Je n'avais pas été séduit par "
Quand les vautours approchent" de
Miguel Miranda, mais comme j'avais commandé deux de ses livres en même temps, j'ai décidé de lui "donner une seconde chance" en lisant "
Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel". Bien m'en a pris car je suis enfin entré dans cet univers où Mario França, le meilleur détective au monde, comme il l'affirme lui-même, mène plusieurs enquêtes simultanément dont on ne découvre le point commun que tout à la fin du récit.
En résumé, Mario França vit à Porto où il exerce ses talents de détective (ce qui ne l'empêche nullement de voyager) et où il emploie des personnages sortant de l'ordinaire pour obtenir des informations.
Mario França se retrouve simultanément engagé pour (dans le désordre) trouver :
- Dubia, une jeune gitane disparue au risque de provoquer une guerre très sanglante entre 3 clans de gitans ;
- qui prépare un attentat contre le Pape attendu dans la bonne ville de Porto ;
- ce qu'il est advenu de Draier, chargé d'une mission de grande importance par Goebels en 1945 et dont le sous-marin où il se trouvait avait été coulé par son équipage au large de Porto.
En plus de cela, notre super détective est engagé par Andreas Steparov, un des milliardaires les plus riches de la planète, pour protéger Lady Godiva, star mondialement appréciée pour sa beauté et son talent dans le monde de la musique, et épouse de Steparov. On vient en effet d'abattre une de ses sosies...
Petit détail, l'ancien porte-avion russe, Varyag, acheté par un millionnaire chinois pour être transformé en casino flottant va s'installer au large de Porto, dans les eaux internationales. A son bord, outre les spectacles de Lady Godiva, va se tenir un tournoi de Poker où les invités ne sont rien moins qu'une bonne partie des hommes les plus riches de la planète. Belle cible pour des terroristes...
Miguel Miranda est très bien documenté. (Je suis les aventures du détective Mario França en effectuant simultanément des recherches sur ma tablette.) le sous-marin U-1277 a bien été sabordé par son équipage à la fin de la Seconde Guerre mondiale au large de Porto.
Le Varyag existe bel et bien, même si son nom aujourd'hui est devenu chinois ! (Voir : http://www.marine-oceans.com/marines-du-monde/4459-lincroyable-histoire-du-premier-porte-avions-chinois ).
Le "vin des morts" est bel et bien une petite production de vin du nord du Portugal dont l'histoire remonte à l'invasion du Portugal par les troupes napoléoniennes et espagnoles !
Bref !
Miguel Miranda construit un récit, certes peu plausible, mais tenant la route.