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EAN : 9782917738184
248 pages
Synchronique Editions (11/09/2013)
4.5/5   22 notes
Résumé :
L'Épopée de Gilgamesh est la première grande œuvre littéraire de l’humanité et en demeure l’une des plus importantes. Elle est au cœur des mythes fondateurs de la pensée occidentale et offre notamment les tout premiers récits du Déluge et de la quête de l’immortalité. Elle a marqué aussi bien la Bible que les fresques homériques, qu’elle précède de plus de 1 000 ans.
Gilgamesh est l'histoire du premier héros de la littérature, le roi d’Uruk, un tyran indompta... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Gilgamesh aurait vécu environ 2500 ans av. J.-C.
Selon les sources, les dates varient. Roi de la cité d'Uruk dans l'ancienne Mésopotamie, il devint légende et héros de la première épopée littéraire de l'Antiquité. le texte présenté ici s'intéresse donc à ce qui est aujourd'hui considéré comme le premier grand mythe fondateur de l'Humanité.

Il s'appuie sur un poème retrouvé sur des tablettes d'argile mises au jour en 1850 lors de fouilles effectuées à Ninive dans l'actuel Irak. Depuis lors, le texte a été de nombreuses fois traduit et interprété.
Et il y a pléthore d'ouvrages sur le sujet. N'en ayant lu aucun, je ne peux dire si celui-ci apporte vraiment quelque chose de plus... Par contre il a le mérite d'être très complet et de mettre à notre portée l'un des textes les plus anciens de notre histoire.

L'ouvrage se décompose en 3 parties.

Dans la première, l'auteur relate les conditions dans lesquelles les tablettes ont été retrouvées. Il parle d'autres récits antérieurs et nous donne une chronologie et un comparatif des différents poèmes relatifs à Gilgamesh.
Et surtout il nous donne les clés nécessaires pour décoder à la fois la forme et le fond, démêlant le mythe de la réalité, faisant de cette introduction une explication de texte presque scolaire. Mais dans le bon sens du terme.
Le tout est passionnant. Jamais rébarbatif. Attention toutefois pour ceux qui ne
connaîtraient rien du ressort dramatique de l'histoire car tout est révélé dans cette première partie. Et certains pourraient en trouver leur plaisir gâché.

Pour ma part, ça ne m'a pas gênée. Je connaissais l'histoire et cette introduction m'a permis d'aborder la lecture du poème avec quelques clés bien utiles.

Le poème donc.... Texte écrit 1700 ans av. j.-c., rien que ça, ça donne le vertige et suffit à nous émouvoir.
Le ressort dramatique est loin d'être ennuyeux et l'on pourrait presque le lire comme un bon bouquin de fantasy.
En ce qui concerne la forme, je suis plus partagée. Non pas que le genre poétique m'ait rebutée mais la volonté de modernisation de l'auteur a, je pense, un peu nuit à l'ensemble.
Et empêché l'émotion. Ceci dit, n'étant pas capable de lire le poème dans le texte (!), peut-être est-ce lié au récit lui-même et non à la présente traduction. La quatrième de couverture parle d'une langue à la fois fraîche, moderne et puissante. Justement, en lisant un texte datant de 4000 ans, on s'attend à tout sauf à de la "fraîcheur", et c'est peut-être là que le bât blesse. La magie de l'ancien s'en trouvant diminuée.
Toutefois, malgré ce léger bémol, il reste au détour de certains vers, quelques belles envolées.

Les thèmes abordés sont nombreux.
On assiste à la première grande histoire d'amitié de la littérature, on y soupçonne une homosexualité sous-jacente et l'amour de Gilgamesh pour Enkidu s'inscrit sans problème dans notre monde moderne.
On y parle de la peur de la mort, de la vulnérabilité, de la puissance, de l'arrogance. On y parle de quête et au final de sagesse.
On assiste aussi au premier récit écrit du déluge, bien avant celui de la Bible. Et l'on mesure ainsi l'importance du texte et de ce qu'il a amené aux siècles suivants.

La troisième partie du livre est constituée de notes se référant à différentes pages de l'oeuvre ou vers du poème et donne quelques explications supplémentaires. Elle montre l'influence de l'épopée de Gilgamesh sur des récits plus récents comme la Bible, voire Alice au pays des
merveilles (hé oui!), en montrant ainsi l'universalité.
Elle donne un aperçu des différentes traductions de certains passages particuliers. Elle fait référence à de nombreux autres écrits sur le sujet et contrairement au reste du livre, s'adresse plus aux érudits qu'à nous, pauvres ignorants....

