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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je m'attendais à plus de confidence de la part de Rochus Misch. Étant donné le titre du livre "j'étais garde du corps d'Hitler" on aurait pu imaginer qu'il soit plus proche du Führer.
Au fil du livre on s'aperçoit que ce n'est pas du tout un"garde du corps " , tout juste armé d'un pistolet dont lui même dit qu'il ne sait pas tirer avec , mais plus comme un assistant ou un maître d'hôtel amélioré.
Tout au long du livre , il ne voit rien , n'entend rien , comprend rien tout juste si il a vu le jour du suicide d'Hitler le 30 avril 1945 dans le bunker le mort .
Bref intéressant tout de même de voir que tous les allemands ne vivaient pas sous la même enseigne et de la même menace.
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Loin du cortège d'horreur et de désolation que la Seconde Guerre Mondiale nous renvoie, c'est une vision pour le moins décalée de ce conflit que nous réserve ce récit. Un contre-champ presque surréaliste tant il est en contraste avec l'imagerie que nous avons de ces événements, nous faisant entrer dans une autre dimension de l'histoire.
Nicolas BOURCIER, journaliste au Monde, nous conte la vie de celui qui fit partie (1940-1945) de la garde rapprochée d'HITLER: Rochus MISH, ultime survivant de ce cercle rapproché. Témoin “important et fiable” d'après les historiens de cette triste époque.
C'est en effet un parcours atypique qui conduit ce peintre, ayant des dispositions très tôt pour le dessin, étranger à l'idéologie hitlérienne, à côtoyer durant ces années déterminantes pour l'histoire du monde, le guide de l'Allemagne nazie, le Führer en personne. Leur goût partagé pour l'aquarelle n'y étant pour rien.
La vie est une succession de rencontres, d'opportunités, de hasards. Comment expliquer autrement l'accession (rapide) de ce jeune apprenti à la Begleitkommando (garde rapprochée d'Hitler) au coeur du pouvoir, et ce, sans avoir été membre du parti (NSDAP), ni des jeunesses hitlériennes.
Ce récit simple sur les rapports très humains de ces jeunes hommes confrontés à l'histoire et au pouvoir met mal à l'aise. On a froid. Et pas seulement à cause des bâtiments surdimensionnés comme la chancellerie du Reich. Car la guerre est bien là. Cette dichotomie entre les événements et la vie quotidienne de ceux qui les provoquent, montre les dangers de toute idéologie et de ceux qui y sont entraînés. le détachement terrifiant des “petites mains” qui participent dans leur quotidien presque anodin à l'effroyable massacre de millions d'êtres humains. Sans y prendre garde sur le moment. Même après pour certains. Ou comment toute idéologie au quotidien plonge dans un déni de réalité.
Il y a des milliers de livres dans toutes les langues traitant de ce moment de l'histoire. Au fond, l'intérêt d'un récit témoignage comme celui-ci n'est pas d'adoucir, ni de relativiser les crimes sans nom perpétrés à ce moment de l'humanité parce que tel ou tel dirigeant apparaît dans son quotidien avec son chat, ses enfants ou son entourage, attentionné, très amical, chaleureux; mais de prendre conscience que le mal est bien - certes à des degrés divers - en chacun de nous, et qu'il peut surgir directement, suite à des accidents de la vie, en accompagnement ou par aveuglement.
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Critique publiée sur Senscritique (2013)

Le titre est un peu racoleur, parce que si l'on s'attend à découvrir une partie de l'histoire d'un point de vue privilégié, il faut en réalité savoir que Rochus Misch faisait parti d'un des groupes chargé de la sécurité rapprochée d'Adolf Hitler, et à ce titre n'a accès à aucune révélation historique. C'est vite lu, et un peu décevant.
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Rochus Misch jeune homme qui se destinait à l'art, à la peinture, se retrouve un peu par hasard à accéder à la garde rapprochée d'Hitler.


Dans ce livre, témoignage de ses années passées tout près du Führer, il décrit là un "homme normal".

Il va être présent jusqu'à sa mort dans le bunker.

Puis emprisonné pendant 9 ans en URSS ( initialement condamné à mort).

Il lui aura fallu du temps pour ensuite retrouver une vie normale avec sa femme et sa fille.

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