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EAN : 9791025105801
French Pulp Éditions (20/06/2019)
3.65/5   31 notes
Résumé :
Un jeu en ligne ultra violent et ultra réaliste...
Si réaliste que lorsque certains joueurs se déconnectent de la plate-forme, ils n'assurent pas leur retour à la réalité, et continuent de tuer... Dans quel monde vivons-nous vraiment ?? Sommes-nous les acteurs de nos vies ou n'en sommes-nous que les marionnettes ?? Et dans ce cas, qui tire les fils de nos destinées ??
A l'heure des réseaux sociaux, de l'hyperconnexion, des drogues de synthèse, et de l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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« L'éducation est devenue une distraction, et la distraction un fléau. Les jeunes adolescents, ivres de leur journées alcoolisées et du sang versé virtuellement, sont à présent las, fatigués. Ils s'effondrent sur le canapé. (...) Fascinés, éblouis, les yeux dans le vague, ils ne pensent pas, ils ressentent la bestialité qui les a habités et qui s'est imprimés au plus profond de leur cortex cérébral. le feu d'artifice neuronal dont ils se sont délectés n'a pas fini de cheminer, de creuser des sillons de violences dans chaque hémisphère de leur cervelle. L'écran du téléviseur diffuse une lueur bleutée sur leurs visages épuisés, imprime un masque invisible : celui de l'obsession, de la convoitise et de la vengeance. »

La grande originalité de ce thriller n'est pas en soi de s'emparer de la thématique des conséquences tragiques dans la vie réelle de l'ultra-violence de certains jeux video en ligne mais d'être tout entier une dénonciation quasi moralisatrice. Tout est fait ici réfléchir sur les dérives de notre société contemporaine qui a perdu pied et failli à éduquer.

Pour une fois, Fabio M. Mitchelli délaisse ces habituels serial killers solitaires. Ou plutôt, si. Là, le serial killer est en fait un wargame ultra-violent, ultra-réaliste, qui plonge le joueur dans une addiction et une immersion impossibles à déconnecter. Pour ancrer sa démonstration dans le réel, de très nombreuses références «  documentaires » sont insérées entre les chapitres. Procédé très efficace qui glace le lecteur, rajoute une couche au récit en lui-même déjà terrifiant : articles de presse, rapports de l'ONU, citations judicieusement choisies ... tout concourt à mettre le cerveau en ébullition. J'ai été particulièrement saisie de découvrir qu'il était possible d'imprimer en 3D des armes à feu en thermoplastique, chez soi, sans aucun contrôle. Aux Etats-Unis, un tribunal fédéral a bloqué in extremis le libre accès aux plans d'armes le 1er août 2018 !

Même si la thématique ne m'a pas passionné au sens strict, je me suis faite baladée par la construction très intelligente de ce roman, avec une habile bascule à mi – parcours qui éclaire des premiers chapitres souvent déroutants dévoilant les états d'âme des protagonistes sans qu'on sache si on est dans la réalité ou la fiction du jeu vidéo. L'action reprend le dessus par la suite et une fois que tu as bien compris où l'auteur veut te mener, tu fonces avec plaisir tout en gardant ton cerveau vigilant et prêt à s'indigner.
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Un avis mitigé sur ce roman sur les dérives du virtuel et une jeunesse violente et décadente, sans âme.

Après une première partie un peu rébarbative et trop longue à mon goût, j'ai pu un peu plus apprécier cette lecture, même si je préfère quand on parle de choses positives plutôt que de donner de mauvaises idées à une jeunesse décadente, une génération perdue et perdante qui n'en a pas besoin...
Dans ce livre, l'auteur nous sert l'étude d'une société en perdition, où la violence est constante parmi les jeunes noyés entre réalité et virtuel.