En conclusion, j'ai adoré me plonger dans ce récit vieux de plusieurs millénaires. Assistant ainsi par procuration à la naissance de l'écriture.... Rien que ça !
J'ai trouvé très émouvant de rencontrer une pensée si lointaine et en même temps si proche de nos préoccupations actuelles. J'ai apprécié sans mesure l'universalité du propos qui ne paraît usé aujourd'hui que si l'on oublie de le replacer dans son époque.
Et que l'on oublie son influence sur d'autres textes mieux connus comme la Bible ou les écrits d'Homère...
Un grand merci donc à Babelio et à Synchronique Éditions pour cette découverte.

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Qu'il est émouvant de lire Gilgamesh ! Actuellement le plus ancien texte de l'humanité, avant lui, c'est la préhistoire ! Il influença la Bible et l'Odyssée. On y trouve un récit du déluge, l'éveil à la sexualité d'Enkidu/Adam par Shamhat/Eve (sans connotation de pêché propre au christianisme) et des archétypes que l'on retrouvera dans beaucoup d'autres récits ultérieurs : héros, quête, monstres mythologiques... Rien ne se crée, tout se transforme !

Voici ce que Rainer Maria Rilke disait de ce texte :
" Gilgamesh est prodigieux ! Je le considère comme l'une des meilleures choses pouvant arriver à quelqu'un. Je m'y suis immergé et, à travers ces fragments colossaux, j'ai connu des formes et des mesures qui appartiennent aux plus suprêmes travaux que le Verbe ait jamais produits."

Il faut souligner que ce texte a conservé une grande fraicheur. La traduction ici présente ne satisfera sans doute pas les puristes des langues anciennes, car le traducteur à fait le choix de moderniser le texte pour qu'il soit plus évocateur à un public moderne. Mais comme je ne parle pas l'Akkadien ni le sumérien cela ne m'a pas du tout gêné. J'ai comparé cette traduction avec la version de Jean Bottéro (Collection "aube des peuples" chez Gallimard), et j'apprécie beaucoup mieux cette dernière version. J'avais déjà apprécié la Traduction du Tao Te King de Stephen Mitchell. Eh bien c'est encore une réussite.

Il est à noter que Gilgamesh a été découvert et traduit seulement au siècle dernier. Sans doute peut-on espérer dans l'avenir la découverte de textes encore plus anciens. Cela ne vous fait-il pas frissonner ?
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Difficile de se lancer dans la critique d'un tel livre. D'une part, il s'agit d'un des plus vieux récits de l'humanité, respect donc ! Presque 5000 ans et pourtant il subsiste et se fraye un chemin vers nos bibliothèques modernes. D'autre part, le présent ouvrage est la traduction d'un travail de version à partir de plusieurs traductions de tablettes incomplètes.

Épopée d'un âge si lointain qu'il est ardu de se le représenter, de le reconstituer et de l'imaginer tel qu'il pouvait réellement être ; qui plus est inscrite sur des tablettes dans un langage cunéiforme inaccessible aux profanes ! Quelle autre solution avons-nous pour découvrir, aujourd'hui, ce texte ancien ?
Bien que l'adaptation de Stephen Mitchell et la traduction française d'Aurélien Clause puissent être discutable par les spécialistes de cette oeuvre et par les amoureux des versions originales, il faut admettre que dans ce cas précis, rares sont ceux qui pourront justifier leurs critiques. En tout cas, l'auteur, ainsi que le traducteur, expliquent les choix qu'ils ont pu faire au cours de leur travail et les raisons qui ont pu conduire à l'édition actuelle. A travers toute une série de notes, on peut ainsi avoir un aperçu du travail accompli.
En ce qui me concerne, j'ai aimé la clarté du texte, sa simplicité et certaines de ses tournures. C'est à la portée de n'importe quel lecteur, qu'il connaisse ou non la légende de Gilgamesh et bien que ce ne soit pas non plus transcendant, c'est agréable.

Bon, j'avoue, c'est surtout l'histoire que j'ai adoré. Cela faisait longtemps que le nom de "Gilgamesh" vagabondait dans mon esprit sans jamais s'arrêter sur un ouvrage précis pour enfin lire l'intégralité de l'histoire. J'aime les récits mythologiques et ceux de la Mésopotamie restaient assez flous pour moi, à part quelques bribes de légendes récoltées par-ci, par-là.
Gilgamesh, tout à la fois roi, tyran, demi-dieu (enfin, plutôt à deux tiers !), héros qui va grandir humainement, rencontrer l'âme soeur puis la perdre, accomplir des exploits et chercher aux confins du monde l'impossible. Gilgamesh, un homme puissant, capable de tout aux côtés d'Enkidu, fera tout pour fuir l'inévitable dès le jour où le visage de la mort s'imposera à lui.

