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Critique de oran


Pour se plonger dans les souvenirs heureux, Marcel Proust trempait sa petite madeleine dans du thé. Pour Iris, dépressive, c'est un biscuit qui accompagne sa tasse de chocolat (J'aurais préféré qu'elle savoure plutôt quelques tallos comme le font les espagnols, cela m'aurait permis, aussi de retrouver, avec nostalgie, de belles réminiscences alicantines, barcelonaises ou madrilènes).
Pourquoi un tel bien être avec une tasse de cacao ? Parce que le Theobroma, nom générique du cacaoyer, est le breuvage préféré des dieux aztèques ou mayas : (Theo : dieu ) et( broma : nourriture ) » et cette substance malicieuse et magique provoquerait quelques effets hypothétiques et bénéfiques sur l'humeur.
Alors est-ce le magicien à la chevelure argentée , tenancier de ce café étrange « le plus bel endroit du monde est ici » et son acolyte Luca qui vont redonner à Iris le goût de vivre où est-ce une consommation addictique qui illumine désormais ses jours et ses nuits ?
Un petit conte philosophique moderne qui doit se lire, bien entendu en savourant une tasse de chocolat fumant bien épais, sucré et parfumé d'une pincée de cannelle , et se laisser entraîner, ensuite, à quelque divagation heureuse.
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