La qualité de la plume est là, le contenu un peu trop répétitif à mon goût, même si l'auteur se rattrape en seconde partie avec une intrigue qui bouge enfin et évolue.
Par contre, il faut aimer les romans défaitistes, sombres et tristes car rien dans cette histoire ne laisse percer un soupçon d'espoir.
C'est ce que je regrette car c'est aussi ce que je reproche aux médias : de surfer sur le sensationnel, le glauque, pour faire parler d'eux et par effet rebond, d'instaurer une ambiance de peur et de tristesse auprès de la population.
Là, c'est pareil. Plutôt que montrer les bonnes choses, on a droit aux pires clichés d'une jeunesse qui part en vrille totalement, engluée dans le virtuel, une violence décrédibilisée à cause de jeux vidéos hyper violents auxquels ils ont accès trop jeunes notamment.
De meurtres en meurtres, de règlements de compte en règlements de compte, de manipulation en manipulation, on avance dans cette histoire, à éviter pour ceux qui n'aiment pas les histoires négatives qui plombent le moral.

Un avis en demi-teinte donc, malgré une belle plume.
Lien : http://cocomilady2.revolublo..
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Trafic, drogue, armes 3D, Gang, corruption, violence,...
Quand les pixels et le virtuel prennent plus de place que le réel. Quand les parents abandonnent et jettent l'éponge, laissant leurs enfants se griller les neurones. Eux, qui sont La société de demain, se retrouve face à la normalisation de la violence et du meurtre. Face à un monde où l'argent est roi. Face au chaos.

En ce moment, on rencontre pas mal de roman sur cette société futuriste gouverné par le jeu, le virtuel, les ordinateurs... apocalypse transfert, nous fais suivre l'histoire d'un flic qui a perdu sa femme, de la rivalité entre les géants du jeux vidéo, de ses jeunes en recherche d'adrénaline.
Le roman se lit rapidement, on passe d'un personnage à l'autre de manière fluide. L'Histoire est bonne, mais j'ai été perdu au bout d'un moment entre le virtuel et le réel. J'aurais cru passer un bon moment en lisant ce livre, mais je n'avais qu'une hâte c'était de le terminer pour passer à autre chose. Je n'ai pas compris l'utilité d'intégrer les scènes du jeu, Black War II, au roman.
Je passe. Ce roman n'était pas pour moi.
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Fabio M. Mitchelli fait parti des auteurs dont je n'ai plus besoin de lire le résumé pour acheter un roman. Et cette fois-ci, je ne suis pas déçue de ce choix d'achat à l'aveugle et de boycott de tout ce qui pourra parler du roman avant ma lecture.

Ici pas de serial killer comme nous avons l'habitude. Fabio M. Mitchelli nous sort de notre zone de confort avec ses précédents romans. Nous voici plongé dans un phénomène de société qui prend une ampleur jour après jour depuis quelques années.

Quand le virtuel écrase la vie réelle !

Certes Fabio M. Mitchelli prend à partie dans son roman de mettre en avant les jeux vidéos, mais il aurait très bien pu prendre n'importe quel exemple (réseau sociaux, films etc...) , il ne suffit pas de s'arrêter à ce choix pour tisser son roman.

Durant ma lecture je suis passée par l'état de nausée, par celui de la peur, de la colère, de l'incompréhension et pour finir pas celui de l'impuissance !
L'impuissance face à notre société qui tombe petit à petit. L'impuissance de cette nouvelle génération qui prend le dessus sur nous parents, qui préfère se mentir et croire ce qui se passe sur les réseaux, les films et les jeux vidéos, il n'y a plus de limite dans la vie et le virtuel.

On parle de bienveillance dans l'éducation de nos enfants, mais quand cette bienveillance est mal introduit, quand cette bienveillance se transforme en catastrophe sur cette nouvelle génération, quand on voit des enfants qui n'ont plus la mesure du bien et du mal,de la blessure réelle par le sang ou psychologique et que ces parents qui pratique mal cette bienveillance, disent simplement "c'est pas bien de faire ça", mais où va le monde ?!
La bienveillance c'est aussi apprendre le bien et le mal, c'est apprendre que tout à des conséquences et c'est montré que le monde actuel est un danger, que tout n'est pas permis.

Que faire quand nous sommes incapables de nous protéger ?! Comment protéger les futures générations de ce TOUJOURS PLUS !!!! Aller toujours plus loin !!! On se tue à travers des écrans !