On retrouve de nombreux thèmes qui ont questionné l'humanité depuis des siècles et nourri la littérature. L'amour, l'amitié, la mort, la vie, etc. tout est déjà là, dans ce vieux récit épique. S'ajoute à cela d'autres éléments tout aussi intéressant comme la création des humains, le déluge, que l'on retrouve notamment dans la Bible un peu plus tard.
Le texte est très bien introduit et analyser par l'auteur. Moi qui ne lit quasiment jamais les introductions, je dois dire que cette fois je n'en ai pas loupé une miette tellement c'était passionnant. On y apprend beaucoup de choses autant sur l'histoire de Gilgamesh qui y est approfondie et commentée, que sur le contexte de sa découverte, de sa traduction et de sa place dans la mythologie et la littérature mésopotamienne.

En somme, j'ai pris du plaisir à parcourir ce livre de l'introduction au glossaire en passant par le récit et les notes. Je n'ai rien loupé et j'en suis bien content. Bon, lors de ma prochaine lecture, je pense en rester simplement à l'histoire de Gilgamesh étant donné que les notes sont réservés plutôt aux connaisseurs.
Je remercie Babelio de m'avoir sélectionné pour cette lecture et Synchronique Editions pour m'avoir permis de lire ce titre.

Finalement, Gilgamesh a peut-être bien réussi à acquérir une certaine forme d'immortalité. Après tout ces millénaires, sa légende est encore là !
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Plus que par l'instructif mais laborieux travail d'exégèse, « Gilgamesh, la quête de l'immortalité » révèle par la passion et le talent de conteur de Mitchell, toute la beauté et la puissance de ce texte majeur dans l'Histoire de l'humanité, sorte d'Odyssée d'Homère avant l'heure.

Action, liberté, érotisme et sens du merveilleux viennent habiller la réelle teneur du récit qui se veut une puissante réflexion philosophique sur la brièveté de l'existence, la vaine quête d'immortalité, de la gloire et de l'orgueil, avant d'acquérir par un certain nombre d'épreuves (voyages, combats) se soldant par des échecs ou des pertes, la sagesse nécessaire pour mener sa vie.

Véritable chef d'oeuvre intemporel, « Gilgamesh, la quête de l'immortalité » est aussi une oeuvre troublante, ayant sans doute inspiré la légende d'Hercule et certains passages bibliques, par notamment le récit du Déluge.

A lire et à conserver donc dans toutes les bibliothèques d'hommes de gout, tout en inclinant à penser qu'avant de devenir une terre de guerre et d'horreur, l'Irak fut un des berceaux de l'Humanité par les civilisations sumériennes puis akkadiennes et babyloniennes.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Gilgamesh est le plus ancien récit de l'humanité, plus ancien encore que l'Iliade et l'Odyssée, et pour cette seule raison, cela mérite qu'on y prête attention. La version de Stephen Mitchell, traduite en français par Aurélien Clause, est accessible à tous : si elle respecte la présentation sous forme de vers, elle est lisible comme un roman.
Gilgamesh est un énigmatique Roi, mi-homme mi-dieu, régnant à Uruk (cité ayant réellement existé). Afin de calmer les ardeurs tyranniques de Gilgamesh, les dieux envoient sur Terre Enkidu, un homme égal à Gilgamesh par sa force et sa taille, mais au caractère très différent. Les deux hommes vont devenir inséparables et affronter ensemble Humbaba, le monstre de la forêt de Cèdres. Ils en sortent vainqueurs mais cela coûtera la vie à Enkidu. Gilgamesh, inconsolable suite à la perte de son ami, part seul en quête de l'immortalité.
Ce récit, relativement bref (une centaine de pages), peut parfois nous surprendre. Les motifs qui poussent Gilgamesh à agir ne sont pas toujours évidents. Au départ, il s'agit d'un Roi tyrannique et sanguinaire, dépourvu de pitié. L'arrivée d'Enkidu va changer le comportement de Gilgamesh, mais son attitude ne sera pas pour autant héroïque. Il va tuer le monstre, mais cela ne constitue pas un acte de bravoure car il attaque le premier et c'est plutôt sa propre tyrannie qu'il doit apprendre à combattre. Pendant tout le récit, Gilgamesh affronte de nombreux dangers mais il n'en tire aucune leçon. Ce n'est qu'à la toute fin, qu'il fera preuve d'humilité.
Le dossier en début d'ouvrage, également écrit dans une style très accessible, nous donne des clés pour comprendre ce récit, née dans une civilisation très éloignée de la nôtre, et en même temps, le berceau de notre propre civilisation. Il décrit également dans quelles conditions ce texte, inscrit sur des tablettes en caractères cunéiformes et vieux de 3000 ans environ, a été découvert très récemment, en 1850!
Ce livre passionnera toute personne s'intéressant à l'histoire ou à la littérature.
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critiques presse (1)
Actualitte
26 mars 2021
Stephen Mitchell restitue le souffle épique et la profondeur philosophique de cette épopée dans une langue à la fois fraîche, moderne et puissante.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Mais notre vie est courte, et soudain elle rompt
Comme un roseau parmi les grands bouquets de joncs :
Un superbe jeune homme - une adorable vierge -
La mort vient et les cueille à la fleur de leur âge.
La mort que nul ne voit - elle nous brise tous,
Soudainement, sauvagement, jeune ou vieux,
Elle nous brise tous. Portant, nous bâtissons
Des maisons, contractons, partageons l'héritage -
Nous luttons comme si la mort n'existait pas.
Mais le vent se lève et la rivière déborde
Et nous emporte au loin comme des éphémères
Glissant au fil de l'onde : nous voyons se lever
Le soleil ; mais bientôt, nous ne sommes plus rien.
Le dormeur et le mort - vois comme ils se ressemblent !
Pourtant, l'un se réveille et ouvre les paupières
Alors que l'autre part pour ne plus revenir.
Qui peut deviner quand son dernier jour se lève ?
Car l'assemblée des dieux décide de nos sorts,
La mort comme la vie, ils l'imposent à l'avance -
Mais notre dernier jour, ils le gardent secret.

