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Djinn - BD (Dufaux) tome 10 sur 13
EAN : 9782505009726
56 pages
Dargaud (12/11/2010)
3.88/5   73 notes
Résumé :

Premier épisode d'un nouveau cycle qui se situe chronologiquement après le cycle ottoman et avant le cycle africain, Le Pavillon des plaisirs se déroule aux Indes à l'époque de la domination britannique.Jade, accompagnée de Lady et de Lord Nelson, arrive au palais d'Eschnapur mandée par la Rani, mère du maharadjah. Celle-ci souhaite que la Djinn initie à l'amour sa future bru, la fille du rebelle Radjah Sing. C... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Mystères, volupté et alliances politiques dans l'Inde sous contrôle de la couronne britannique : des ingrédients qui avaient de quoi piquer la curiosité du lecteur.

Hé bien à l'inverse du cycle précédent (en Afrique), j'ai été totalement conquise par ce nouveau cycle qui donne à nouveau de l'intérêt à cette saga.
Bien sûr il y a le cadre de l'Inde -et ses temples aux sculptures très explicites - qui participe beaucoup à l'atmosphère envoûtante du récit. Mais surtout, on retrouve avec plaisir les aventures de Jade, ancienne favorite du dernier sultan ottoman, djinn (qui a le pouvoir de faire succomber n'importe quel homme ou femme à ses charmes, ne l'oublions pas !) et accessoirement grand-mère de la narratrice à la recherche de ses origines. Et cette fois, pas de gris-gris ridicules ou narration bancale. Les personnages qu'elle va rencontrer au palais du Maharadja sont eux aussi plus intéressants.

Ouf ! Enfin un regain d'intérêt, sans quoi ç'aurait été de l'acharnement thérapeutique. La suite ! La suite !
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Qui dit nouveau cycle dit nouvelle découverte, nouvelle imprégnation dans cet univers étrange, celui de l'Inde au début des années 1920. Alors qu'elle est encore sous domination anglaise et que Gandhi commence à faire parler de lui et que l'Indépendance est encore loin, il peut se passer encore bien des choses...
Note mitigée pour ce premier tome (en réalité, comme vous pouvez le voir sur la couverture, il s'agit du dixième tome mais je rassure ici tout de suite ceux qui n'auraient pas lu les précédents, il vous sera fort aisé, si le coeur vous en dit, de prendre l'histoire en route sans que vous soyez déstabilisé outre mesure !) et en voici mes raisons . D'un côté, ce qui fait pencher la balance en faveur du "oui" est que cela se déroule sur un fonds historique avec tout le folklore de l'histoire de l'Inde qui va avec, univers des Maharadjahs, des esprits ainsi que de la mythologie indienne (et ça j'adore) mais d'un autre côté, l'histoire de la djinn (une femme qui serait capable de contrôler sexuellement tous types de personnes, aussi bien les hommes que les femmes) m'a gênée. Bien qu'elle fausse elle aussi partie des légendes indiennes, le fait de n'entendre quasiment parler que du pavillon des plaisirs m'a un peu gâché mon propre plaisir (avouez que c'est un peu paradoxal et ironique) de cette lecture !

Un graphisme extrêmement bien travaillé, riche en couleurs et cela ferait encore une fois pencher la balance du côté du "Oui", d'où le fait que je ne peux que vous recommander la lecture de cet ouvrage, et d'où le fait que je ne pourrai m'empêcher de lire le second tome actuellement paru (du moins, disponible à la médiathèque de ma petite ville !).

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Dès la préface, Jean Dufaux nous annonce que le pavillon des plaisirs est la première partie d'une trilogie consacrée à un cycle pilier. Et en effet, cet antépénultième album correspond parfaitement à cette définition car nous avons là des influences du cycle passé (Ottoman) et à venir (Africa) selon la logique narrative.

Nous retrouvons cette fois-ci Jade, lord et lady Nelson en Inde. Selon une trame désormais bien établie, il s'agit d'une période charnière : celle de la lutte pour l'indépendance. Sur fonds de rapports de force, de tractations diplomatiques, de mariage arrangé et de coutumes ancestrales, l'on nous offre une histoire nouvelle. Il faudra d'ailleurs attendre les dernières pages pour faire connaissance avec une mystérieuse apparition dont la présence avait déjà été évoquée à plusieurs reprises et ainsi faire le lien avec le cycle Africa.

Les dessins d'Ana Mirallès s'adaptent à cette nouvelle donne. L'Inde, notamment lors des scènes se déroulant dans le palais puis lors de la partie de chasse sont absolument sublimes. Contrairement à Africa, les scènes érotiques sont plus nombreuses, bien qu'elles n'aient pas l'importance qu'elles avaient dans le cycle Ottoman. Certaines, ne semblent rien apporter à première vue avant de révéler un potentiel insoupçonné.

Un démarrage de cycle de grande qualité pour ce qui reste sans doute le meilleur album de la série. A lire de toute urgence... d'autant qu'il n'y a pas vraiment de révélations touchant aux histoires précédentes.
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Les dieux dansent, les sages se taisent !


Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l'album érotico-pornographique ‘Corps à corps' (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie ‘Eva Medusa' avec la collaboration d'Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque ‘A la recherche de la licorne'. Mais ce n'est qu'en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série ‘Djinn' scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur ‘Djinn', elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, ‘Murraqqa'', dont l'action se déroule à la cour de l'empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.


Djinn' est une saga qui comprend, à l'heure actuelle, 3 cycles :


- le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook


- le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook


- le cycle indien (dont l'action se déroule entre les deux cycles précédents), qui comprend pour le moment 1 volume, en l'occurrence celui-ci :


Djinn 10 : le pavillon des plaisirs' (2010) - 54 pages en couleur directe (ce qui nous vaut de bien belles aquarelles)


Nous retrouvons Lord et Lady Nelson et Jade aux Indes, invités par le Maharadjah d'Eschnapur, que Lord Nelson a connu en Angleterre où celui-ci a fait ses études. le Maharadjah, qui est l'allié des Anglais, se prépare à épouser Tamila, la fille du colonel Sing, qui défie les occupants de la Couronne britannique depuis déjà trois ans. La mère du Maharadjah, la Rani, qui déteste les sujets de Sa Majesté, mais dont l'influence s'arrête au seuil de la chambre à coucher de son fils, et qui compte sur Tamila pour faire de celui-ci l'ennemi des Anglais, offre à Jade la clé du pavillon des plaisirs, afin que celle-ci y initie l'encore vierge Tamila au pouvoir qui passe par les corps…


Djinn - le troisième cycle' est une fresque sur la fin d'une époque, celle des derniers Maharadjahs, dans leurs palais des mille et une nuits, qui furent autant des lieux de complots, voire de crimes que de séduction, face à l'occupant britannique. Et c'est bien sûr aussi une réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du maître ou de l'esclave, du colonisateur ou du colonisé, le détient : le corps de la Femme restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l'Homme ne pourra s'empêcher de plier. ‘Djinn' est une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?
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Les dieux dansent, les sages se taisent !


Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l'album érotico-pornographique ‘Corps à corps' (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie ‘Eva Medusa' avec la collaboration d'Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque ‘A la recherche de la licorne'. Mais ce n'est qu'en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série ‘Djinn' scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur ‘Djinn', elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, ‘Murraqqa'', dont l'action se déroule à la cour de l'empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.


Djinn' est une saga qui comprend, à l'heure actuelle, 3 cycles :


- le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook


- le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook


- le cycle indien (dont l'action se déroule entre les deux cycles précédents), qui comprend pour le moment 1 volume, en l'occurrence celui-ci :


Djinn 10 : le pavillon des plaisirs' (2010) - 54 pages en couleur directe (ce qui nous vaut de bien belles aquarelles) + ,dans cette édition spéciale, un jeu des 22 arcanes principaux du tarot à l'image des personnages les plus marquants de l'ensemble de la saga (depuis le tome 1 donc), ainsi qu'un tout petit guide (de six pages) d'utilisation de ce jeu de tarot :


Nous retrouvons Lord et Lady Nelson et Jade aux Indes, invités par le Maharadjah d'Eschnapur, que Lord Nelson a connu en Angleterre où celui-ci a fait ses études. le Maharadjah, qui est l'allié des Anglais, se prépare à épouser Tamila, la fille du colonel Sing, qui défie les occupants de la Couronne britannique depuis déjà trois ans. La mère du Maharadjah, la Rani, qui déteste les sujets de Sa Majesté, mais dont l'influence s'arrête au seuil de la chambre à coucher de son fils, et qui compte sur Tamila pour faire de celui-ci l'ennemi des Anglais, offre à Jade la clé du pavillon des plaisirs, afin que celle-ci y initie l'encore vierge Tamila au pouvoir qui passe par les corps…



Djinn - le troisième cycle' est une fresque sur la fin d'une époque, celle des derniers Maharadjahs, dans leurs palais des mille et une nuits, qui furent autant des lieux de complots, voire de crimes que de séduction, face à l'occupant britannique. Et c'est bien sûr aussi une réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du maître ou de l'esclave, du colonisateur ou du colonisé, le détient : le corps de la Femme restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l'Homme ne pourra s'empêcher de plier. ‘Djinn' est une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
"_Ce n'est pas l'avais des nationalistes, de cet ancien avocat dont je ne me rappelle plus le nom...
_Gandhi ?
_Il n'est rien. Il passera [...]."
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- Il est brutal, sans imagination. C'est une bête. Mais c'est moi qui l'ai emporté. Ce matin, il ne parvenait même plus à m'honorer.
- C'est bien. Je n'aimerais pas que tu me déçoives.
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Les inde. La ville bleue enfouie au coeur du Radjasthan.
Le bleu, couleur de Krishna. Le bleu qui éloigne les insectes.
Le bleu dominé par le palais des Eschnapur...
Le bleu comme un rêve lointain vu d'une des tours du palais.
Le bleu qu s'inscrit en arabesque le long d'une des portes donnant sur les apparetement privés de la mère du aharadjah.
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- [...] on dit que le pavillon des plaisirs renferme mille splendeurs.
- Et mille blessures. Reste sur tes gardes.
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Surprendre les dieux alors qu'ils s'adonnent aux jeux de l'amour peut se révéler fatal pour une âme innocente.
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