J'ai été impressionné par la délicatesse et l'originalité de l'auteure d'aborder le dernier épisode de notre existence humaine : la mort.
C'est ce thème quasi tabou cependant qui constitue l'élément-clé des 9 nouvelles du recueil de notre amie
Christina Mirjol, "chris49", sur notre site de lecteurs.
Un tel défi pour réussir implique, à mon avis, une double condition préalable, à savoir une solide connaissance psychologique allant de pair avec un langage littéraire de haute qualité.
Me basant sur ces deux critères d'évaluation, je ne peux que constater que
Christina Mirjol a parfaitement réussi son coup à la fois ambitieux et audacieux.
Je n'ai relevé aucune invraisemblance psychologique dans la description de ses personnages, pourtant confrontés à la pire réalité, en l'occurrence la disparition définitive d'un être proche. Leur réaction à la découverte soudaine d'un parent ou ami décédé peut surprendre mais, même dans le déni ou refus des faits, reste fondamentalement humaine.
Comme le formule un personnage à un certain moment : "...Il ne fait jamais noir, tu ne trouves pas ?... Jamais vraiment tout noir... Jamais noir tout à fait. "
J'ai relu certains passages d'un oeil critique en me posant la question est-ce que l'attitude d'une telle ou d'un tel face à la fatalité est réaliste ou simplement plausible et la réponse est oui, absolument.
J'ai décidé de lire une autre oeuvre de notre amie "
Suzanne ou le récit de la honte" qui a d'ailleurs reçu une excellente critique sur Babelio.
Avant de vous recommander chaudement la lecture de ce recueil hautement littéraire, je vous suggère de payer une visite au superbe site "christinamirjol.com".