AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Cartographie des nuages (128)

Un livre à moitié lu est une aventure amoureuse inachevée.
Commenter  J’apprécie          260
" Ces sortes de tourments existentiels dont tu souffres prouvent que tu es humaine." Je lui demandai comment remédier à ces souffrances.
"On n'y remédie pas. On vit avec."
Commenter  J’apprécie          230
À l'échelle d'un individu, l'égoïsme enlaidit l'âme ; à l'échelle humaine, l'égoïsme signifie l'extinction.
Commenter  J’apprécie          220
Et seulement à votre dernier souffle, enfin comprendrez-vous que votre vie n’a guère davantage compté qu’une goutte dans l’infini de l’océan ! Cependant qu’est-ce qu’un océan, sinon une multitude de gouttes ?
Commenter  J’apprécie          180
Une fois votre passage initiatique dans le monde de la vieillesse effectué, la société ne veut plus de vous. De par notre simple existence, nous autres, j'entends quiconque ayant dépassé la soixantaine, commettons deux infractions. La première est le manque de vitesse. Nous conduisons, marchons, parlons trop lentement. L'humanité traite avec les dictateurs, les pervers et les barons de la drogue, mais ralentir son allure ? C'est inacceptable !
La seconde tient au fait que nous incarnons le memento mori de tout un chacun. Tant que nous restons invisibles, le monde continue à trouver la paix dans un refus naïf de la mort.
Commenter  J’apprécie          180
Nous ne sommes que ce que nous savons, et moi, je souhaitais être tellement plus que ce que j'étais.
Commenter  J’apprécie          150
"Entre les mains de personnes à l'intelligence limitée, un pouvoir illimité a toujours abouti à la cruauté."
Commenter  J’apprécie          150
Mes aventures dernières me rendent philosophe, notamment à la nuit tombée, lorsque je n'entends que le bruit du ruisseau qui réduit les rochers en cailloux dans une tranquille éternité. Ainsi voguent les pensées. Les érudits relèvent les mouvements de l'histoire puis en déduisent des règles régissant l'avènement et le déclin des civilisations. Cependant, ma croyance est tout autre. À savoir, que l'histoire n'admet aucune règle : seuls les résultats importent.
Ce qui provoque des résultats ? Les agissements, vils ou vertueux.
Ce qui provoque les agissements ? La foi.
La foi est victoire et bataille ; elle siège tant en l'esprit qu'en son miroir : le monde. Si nous avons foi en ce que l'humanité est semblable à une échelle que gravissent les tribus, un Colisée où sévissent le conflit, l'exploitation d'autrui et la sauvagerie, pareille humanité sera assurément amenée à exister, et tous les Horrox, Boerhaave et Goose de l'histoire l'emporteront. Vous et moi qui sommes aisés, privilégiés, fortunés, ne devrions pas souffrir dec ce monde, chanceux que nous sommes. Grand bien nous fasse si notre conscience nous démange : pourquoi renoncer à la prédominance de notre race, de nos flottes, hêritage et legs ? Pourquoi lutter contre le "naturel" (ô perfide mot) ordre des choses ?
Pourquoi ? En voici la raison : un beau jour, un monde totalement voué à la prédation brûlera de lui-même. Et j'ajoute que le Diable procédera du moindre au majeur, jusqu'à ce que le majeur devienne moindre. À l'échelle d'un individu, l'égoïsme enlaidit l'âme ; à l'échelle humaine, l'égoïsme signifie l'extinction.
Notre perte serait donc inscrite en notre nature ?
Si nous avons foi en ce qu'il demeure possible à l'humanité de transcender ses crocs et griffes, si nous avons foi en ce que des hommes de races et de croyances diverses sauront partager la planète et rester en paix, à l'image de ces enfants juchés sur leur kukui, si nous avons foi en ce que les dirigeants doivent être justes ; que la violence doit être muselée ; le pouvoir, responsable ; et les ressources de la Terre et de ses océans, équitablement réparties, alors ce monde-là verra le jour. Je ne me fais point d'illusions. Parmi les possibles, celui-ci est le plus difficile à concrétiser. De laborieux progrès obtenus sur plusieurs générations menaceront à tout instant de disparaître sous la plume d'un président myope ou l'épée d'un général vaniteux. (p712, Ewing)
Commenter  J’apprécie          130
Il y a autant de différence entre l'oisif et le paresseux qu'entre le gourmet et le gourmand.
Commenter  J’apprécie          120
Trois ou quatre fois seulement dans ma jeunesse, j'ai entrevu les îles de la joie avant que les brouillards, dépressions, fronts froids, vents mauvais et courants contraires ne les emportent...Croyant qu'il s'agissait des terres de l'âge adulte, je pensais les revoir au cours de mon périple; aussi ne pris je pas la peine d'en enregistrer ni la latitude, ni la longitude, ni la voie d'approche. Jeune et fieffé crétin. Que ne donnerais je aujourd'hui pour obtenir une carte définitive d'un immuable ineffable? Posséder, si pareille chose existait, une cartographie des nuages.
Commenter  J’apprécie          120






    Lecteurs (1334) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les plus grands classiques de la science-fiction

    Qui a écrit 1984

    George Orwell
    Aldous Huxley
    H.G. Wells
    Pierre Boulle

    10 questions
    4867 lecteurs ont répondu
    Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

    {* *}