(P169)
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En réalité, nous n'avons aucun mot pour décrire Shamhat. Les termes "harîmtu" et "samhatû" ne signifient aucunement "prostituée" dans le sens où nous l'entendons : une femme qui vend son corps pour en tirer profit. C'est une prêtresse d'Ishtar, la déesse de l'amour et, telle une sorte de nonne inversée, elle voue sa vie à ce que les Babyloniens considéraient comme le mystère sacré de l'union charnelle. En s'offrant, à tout homme qui se présente à elle au temple, jeune ou vieux, beau ou laid, elle s'offre à Chacun - c'est-à-dire à la divinité. Elle devient l'incarnation de la déesse et rejoue avec son propre corps le mariage cosmique. Servante pure de l'eros, elle est le calice contenant la force qui meut les astres, la force qui fait éclore la fleur.
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Où te mène ta route?
Tu ne trouveras pas cette vie éternelle
Que tu désires tant. Quand les dieux ont créé l'homme,
Ils créèrent la mort afin de préserver
Pour eux l'éternité. Les humains naissent, vivent,
Puis meurent ; voici l'ordre édicté par les dieux.
Profite de ta vie tant qu'elle t'appartient,
Nourris-la de bonheur et non de désespoir ;
Savoure tes repas, et fais de chaque jour
Un plaisir - baigne-toi, prend soin de ta personne,
Porte des vêtements brillants de pureté,
Éclaire ta maison de musique et de danse,
Adore ton enfant qui te tient par la main,
Étreins ton épouse et donne-lui du plaisir.
C'est ainsi que doit vivre un homme raisonnable.

(P160)
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Noble et puissant Shamash, soleil resplendissant,
Délectation des dieux, enlumineur de monde,
Qui s'élève et fait naître aussitôt la lumière
Sur la Terre et aux cieux ! Tu donnes forme aux choses,
Tu découpes les pics, éclaire les vallées,
Fais disparaître l'ombre et reculer le mal,
Puis tu ouvres les yeux des hommes et des bêtes,
Et nous te regardons, le cœur empli de joie -
Protège mon enfant.
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Utnapishtim lui pose les mêmes questions que Shiduri, et Gilgamesh y répond par le même cri d'angoisse, sur quoi le sage lui offre la même leçon de sagesse populaire - de belles paroles, mais aussi inutiles pour Gilgamesh que celles de Shiduri. Quel est l'intérêt de marteler, à l'instar de cet oncle obtus que nous avons tous connu, que Gilgamesh devrait apprécier sa bonne fortune, que la vie est courte et la mort définitive ? Cela ressemble à tous ces dictons bien-pensants qui nous exhortent à accepter les choses telles qu'elles sont. Mais nous ne pouvons pas accepter les choses telles qu'elles sont, aussi longtemps que nous pensons qu'elles devraient être différentes. Que l'on nous apprenne plutôt à ne pas croire nos pensées, et alors nous serons peut-être à même d'entendre.
Commenter  J’apprécie          20

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