Il ne faut jamais poser la main sur des artefacts inconnus sans précautions, voilà la morale de cette histoire. En tout cas, pas sans beaucoup, beaucoup, beaucoup plus de précautions que n'en prennent Chekov et consort ici! Au passage, vraiment, jeter du gravier sur ce bidule inconnu est-il la première idée d'un explorateur spatial avec tant de progrès à sa disposition ?? Bref, faute de précaution suffisante, voilà Kirk et une partie des siens changés en une espèce différente et la course contre la montre pour leur redonner le format d'origine avant qu'ils oublient leur passé est engagée.
Fenêtres sur un monde perdu se révèle à la fois très classique dans le genre Star Trek, et un brin plus portée sur le côté horreur que peut avoir la SF parfois. Avec les corps d'une espèce disparue, les membres d'équipage ont aussi hérité de leur instinct et je ne vais pas dévoiler des passages de l'intrigue qui ont su me surprendre, mais ça m'épate que certains n'aient pas été coupé dans ce genre de publication finalement assez formelle. (Non, ceci n'est pas une périphrase pour une partie de jambes en l'air aliens entre Kirk et Chekov, c'est bien plus traumatisant).
Plutôt un bon cru dans sa catégorie.