire saliver devant l'énonciation de plat typique du coin qui te sont inconnus ! Il parvient aussi a te foutre la larme à l'oeil tout en gardant le sourire et tout ça avec des mots ! Ça fait du bien de se replonger quelques années en arrière en compagnie de Djib , Vasco et tous les autres. On à l'impression de les connaitres depuis toujours alors moi je dis l'est fort le gars Minville !
J'ai refermé le bouquin , j'avais 15 piges , j'ai dit aux gosses "allez je vais vous faire un goûter au top" " cool papa, par contre Il est 21h30 ! "
Si vous avez besoin de vous rechauffer en cette periode automnale, pas besoin de foutre ce bouquin dans la cheminée, lisez le tout simplement !
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Un roman avec de bonnes moralités et ça ! Ça fais plaisir !

J'avais lus ce roman dans des recommandations de livres à lire l'été, donc j'ai suivie la chose, j'ai lus ce roman cet été, et je n'ai pas été déçue, on retrouve deux personnages qui vivent dans un monde particulier qui se retrouve du jour au lendemain, forcer de vivre toutes leurs vacances dans un monde qu'ils ne connaissaient pas.

Ils vont faire connaissance de plusieurs personnes, de bonnes, mais aussi de mauvaises personnes, chaque personnage à son histoire, son âme, une espérance, et beaucoup de doutes.

Ce roman nous rafraichis, nous fais découvrir les premières fois des personnages, comme la première fois d'être dans un monde inconnu !
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avant de me lancer dans ce roman, j'avais eu l'occasion de lire plusieurs chroniques dessus et je me demandais si moi aussi j'allais être conquise, et comment !

Pas la peine de faire durer plus longtemps le suspens : ce livre est tout simplement génial ! Dès le début on suit avec plaisir Djib et Vasco dans leurs aventures, mais ce plaisir n'a fait que grandir au fur et à mesure que ces deux garçons s'habituent à leur nouvel environnement et aux gens qu'ils y rencontrent, dans un petit village paumé du centre de la France, eux qui n'ont jamais connu que la banlieue parisienne.

L'auteur réussit parfaitement à mêler plaisanteries et inquiétudes dans son histoire, histoires d'amour et dénonciation. J'ai été touchée par les descriptions des personnages, tous confondus : que ce soit les enfants de la DDASS, tata, tonton ou Vasco et Djib. Chacun est très différent des autres, mais ajoute sa petite touche qui fait de cette bande un groupe très agréable, et donc de ce roman un roman parfait pour rêver à l'été et à ses sorties.

Sans rire, la campagne que Benoît Minville décrit fait rêver, elle est apaisante et elle est le cadre parfait pour des histoires d'un été. Vasco et Djib, durant leur été, auront à affronter pas mal d'épreuves : le racisme, l'incompréhension, la rivalité... C'est une histoire qui fait grandir, pas seulement ces deux garçons mais aussi nous, grâce entre autre aux personnages de tata et tonton.

L'humour et les dialogues, ainsi que l'ironie de l'auteur qui commente parfois certaines actions, m'ont beaucoup plu. le meilleur passage est, selon moi, la représentation de la pièce de théâtre. C'était mémorable ! Cette représentation constituait une première partie de final réussie. La fin en elle-même reste ouverte donc libre à nous d'imaginer ce qui va se passer ensuite. Elle conclut parfaitement cette histoire qui, à travers ses 233 pages, m'aura donné le sourire aux lèvres plus d'une fois.

Les belles vies est un très beau roman : plus j'avançais dans l'histoire, plus j'étais conquise par les personnages et leur histoire. Plus que tout, j'ai adoré la plume de l'auteur et sa façon de nous faire suivre Vasco et Djib le temps d'un été campagnard que j'ai adoré (très important la campagne, trèèèès bon point). Qu'attendais-vous pour aller prendre une bonne dose de sagesse enrobée d'humour ?
Lien : http://livresdecoeur.blogspo..
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