Merci Fabio M . Mitchelli de mettre en avant cette société qui se perd. Merci pour cette bienveillance qui sera pas bien vue par beaucoup de personnes. le réel fait peur, le réel est tabou. Ce roman va diviser les lecteurs par son choix assumer de mettre en avant les jeux vidéos, même si ce ne sont pas les seuls responsables... Nous le sommes tous plus ou moins, en laissant nos enfants devant des écrans et ne pas leur apprendre les bases de la vie réelle.

Ce roman retranscrit des scènes assez difficiles, moi même j'en ressors bouleversée et les larmes aux yeux.
Au travers de ces atrocités je retrouve la beauté et la justesse des mots.
Quand on peut lire de la beauté dans l'atrocité au travers la plume d'un auteur, je pense vraiment qu'on atteint le palier quasiment parfait du romancier.
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Une lecture assez étrange avec ce bouquin, j'aime beaucoup les écrits de Fabio Mitchelli mais il est vrai qu'ici c'est plutôt difficile de décerné les vrais faits de ce qui se passe dans le jeux.

J'ai cependant beaucoup aimé le thème de ce récit et les choses que l'on y apprend notamment sur les impressions en 3 d'et dans les vrais rapports mentionnés dans ce récit.

Je referme ce livre ce jour après qu'il y ai eu une nouvelle fusillade aux Etats-Unis et cela fait froid dans le dos, on y apprend également beaucoup sur ce que les concepteurs de jeux vidéos veulent mettre en place (ressenti de la sensation de chaud ou de froid, de la douleur suivant l'endroit ou l'on est touché dans le jeux).

Une lecture qui fait forcément vraiment réfléchir mais ou la construction est un peu compliqué à suivre. En tout cas le nombre de page plutôt court permet la lecture à un rythme addictif (tous comme le sujet de celui-ci en somme)
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
La puissance de l’information à la portée de tous, la possibilité de filmer, de photographier n’importe qui n’importe quand, n’importe où, pour tout et n’importe quoi, ont rendu l’individu encore plus individualiste, accro au sensationnel, à la recherche permanente du scoop, en lui faisant oublier son devoir civique. Aujourd’hui, on ne vient plus en aide à la ­victime agressée dans la rue, on filme l’agression, pour dénoncer avec les images, en espérant voir son nom apparaître sur un écran.
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« La violence, la pornographie, les informations détournées, tout cela reste accessible à tous. La porte des enfers est désormais entrebâillée… peut-être est-ce encore une ruse du diable pour que le libre arbitre puisse avoir une meilleure emprise sur nos consciences.
Il faut vivre avec et choisir les bonnes armes. »
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Il repense aux rares fois où son père lui avait remis du plomb dans la tête, alors qu’il n’était qu’un ado boutonneux et effronté. Chaque fois qu’il dépassait les limites, le cuir de la ceinture du paternel venait caresser celui de ses fesses en claquant, lui laissant quelques marques superficielles qui disparaissaient le lendemain. Et après ? Cela avait-il fait de son père un bourreau d’enfants, un père indigne, une brute épaisse qui maltraitait son gosse ? Non, il avait éduqué son fils à sa manière, à sa façon, celle d’un papa qui avait connu un temps où les enfants respectaient leurs parents, une époque où les enfants restaient à leur place, une époque où ils étaient conscients que père et mère étaient là pour les placer sur le chemin de la vie, et non pas les laisser plonger dans l’abîme, les laisser s’éduquer seuls, comme certains parents démissionnaires peuvent le faire de nos jours.
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Dans cette aube flamboyante, sous ce soleil réconfortant, je n’y vois pas le moindre espoir, je n’y vois que crépuscule et pénombre. Et pourtant, il nous suffirait de nous éveiller, d’éteindre les écrans et de remettre nos gamins sur le chemin de la réalité, celui du dialogue, du contact ; loin de cette sphère virtuelle qui nous isole et nous éloigne les uns des autres…
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Certains crieront à la vengeance, à la vendetta, œil pour œil dent pour dent. D'autres, plus forts, occulteront ce fâcheux fragment de leur mémoire, en tentant d'oublier peu à peu le drame.
Resteront ceux qui chercheront à comprendre.... (p.26)
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Videos de Fabio M. Mitchelli (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fabio M. Mitchelli
Fabio Mitchelli - Le loup dans la bergerie | Booktrailer
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