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Critique de belette2911


Entre Mário França et moi, ça n'a pas matché... Lorsque j'ai commencé à lire ce roman et à écouter notre détective privé de Porto se vanter de son don de sommelier, capable de détecter toutes les odeurs différentes et de nommer les différents parfums qu'il sentait, j'ai tiqué, me demandant si j'avais affaire à Jean-Baptiste Grenouille ("Le Parfum")...

Puis notre homme s'est vanté de pouvoir discerner les différentes races de chiens dans une cacophonie d'aboiement... Waw, là j'étais carrément face à un mec sorti des usines de la Marvel ! Après "Reniflator", j'étais face à "Ouïetator". Il ne manquerait plus que le don du détective Tony Chew avec la bouffe et nous y étions...

Avec Mário França, il faut prendre le tout au second degré, mais autant où j'apprécie le second degré et tous ceux qui le suivent, là, pas moyen de passer la seconde, je suis restée en première et vous pensez bien que ce n'est pas passé... Moi qui n'ai rien contre les parodies, là, ce fut le bide total.

Commençant comme un bon vieux Whodunit, on passera vite à autre chose que de savoir si c'est le Colonel Moutarde qui a tué la peintre Paula Dagostine avec la clé anglaise...

Il a beau sentir un lien entre deux affaires, moi j'ai juste senti la déesse Amora me monter au nez et j'ai soupiré en avançant dans ce récit, sautant une fois plus des passages entiers, des pages, ne laissant, comme Paula Dagostine, qu'une simple fragrance de mon passage éclair et express (elle, elle laissa une odeur du parfum Anaïs Anaïs).

Bref, ce roman, je l'ai eu dans le pif et pas de la meilleure manière qui soit. Allez, comme le chantait le Grand Jacques "Au suivant !!"
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