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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Carlo aime Margherita mais il y a Sofia, son étudiante. Margherita aime Carlo, mais il y a Andrea, son kiné. Anna aime toute sa petite famille mais elle en veut à son défunt mari de l'avoir trompé. Il est donc question de fidélité dans ce roman. Et de plein d'autres choses dont on ne sait pas bien ce qu'elles font là : des combats de chien par exemple ou Ies romans d'Irène Némirovsky.
Il faut le dire, dans ce livre, il ne se passe pas grand chose et tout traîne en longueur. J'ai eu l'impression que je n'arriverais jamais au bout de ce texte. L'auteur parle beaucoup de fidélité et je rêvais d'un bon vieil Harlequin où tout le monde tromperait tout le monde, parce qu'au moins quand il y a de l'infidélité il se passe quelque chose, il y a des cris, des larmes, de l'action. Et pas seulement un couple qui trouve son appart super mais pas très pratique sans ascenseur.
Le personnage de Sofia est le plus intéressant, dans son refus, dans sa fuite, dans son attente. Mais on la voit peu dans ce roman finalement, puisque tout se concentre sur le couple, qui pense à l'idée même de la fidélité.
La promenade dans Milan est plutôt agréable mais ce fut pour moi une lecture laborieuse. Jusque dans la construction du roman, sans chapitre, qui passe d'un personnage à l'autre sans un signe pour prévenir le lecteur. Ce qui finalement ne m'aurait peut-être pas dérangé si je m'étais attaché aux personnages, mais ce ne fut pas le cas.
Un roman italien que j'oublierai, je crois, assez vite.
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Cher Monsieur Missiroli,

Je suis au regret de vous dire que je n'ai pas aimé votre livre.

Je vous félicite pour votre succès ainsi que d'avoir été finaliste du prix Strega, un signe supplémentaire de la diversité de notre grande Europe.

Je qualifierais votre livre d'éloge de la lenteur, de l'absence d'intrigue, du kaléidoscope non rôdé, de l'italianité. Qu'est-ce à dire ? Je trouve les romans italiens souvent lents et intellectualisants, à l'image de ‘Chaos calme' de Veronesi, le vôtre a essayé de sublimer ce caractère. Et vous avez réussi et reçu l'estime de vos compatriotes.

Le sujet est dérangeant, et aussi dû ou pu s'appeler ‘Chaque infidélité'. L'infidélité, pas la fidélité, enfin plutôt l'ombre de l'infidélité, voire le ‘malentendu', le manque de confiance, les questionnements, la reconstruction – maintenant et neuf ans plus tard toujours pas de réponse, toujours l'insécurité, l'ambiguïté – Carlo continue de rêver à son étudiante, éternel insatisfait…

La lecture fut laborieuse, il ne se passe rien et les combats de chiens n'ont rien à faire là-dedans – une histoire emberlificotée, aucune action – beaucoup de psychologies, aucune conclusion.

Soyons positif, j'ai adoré votre manière de passer d'un personnage à l'autre, d'aucuns disent qu'on ne voit pas venir le passage mais je ne suis pas d'accord, c'est très original. « Carlo Missiroli réussit avec une grande habileté à passer d'un personnage à l'autre, livrant ici un détail, un changement de pronom, de lieu sans jamais perdre son lecteur. le procédé est très talentueusement utilisé sans jamais devenir lassant. » J'ai également fort apprécié votre description de Milan, ainsi que le personnage de Sofia.

Je m'attendais donc à autre chose, de plus vivant, de plus structuré. La prochaine fois, peut-être.

- Tu n'as pas baisé avec elle dans les toilettes.
- Tu le sais.
- Je te crois quand tu dis que tu ne l'as pas baisée.
- Quel est le problème alors ?
- Peut-être que tu l'as baisée.
Arrête.
- Si tu l'avais baisée tu t'en serais débarrassé. Ou tu te serais débarrassé de moi. Ou je me serais, moi, débarrassée de toi. Mais tu n'aurais pas de messages qui te font tressaillir alors que tu es avec ta femme dans son lit de jeune fille en train de regarder ‘Une journée particulière'.
- Tressaillir.
- Tressaillir. Tu préfères troubler ?
- C'est toi qui as un problème.
- Oh, mais bien sûr. Une femme voit son mari rougir en recevant le message d'une nymphette morte et enterrée depuis dix ans : c'est elle qui a un problème, évidemment.
- C'est un message insignifiant.
- Tu pouvais ne pas en parler s'il était insignifiant.
- Je te l'ai dit justement parce qu'il était insignifiant.
- Comme il y a des années, j'imagine.
- Je ne pensais pas que tu en étais là.
- Moi non plus.
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Carlos et Margherita s'aiment depuis des années, mais ils commencent à douter de leur capacité à rester fidèles, surtout depuis que Sofia, une étudiante de Carlos entre dans la lumière. le couple vacille, se fissure, se pose des questions. de son côté Margherita est attirée par son kinésithérapeute, Andrea et cède à la tentation. de l'autre côté, Anna, la mère de Margherita, se met aussi à douter de son mari, décédé des années auparavant.

Grande déception pour ce roman qui apparemment a eu un immense succès en Italie. Ce roman est lent, sans vraiment voire aucun rebondissement. Malgré une écriture plaisante et fluide à travers ma majestueuse ville de Milan ; et ça c'est le point fort du roman, l'auteur connaît parfaitement la ville, et vous fait traverser et suivre les personnages dans Milan grâce à de belles descriptions.

La construction du roman n'arrange pas ce côté "longueur" car il n'y a aucun chapitre et pratiquement pas de paragraphe. On passe d'un personnage à l'autre dans la même phrase, sans transition.

Un roman psychologique sous forme d'histoire d'amour et de questionnement qui en découle mais sans réel intérêt, dû à une lecture lente sans mouvement malgré des personnages forts. Déception !
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Je n'aime pas faire de mauvaises critiques. Je trouve la plupart du temps une excuse à l'auteur : il y a des thèmes ou des façons d'écrire qui ne me plaisent pas, ce n'est pas sa faute...
Mais dans le cas de "Chaque fidélité", j'accuse :
-des dialogues tranchés, sans aucune émotion,
-une histoire encombrée, qui semble ne mener à rien,
-un texte confus, qui passe d'un personnage à l' autre sans crier gare
-aucune action, rien de passionnant, contrairement à ce qu'on pourrait croire vu le titre.
La traduction italien-français a peut-être un impact, mais j'en doute...
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